Segment 50 : Fuir la YANDERE !

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Nous voilà, entrain de dévaler difficilement les marches de la cage d'escalier.

Je soutenais Kinshige du mieux que j'ai pu, en le sentant faiblir de plus en plus. Sa blessure pissait le sang, tandis que sa peau fut de plus en plus pâle. Je le voyais se retenir de se plaindre, à cause de sa douleur.

Billy a osé...

...

En arrivant au dernier étage de l'école, j'eu une révélation en examinant le couloir, dont les fenêtres affichaient la tempête de pluie à l'extérieur en même temps que les sons d'orages étouffés au loin..

Personne au alentours,

Toutes les portes des salles étaient fermés,

et les lumières du couloir étaient éteintes.

En continuant de regarder en aidant Kin à marcher, je lâchais un automatique, l'air surprise :

"Il n'y a personne ?"

-On dirait que, marmonna Kin faiblement, l'école a fermée... On a pas dû entendre la sonnerie...

-Quoi ? Mais les professeurs ne vérifient pas si il reste des élèves avant que l'école ferme ?!

-J'en sais rien...

Je sentais Kin faiblir, quitte à commencer à avoir des vertiges. Je tenais fermement son poignet droit et mon bras gauche autour de sa taille, essayant de le garder contre moi.

"Tiens bon, on bouge avant que Billy revienne à elle et nous traque !" étaient mes mots avant de m'avancer à nouveau vers les escaliers.

Nous descendions ainsi les marches, à la fois rapide et lente. Je me sentais coupable de faire dépêcher Kinshige, dans son état. Mais je n'avais pas envie d'être la prochaine victime de ma sœur.

Mais alors que le calme régnait tandis que les couloir s'assombrissent au fil des minutes...

Des pas rapides et lourd se fit entendre en venant du sommet de la cage d'escaliers.

Alertée, je tournais ma tête vers mon ami en recommençant à paniquer.

"Merde !" Lâchais-je à voix basse.

-Faut qu'on se planque ! 

Nus sortions alors de la cage d'escalier, entrant dans le couloir du premier étage. Rapidement, j'eu le réflexe de montrer les toilettes au bout du couloir à Kinshige.

Ainsi, je le poussais à me suivre en courant jusqu'aux toilettes des filles, où il ajouta clairement :

"Non mais pas aux toilettes des filles !"

-Ce n'est pas le moment de faire ton pudique ! Viens !

Une fois à l'intérieur, nous nous dépêchons d'entrer dans la troisième cabine, où j'installais Kinshige au sol avant que je n'entre à mon tour et que je ferme la porte, sans verrouiller. Heureusement, il n'y avait pas d'ouverture en dessous des portes...

Kinshige, assit contre le mur, avait toujours sa main contre la plaie qui avait imbibé de son sang sa chemise.

Je m'assis devant lui sur mes jambes pliés, ramassant au passage du papier toilettes.

"Diana-chan, demanda Kinshige à voix basse, qu'est-ce que tu fabriques ?"

-Ça ce voit, non ? Je compte ralentir ton saignement.

Ma sœur est une YANDERE [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant