En ce lundi matin, les combats commencèrent. Mais Delphini s'en fichait comme de l'incompétent et non-nécessaire à la vie de tout le monde mari de sa mère: Rodolphus Lestrange. À cette pensée, elle réprima un sourire moqueur. Ce Rodolphus restera toujours une victime...
La jeune fille marchait le long des courts d'eaux que possédait Ilvermorny. La neige tombait en grande quantité, les lacs glacés et les arbres blancs ajoutait un petit quelque chose de magique, d'enchanteur. Une brume fraîche, la neige blanche, un petit matin d'hiver tout simplet.
Delphini laissait libre court à ses pensées. Elle avait reçu plusieurs lettres, aujourd'hui. Une de Connor et Marius, une de Regulus et sa lettre quotidienne provenant de sa mère. Toutes ces pensées suffisaient à son bonheur.
Les combats avaient commencés, et elle ne réagissait même pas. Ce n'était pas son problème. Elle se contentait de marcher près des rivières qui furent peut-être vertes peut-être bleus en été. Les flots glacés étaient assurément des flots sinueux, tout en élégance.
Elle s'accroupit près d'un arbre et ferma les yeux. Tout était confus dans son petit cœur. Elle entendit soudainement le chant d'un oiseau, de l'Augurey. Ce son la replongea subitement dans ses souvenirs d'enfants, elle revit tous ses tourments. Euphemia aimait bien cet oiseau, elle aimait bien rappeler à Delphi qu'un jour elle finirait mal.
Dans la magie d'un moment, apparition enchanteresse et fugace. Un loup apparut. Tout blanc, il paressait serein.
La scène était assez déconcertante, une jeune fille aux cheveux blancs, à l'air austère, accroupit parmi un paysage d'hiver, avec un loup se tenant à quelques mètres d'elle.
- Qu'est-ce que tu fais là, toi ? Aller, fiche le camp. Murmura-t-elle.
Mais il ne bougeait pas d'un cheveu, toujours à la fixer en plein dans les yeux.
- T'as pas entendu ? Va-t-en !
Sans trop comprendre, il s'avança lentement vers elle. Ils n'étaient plus qu'à un centimètre de différence.
Delphi fronçât les sourcils, et écarquilla les yeux. Il était si joli qu'elle ne songeait plus à le faire partir. Émerveillée, elle retenait sa respiration, de peur de gâcher le moment. Tout doucement, elle leva sa main, comme pour lui caresser le visage.
Puis, sans crier gare, le joli loup partit. Comme ça, alors que la main de Delphi n'était plus qu'à un millimètre de son front. Son geste fût suspendu pendant quelques instants, voyant le loup s'en aller.
Une larme coula un instant sur sa joue, mais pas pour très longtemps, car le froid la glaça presque instantanément sur son visage.
C'était toujours comme ça, dans sa vie. Alors qu'elle s'ouvrait, qu'elle se rapprochait, que tout allait bien, quelque chose survenait et tout partait en fumé. Sa vie n'était qu'illusion, et elle n'en pouvait plus. Ce loup, qui qu'il soit, venait de résumer toute son existence.
Un son en provenance de l'école la tira de ses pensées. Il fallait qu'elle rentre pour le souper. Elle se releva péniblement, serra ses frêles bras sur sa cape noire et marcha lentement en direction d'Ilvermorny. Et alors qu'elle partait, l'Augurey continua à poussé des cris déchirants. Et jamais son chant n'aura parut aussi triste et vrai pour Delphini Gaunt...
Elle pénétra dans l'imposant château de bois et marcha jusque dans la Grande Salle où elle vint s'attabler.
Quelques minutes plus tard, une petite tête rousse s'assit à côté d'elle.
- Weasley, dit-elle en haussant un sourcil. Que viens-tu faire ici ?
- Au ça où t'aurais pas encore remarqué, on a des places attitrées.
- Génial... Grogna-t-elle.
Le souper se déroula sans encombres, les deux élèves peu désireux de devoir se faire remettre un sermon du directeur. Ils se contentèrent donc de se jeter quelques regards haineux par-ci par-là.
*
Le lendemain matin, Delphi dut se battre contre une certaine Poppy Phelps, dont elle battit à plate couture.
Plus les jours avançaient, plus la tension devenait lourde entre elle et Bill, c'est pourquoi elle prenait tant de plaisir à se battre, elle pouvait se défouler. Et plus les jours avançaient, plus elle en remportait.
Weasley, quant à lui, perdit en quatrième de finale contre ce Wilson, justement. Delphini le bénit intérieurement.
Un peu plus tard et nous étions samedi, jour de la finale. Pour les garçons, c'est Durmstrang qui remporta la victoire avec Mason Williams, mais pour les filles, c'est aujourd'hui que ça se jouerait.
Pour Poudlard, c'est effectivement Delphini qui la représentera. Et elle était bien décidée à gagner, à prouver à tout le monde qu'elle savait se battre, à laissé évacuer toute son énergie contenue.
Mais ça, c'était avant de voir contre qui elle se battrait. En effet, c'est Ilvermorny qui a put gravir les échelons jusqu'ici. Et celle qui représentera son école est tout aussi décidée à gagner.
Cette fille, elle s'appelle Azelma Mary Selwyn.
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Delphini Riddle: Le temps d'une rose
Fanfiction[HISTOIRE TERMINÉE] -Univers Alternatif où Delphi étudie finalement à Poudlard -