CHAPITRE 14

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« Cauchemar. »


La pièce était humide et l'air passer très peu. Mes yeux papillonnèrent quelques secondes avant de voir légèrement flou. Ma respiration semblait haletante mais ce qui me préoccupa le plus fut ce qui tenait mes poignets. Et la douleur était atroce. Des chaînes me bloquaient tout mouvement possible ainsi qu'au niveau de mes pieds. Dans quel bordel me suis-je foutu ? Et puis, où est-ce que je suis ? Comment suis-je arrivée ici ? Trop de questions sans réponse me vinrent d'un seul coup, cela me donna des maux de tête épouvantable.


Et puis, sans comprendre d'où cela provenait, j'entendis vaguement des voix, des voix totalement connus de mes oreilles... Ne me dites pas que...


Oh non.


Izuku ? Sa voix était basse, presque inaudible, j'avais l'impression qu'il avait couru un marathon, mais qu'est-ce qui se passe ?


« –Il faut... Sauver... Kacchan... Vite ! »


Mais qu'est-ce qu'il raconte celui-là ? Sauver Katsuki ? Katsuki va très... Bien...


Bordel.


En face de moi apparut le blondinet, attacher et entourer de personnes que je ne connaissais pas. Il n'arrêtait pas de les insulter à la seconde, les sourcils froncés sans cesser de bouger dans tous les sens. Essayant de me déplacer comme je le pouvais, mon poids me fit littéralement tomber sur le côté, ce n'est peut-être pas le bon moment d'y penser mais un régime ne serait pas de refus. Reprenant mes esprits, ce sont des pieds, qui, s'approchant de mon visage, me firent comprendre qu'on venait enfin de me remarquer. Me relevant brusquement par la même occasion, tremblant face à l'aura monstrueuse que renvoyait cet étrange homme aux nombreuses mains sur le visage, je savais qu'un faux pas me mènerai à ma perte. S'apprêtant à débouler un discours, un rire coupa tout brouhaha dans la pièce.


Son rire.


La petite blondinette aux regards dorés et au sourire effroyable. La fille de la supérette.


« –Dis Shigaraki, débuta-t-elle en sautillant vers nous, tu penses qu'on pourra la disséquer ?

–Pas maintenant, fit-il sèchement, on aura encore besoin d'elle. »


Le dénommé Shigaraki approcha l'une de ses mains vers mon visage, mais ce fut un violent coup de barre en fer qui m'obligea à fermer les yeux, et cette dernière voix, féminine et envoûtante, explosa d'un rire si sombre, que j'eus l'impression d'imploser, à l'intérieur de mon crâne.

𝗣𝗟𝗔𝗬 𝗪𝗜𝗧𝗛 𝗙𝗜𝗥𝗘 •ᵐʰᵃ•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant