«J'ai plus les pieds sur terre»

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Tony a tant de rêves.

Point de vue interne: Tarik

J'ai passé la journée avec les gars dans le parc en face de mon bâtiment. On s'est pris 2 tacos chacun pour que, le reste de l'aprem on fait des tractions sur les barres du parc. Ils font pas réellement parti de la QLF proche mais quand meme, c'est des gars loyaux qui avant faisaient  partis de mon réseau. C'est compliqué de sortir de ce milieux mais je l'ai fais. J'ai refilés tous mes gars à un autre dealer  de confiance. Hamdoullah. Il est 19h et je finis par envoyer un message à Leïna.
«-T'es où?»
J'espère qu'elle fait pas partie de ces filles qui prennent dix ans à répondre, histoire de se faire desirer. Quelles connasses.
Au lieu de me répondre par message, elle m'appel deux minutes plus tard.
«-Oui allo Tarik?
-Ouais
-Je suis à la maison, le dîner est presque prêt.
-J'arrive.
-Ok, bisou. »
Bisou. Bisou. Bisou. Bisou.
Mon coeur va exploser. Inconsciemment, le fait qu'elle ait appelée ça "la maison", je me suis imaginer vivre avec elle et tout. Un putain de pd. Mdr. Je sens les emmerdes arrivé. Aie aie aie j'ai déjà mal au coeur. Je ne contrôle plus rien et ça c'est très dangereux. C'est quand tu contrôle rien que les emmerdes se succèdent. Mais pour une fois, je vais laisser les choses entre les mains d'Allah. Je veux y croire. J'en ai besoin.

Une demi heure après, j'arrives à son appartement. Je sonnes et c'est une vieille philippine qui m'ouvre. Elle hoche la tête comme signe de bonjour et s'en va après avoir fermer la porte. J'entend des cris et des rires dans le salon et la scène qui s'offre à moi est juste...putain. Elle est en gros pyjama (et je vous jure qu'elle reste bonne) avec son petit frère qui met le même pyjama qu'elle en train de lui faire des chatouilles. Je suis pas fragiles mais ils sont mignons. Elle ferait une parfaite mère. Je continue à regarder la scène sans pour autant cacher ma présence, je restes juste en retrait, admirant les émotions et les sentiments exprimer par ces deux êtres. C'est juste beau. C'est Anas qui me remarque en premier. Il court vers moi et entoure mes jambes de ces bras.

"-Salut Mowgli ça va?"

Pousser par un élan d'affection, je le porte extrêmement haut et il commence à rigoler. Je le fais passer pour superman parce que c'est sont héros préféré. Il rit encore et encore et ça me fait plaisir. J'ai le sourire au lèvre et voit Leina me regarder avec quelque chose de particulier dans les yeux. Je ne sais pas ce que c'est mais je n'ai jamais vu de femmes me regarder comme ça. Je le dépose quand j'ai sentis qu'il commençait à s'essouffler à force de rire.

"-Lily, je vais aller dodo. Je suis fatigué.

-D'accord Oumri, tu demandes à Illa de te mettre au lit d'accord?

-D'accord. Tu promets de passer comme d'habitude?

-Bien sûr mon chéri.

-Bonne nuit Mowgli.

-Dors bien bonhomme."

Il me tire le tee-shirt et me depose un baiser sur la joue et fais un énorme câlin à sa soeur. Je comprends pourquoi elle a du mal à se séparer de lui juste un mois. Ils sont complices et fut un temps ou Nabil et moi, c'était la même chose mais le temps sépare, famille ou pas famille, on a besoin de tracer notre propre route. On finit par se retrouver seuls, Leina et moi.

"-Tu dois avoir très faim, j'ai fait des pattes carbonara et une salade marocaine. On va à la salle à manger?

-Je te suis. "

Je m'installe et la laisse aller chercher à manger. J'aurais pu lui proposer mon aide, mais la connaissant un minimum, elle aurait certainement refuser. J'ai putain de faim. Si y'aurait pas eu la bouffe, je l'aurais manger elle tellement elle est belle (bonne). Avec son pyjama en soie dorée collé à la peau. Si je ne lui aurais pas parler, je l'aurais sûrement trouver vulgaire. Mais elle est juste sexy et classe. Elle dégage quelque chose de fort pour une femme. Une dizaine de minutes passent sans que je m'en aperçoive tellement elle est belle (bonne) à admirer. Je veux pas juste une paire de seins et un gros boule en vrai tout ça, ça dure pas. Je veux plus, des valeurs des principes et de la maturité. Les meufs qui s'achètent un physique au lieu de s'acheter une maturité, enfoncez vous dans le sol. J'en ai vraiment marre d'elles. Niquez vous avez votre voix sur aigu qui me nique les tympans. Quand je la regard dans les yeux, tu vois plus que juste du physique ou de l'argent, tu vois un vécu. Ouais, je la veux. Je l'aurais. Pour la vie.

En plus elle sait bien faire à manger. C'est la harissa sur le tajine. Mdr. C'est une vanne que mon père faisait avant. Quand j'étais gosse, j'étais proche de mon père. En vue de l'absence de ma mère, je me retournais toujours vers lui lorsque j'avais besoin d'affection et même si il était violent avec nous, je sais qu'il nous aimait. J'en suis sûr. On a fait tous ça pour rendre fière mon daron, mettre bien notre famille. On y est arrivé. 

Tu signes si je saigne?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant