Le sang. Le froid. L'abandon.
Elle avait peur.
La nuit étoilée lui donnait l'espoir qu'elle devienne, un jour ou l'autre, comme les autres.
Son alter la démangeait. La grattait. L'affaiblissait.
Elle devait avancer, c'était la seule solution.
Pas de...
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« Miss Bloody. »
Quelques heures plus tard, une belle et grande femme entra dans la salle de classe. Elle avait de longs cheveux noirs tirant tout de même vers le bleu ainsi que de grands yeux bleu ciel. Pas de doute, l'héroïne présente devant nous n'était sans nul doute que, Midnight ou l'héroïne interdite au moins de dix-huit ans.
J'avais toujours eu un faible pour cette femme, en plus d'être à tomber elle était forte, une vraie battante. Je me souvenais l'avoir déjà vu plusieurs fois à la télévision quand j'étais plus petite, je voulais absolument lui ressembler sans pour autant avoir le même costume qui ne laisser pas place à l'imagination et ma mère était absolument d'accord avec moi.
Les mamans protectrices.
À chacun de ses passages sur notre télévision familiale, ma mère s'empressait de venir changer de chaîne, j'étais dégoûtée et papa aussi. Enfin, il était dégoûté pour autre chose et maintenant que j'y pense, c'est répugnant. Enlevez-moi ce souvenir tordu de ma tête par pitié.
« –Bonjour à tous ! Vous devez sûrement vous demander le fait de ma présence parmi vous, des chuchotements se firent entendre, grâce à ma précieuse aide, vous allez enfin pouvoir avoir un nom de héros ! D'ailleurs, quelqu'un a-t-il déjà une petite idée en tête ? »
Aucune réaction. Enfin, quelques-uns des élèves plutôt idiots, de ce que me disait ma première impression à leur égard, présentèrent des noms de héros plus stupide les uns que les autres. Et alors que l'espoir semblait perdu, une jeune fille ressemblant comme deux gouttes d'eau à une grenouille, ou un crapaud je n'en sais rien, monta sur l'estrade. Munie de son courage et de son nom d'héroïne, elle le présenta au reste de la classe qui se tut instantanément.
Croisant les bras, j'étais prête à tout entendre, attendant patiemment que miss Crazy Frog ne se décide à ouvrir la bouche, je me mise à scrutaient mes nouveaux camarades. Tout d'abord j'avais un corbeau, il ne semblait pas méchant mais maman m'a toujours dit que ce volatile est porteur de mauvais présage, alors je restais sur mes gardes.
Ensuite je dus me relever quelque peu discrètement pour tenter d'apercevoir des boules violettes. Bien que ces fameuses boules étaient déjà tournées vers moi, un sourire soi-disant ravageur en ma direction. J'eus un frisson de dégoût et quand tout le monde fut attentif à notre camarade, je mimais avec mon pouce de couper la tête à la grappe humaine. Il sursauta et se retourna en quatrième vitesse tandis que je pouffai de rire, me faisant malheureusement remarquer et par les professeurs et par un blondinet plutôt flippant.
