013: Bienvenue

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- Ah, tu es là, fit Walburga Black de sa voix dure.

- Bonjour, mère. Je vous présente Azelma Selwyn. Azelma, je te présente ma mère, Walburga Black.

- Enchanté, Mrs Black, fit "Azelma" en baissant sobrement la tête.

- De même, dit la maîtresse de la maison.

Puis, ils transplanairent sans plus de cérémonie.
Arrivés à la maison des Black, peu d'invités étaient présents: ils arriveront demain.
On lui montra sa chambre et comme il était plutôt tard, Regulus et elle décidèrent d'aller dormir. Il lui fit un clin d'œil discret et lui souffla:

- Bonne nuit, chère Delphi...

La chambre de Delphini était noire avec la citation de la famille au mur « Toujours Pur ».
Un lit à baldaquin était installer près d'une fenêtre. Elle posa sa valise à côté de l'armoire et se coucha sur le lit.
Elle soupira et ferma les yeux.
Puis, elle se dit qu'elle ne perdrait rien à observer un peu les lieux avant que les invités n'arrivent le lendemain.
Elle se leva et c'est nue pied qu'elle descendit les marches. Elle visita la cuisine, la salle de bain, la salle à manger, le salon et quelques chambres. Et, lorsqu'elle allait rentrer dans sa chambre, elle vit une petite pièce avec une grande tapisserie qui représentait la généalogie des Black.

Elle l'observa un bon moment et elle vit un visage familier. Sa mère, Bellatrix, était tissée sur la tapisserie.
Doucement, elle passa un doigt sur son visage.
Elle s'accroupit, les jambes sur sa poitrine. Seul la lumière de la lune à travers la fenêtre l'éclairait.

Après un long moment, elle détacha les yeux de la tapisserie et consentie à se lever.

Elle se rendit à sa chambre d'une démarche robotique et les yeux vides.

Oh, maman... Tu me manques tellement...

*

Delphini ne dormit pas beaucoup, cette nuit-là, trop occupée à inventer mille et un scénarios qui n'arriveront probablement pas.

C'est Regulus qui la réveilla, mais s'il n'en a pas eu besoin compte tenu du fait qu'elle n'avait pas dormi.

- Aller, viens. On va déjeuner et se préparer pour la visite.

- Hm, hm.

- Tu viens ou je te jette cet oreiller en pleine figure, fit il avec un petit sourire en coin.

- T'oserais pas, lui répondit Delphi en se retournant subitement vers lui.

- On parie ?

Mais avant qu'elle n'ai pu répondre quoi que ce soit, un oreiller la frappa en pleine figure.

- Tu va le regretter, grogna-t-elle. C'est la guerre que tu veux ? Bien tu vas l'avoir !

Et en deux temps trois mouvements, Regulus reçu l'oreiller de la jeune fille sur sa joue.
La guerre était maintenant déclarée !

Heureusement pour Walburga Black, qui n'en pouvait plus des « YAAAAAAAAAAAAAAA », ce fût terminé au bout de 15 minutes environ, faute d'essoufflement.

- T'as vu, Reg ? Pfff, pfff, j't'ai battu, pffff, pffff.

- Quoi ? Pffff, pffff. Même pas en rêve, pffff, JE t'ai battu, pfff, pffff.

- Kof, kof, s'étouffa Delphi, n-non...

- Aller, viens, on va déjeuner, dit Regulus en se levant péniblement.

- Ok...

Puis, ils descendirent les longs escaliers tournants afin de se rendre à la salle à manger où un homme d'une quarantaine d'années se tenait à la table, sirotant un café. Il lisait un La Gazette du Sorcier en fronçant ses longs sourcils broussailleux. Il avait l'allure d'un noble, ses cheveux bruns foncés tirés vers le bas un peu ondulés. C'était Orion Black, le père de Regulus. Et de Sirius, mais ça, valait mieux pas en parler...

- Bonjour, père, dit le garçon en inclinant légèrement la tête.

- Fils, répondit-il. Me présenterais-tu ta... charmante amie ?

- Bien sûr. Père, je vous présente Azelma Mary Selwyn m, étudiante à Ilvermorny. Azelma, voici, mon père, Orion Black.

- Enchanté, Mr. Black, dit elle à son tour, inclinant la tête.

Satisfait, il hocha la tête après un dernier coup d'œil en direction de la jeune fille. Très jolie... Pensa-t-il.

- Nos invités arriveront vers seize heures, tâchez d'être présentables d'ici-là, termina l'homme en reposant ses yeux vers le journal...

Delphini Riddle: Le temps d'une roseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant