Le sang. Le froid. L'abandon.
Elle avait peur.
La nuit étoilée lui donnait l'espoir qu'elle devienne, un jour ou l'autre, comme les autres.
Son alter la démangeait. La grattait. L'affaiblissait.
Elle devait avancer, c'était la seule solution.
Pas de...
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« Merci. »
Un énorme boom se fit entendre dans tout le quartier. En se rapprochant du boom, il était facile de retrouver l'endroit d'où cela venait. Et bien sur, c'était ma maison, surtout ma chambre quoi. Le mur étant placé face à la rue avait exploser après avoir été en contact avec "Crématorium". Ce dernier avait un genou à terre, du sang coulant sur son avant bras. Pendant ce temps, Red Shadow reprenait son souffle, tournant son visage grave vers moi.
« -Me regarde pas comme ça idiote.
-J-je...
-Et épargne ta salive. Je veux pas t'entendre. »
Il était plus froid que la glace, je n'avais jamais vu un changement de personnalité aussi radicale. Red Shadow se tourna, me présentant son dos. Avec le peu de force que j'avais, je réussie à me redresser, regardant les énormes hématomes déjà violet sur mes jambes meurtries. Mes joues étaient encore humides de par mes larmes que par mon sang. Avec beaucoup de mal j'arrivai à utiliser mon Alter, fabriquant des genres de petites menottes avec le peu de sang que je pouvais contrôler.
« -Po-pourquoi tu fais ça ?... réussi-je à dire.
-Qu'est-ce que je viens de te demander ?!
-Tu es censé... être l'ami et camarade de classe de ce con de Neito... ! continuai-je difficilement en cachant les menottes.
-Tu vas te taire !! »
Ni une ni deux, je me jeta sur lui, essayant de l'attacher. Il se débattait extrêmement violemment, me donnant plusieurs coups dans le ventre. Je me rappelai de mon combat contre Katsuki lors du stage. Perdre le contrôle. Blesser. Perdre... le contrôle... Et blesser... Blesser... Blesser !!
☆ ☆ ☆
Je ne connaissais pas l'heure qu'il était mais le soleil était déjà bien levé dans le ciel au vu des rayons qui traverser les fins rideaux. La pièce ou je me trouvais était blanchâtre et très silencieuse. A côté du lit ou j'étais allongée, une jeune fille au cheveux châtain était endormi. Une main se posa sur mon bras, c'était finalement Neito et Itsuka, mes camarades de classe qui me sourirent doucement.
« -Qu'est-ce que vous faites ici vous deux ? Et elle ?
-On a appris pour l'accident que vous aviez eu toi et Nadeshiko ! commença Itsuka en me souriant tristement.
-Hein ?! Quel accident ?
-Tu t'es fais sauver par une fille... par CETTE fille !! Qui fait d'ailleurs partie de nos ennemis en plus ! C'est un peu la honte tu sa- Neito se pris un coup sur la nuque comme d'habitude.
-Tu veux bien m'expliquer s'il te plaît ? demandai-je à mon amie rousse.
-Hum... de ce que j'ai compris il y a eu une altercation entre deux vilains, je déglutis face à son annonce, Nadeshiko était par la fenêtre de sa chambre, elle avait tout entendu et t'avait aperçu.
-Et qu'est-ce que j'avais fais ? Je ne m'en rappelle pas... jouons la carte de l'oubli pensai-je.
-Que tu avais essayer de séparer les deux mais qu'on t'avait envoyer valser contre le mur, détruisant sa chambre au passage, elle soupira doucement avant de me lancer un regard doux, je suis soulagée de savoir que tu ailles bien...
-Merci... et elle du coup, elle n'a rien eu ?
-Disons qu'elle va devoir marcher avec des béquilles un certain temps... Tu lui dois une fière chandelle tu sais, sans elle tu y serais sans doute passée. »
Je détourna légèrement mes yeux rouge de ceux bleus de mon amie pour fixer cette fille. Elle avait donc raconter un énorme mensonge pour me protéger. Je me doute qu'il y a autre chose pour qu'elle n'avoue pas la vérité sur ses blessures et ce qui c'est réellement passer. Après tout, si elle a des questions, je peut bien lui répondre, je lui dois ça comme dit si bien Itsuka. Mes amis quittèrent la pièce après une bonne demi-heure de discussion et de rigolade, je m'en voulais. Je m'en voulais de leurs mentir sur mes véritables intentions à leurs égard. Je n'avais pas le choix, je n'aurai jamais le choix de toute façon. La tignasse brune à mes côtés bougea doucement, c'est avec un visage cernée quelle me regarda froidement. Avec le plus grand des soins, elle attrapa ses béquilles et se releva dans une lenteur digne d'une tortue. Ses pas résonnèrent sur le carrelage de la chambre d'hôpital. Avant qu'elle ne sorte je me décida d'ouvrir la bouche ne la laissant pas partir comme une voleuse.
