Le sang. Le froid. L'abandon.
Elle avait peur.
La nuit étoilée lui donnait l'espoir qu'elle devienne, un jour ou l'autre, comme les autres.
Son alter la démangeait. La grattait. L'affaiblissait.
Elle devait avancer, c'était la seule solution.
Pas de...
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« Perdre le contrôle. »
Il s'acharnait sur moi, depuis deux heures il s'acharnait, ne me laissant pas le temps de respirer une seule seconde. Ses attaques étaient d'une violence comme je n'en avais jamais vu de ma vie, même mes anciens agresseurs n'allaient pas jusque-là, sauf si on omettait le coup de la stalactite dans l'épaule bien sûr. On aurait dit qu'il se défoulait sur moi, j'étais devenue son punching-ball personnel.
Excédée, je conclue vite que s'en était trop pour moi je m'écroulais lourdement sur le parquet, reprenant ma respiration difficilement. L'oxygène me manquait alors que mon adversaire se planta devant mon corps coucher sur le dos, me laissant inspirée et expirée de façon saccader.
« –Même Uraraka lors du championnat avait tenu plus longtemps.
–Et... Alors ?! réussi-je à dire entre quelque halètement. Tu crois sincèrement que ça m'intéresse ?
–C'est vrai que tu ne l'as même pas vu le championnat.
–Quoi ? Tu es triste parce que je n'ai pas vu tous tes petits combats de mec enrager ?
–Tu me déçois. cracha-t-il en claquant sa langue contre son palais, Et sinon, tu paraissais plus confiante tout à l'heure et là rien du tout.
–Tu ne me laisses même pas de répit !
–Parce que tu crois sérieusement qu'en face les vilains, eux, ils t'en laisseront du temps à charger ton alter ou je ne sais quoi ?! Tu es faible Nadeshiko ! Tu n'es qu'un insecte facilement éliminable ! »
Et la vérité me frappa de plein fouet et tout ça grâce à ce garçon au caractère exécrable et au tempérament explosif. Mes yeux se brouillèrent, alors que Katsuki, dédaigneux, me toisait sans aucune pitié dans ses mots qui me hachèrent à vif. J'étais faible, seule, mal dans ma peau, je ne me sentais pas utile auprès des autres mais si je pensais cela de moi, que devais réellement penser mes camarades de classe et ma famille ?
« –Je... baissant ma tête je lui donnais raison, Tu as raison...
–Oh ne t'inquiète pas pour ça, je sais très bien que j'ai raison ! il attrapa mon menton me forçant à le regarder dans les yeux, Mais ce n'est pas en restant une petite merde toute ta vie que tu vas devenir forte. Aussi forte que moi en tout cas !
–Comment... Viens-tu de m'appeler ?! je dégageais mon visage de sa main et me relevai.
