Delphini Riddle: Le temps d'une rose

016: Retrouvailles

Lorsque Delphi et Regulus descendirent du Poudlard Express, la jeune fille s'attendait bien au retrouver le gang des Serpentards, mais certainement pas une petite Poufsouffle du nom de Nymphadora.

Non, Delphi ne s'attendait pas à ce qu'elle court vers elle et lui dise à quel point elle lui avait manquée...

- Delphi ! Salut ! Ah, ça fait du bien de te revoir, haha ! S'exclama celle à la chevelure rose.

- Hum, oui... Toi aussi... C'est cool... Répondit-elle avec un sourire forcé.

- Alors, on se voit demain ?

- Heum... Demain ? Ha, heu, bien sûr !

- Cool !! Alors à demain !

- Ouais, à demain...

Puis, elle repartit vers la salle commune des Serpentards, où elle allait soit rejoindre ses amis, soit maudire toutes les divinités qu'elle connaissait. Et je crois que la deuxième option est la plus probable...

*

Le lendemain matin, Delphi se réveilla avec le sourire ! Elle avait reçu une lettre de sa mère !
En effet, c'est une petite chouette toute noire avec de très grands yeux verts qui lui fit la surprise.

Chère Delphi,
J'espère que tu passes du bon temps à Poudlard depuis ton arrivée. Pour ma part, j'ai dû faire un tout petit petit peu mal à mon cher mari afin qu'il cesse de me poser des questions... Je crois qu'il a compris, à présent !
J'ai hâte d'avoir de tes nouvelles !
Bisous,
Maman.
PS: Tu peux garder la chouette, elle est pour toi.

Ce à quoi elle avait répondu:

Chère maman,
Un tout petit petit peu mal, hein ? Sinon, oui, je m'amuse bien à Poudlard, avec Connor et Marius, on a mis des Bombabouses chez les Griffondors, on a fait une course de balais (à laquelle j'ai gagné) dans la Grande Salle et plein d'autres choses !
J'ai hâte de savoir si Rodolphus va sortir de Saint-Mangouste avant mes 20 ans !
À bientôt,
Delphi.
PS: Merci pour la chouette ! Elle s'appellera Olive.

Puis, elle repartit vers le lac, le sourire aux lèvres, afin d'aller rejoindre Tonks.

- Salut, Tonks ! Dit Delphi.

- Oh, salut ! Alors, t'as passé de bonnes vacances ?

- Très ! Affirma la Serpentard.

- Ah oui ? T'as fait quoi ? Répondit Tonks, intéressée.

- Je... J'ai vu ma mère, dit-elle.

- Oh, cool ! Tu la vois pas souvent ?

- Heu... Non, pas souvent...

- Désolée pour toi, dit Tonks d'une petite voix.

- Et ta mère à toi, tu la vois souvent ? Demanda Delphi, même si elle connaissait pertinemment la réponse.

- Oh, oui ! Ma maman, Andromeda, est super !

- Andromeda Black, c'est ça ?

- Heu, oui, mais elle n'aime pas qu'on l'appelle de cette façon...

- Oh, pourquoi ?

- Elle dit que ça lui rappelle de mauvais souvenirs avec sa sœur. Tu la connais peut-être, elle s'appelle Bellatrix Lestrange. C'est une grande criminelle, crois-moi, à ce que dit ma mère, tu veux pas te retrouver devant elle !

- Je... Oui, je la connais un peu. Et... Quels sortes de mauvais souvenirs ?

- Bien, elle dit qu'elle est folle, qu'elle est complètement obsédée par ce Monsieur Voldemort, qu'elle ne ressent aucune empathie pour les autres.

- Oh, vraiment ? Fit Delphi, d'une voix qui se voulais surprise.

- Hum, hum...

- Mais en fait, c'est ta tante, non ?

- Oui, mais non. En fait, ils ont reniés ma maman. Elle ne fait donc plus partie de la famille, mais elle dit que c'est la meilleure chose qui ait pu lui arriver.

- Je vois... Dit Delphi, hochant pensivement la tête.

- Mais, n'en parlons plus ! On va bientôt annoncer les gagnants des duels !

- Super, ça.

- Tu as des chances, non ? Tu n'as pas perdu une seule fois ! Tu iras sûrement à la compétition d'Ilvermorny !

- On ne sait jamais, répliqua la Serpentard.

- En tout cas, je serais vraiment heureuse pour toi si tu y allait, dit Tonks d'une voix sincère.

- Merci, répondit sobrement Delphi.

- Et sinon, tu crois que la rumeur sur Derek Travers et Judith Docks est réelle ?

- Je sais pas trop, parce que...

Et elles continuèrent de parler, comme ça, sous les éclats de rire et les flocons de neiges, débitant sur des sujets sérieux comme niaiseux, et contre toute attente, Delphi eut du plaisir.

C'était vraiment un bel après midi d'hiver, à travers les vents de janvier...