[ - Chapitre 40 - ]

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« Les Faucheurs. »


Deux semaines plus tard...


C'était un silence pesant, voir électrique, qui avait pris la place du brouhaha habituel de la classe des Secondes A. La table du fond, celle derrière Momo, était vide et ce depuis le retour à la norme. La joie avait laissé son amie la peur prendre part en chacun des élèves présents. Personnes n'arrivait à espérer le retour de leur camarade de classe à cette fameuse place désormais vide. Malgré tout, certains tentaient, tant bien que mal, de remonter le moral des troupes mais rien à faire. Tous étaient restés sous le choc quand la nouvelle fut tombée quelques jours plus tôt : Kurumi s'était volatilisée.


Denki, son meilleur ami, n'y croyait pas. Sa meilleure amie n'avait pas pu faire ça, s'enfuir de l'hôpital qui l'avait soigné et nourri et ne pas donner de nouvelles par la suite. Il se sentait trahi, mais ce n'était pas le seul dans cette situation car Kyoka ressentait la même chose. Aizawa-Sensei leur avait clairement expliqué, qu'après les deux combats féroces qui avaient eu lieu à Kamino, Kurumi avait été propulsé près des héros pros eux aussi blessés. Elle était en sang et risquait de perdre la vie à tout même si personne ne l'emmenait en lieu sur rapidement. Il avait ajouté qu'heureusement Mount Lady et Tora avaient été présents, sinon Katsuki serait toujours sous l'emprise des vilains et que Kurumi serait sans doute dans une tombe à l'heure actuelle.


« -Vous pensez qu'on peut faire quoi que ce soit ? questionna Momo en levant la main, Quoi que ce soit pour vous aidez Aizawa-Sensei ?

-Non. C'est à nous de régler toute cette histoire.

-Mais... Et si on veut aider ? Aider à retrouver notre amie ! continua cette fois-ci Izuku en se levant, Kurumi est notre camarade, notre amie...

-Peut-être, coupa le professeur principal, mais je tiens à rappeler qu'elle a enfreint les règles importantes de notre société. Elle a utilisé son alter pour des fins personnels et elle a tout de même tué quelqu'un de sang froid.

-Cette femme était un monstre, rajouta Katsuki, si vous l'aviez vu, vous l'auriez défoncé vous aussi !

-Ton langage Bakugo. »


Le blondinet poussa un soupir avant de relever les yeux au plafond et de croiser les bras. Pour lui aussi, ce fut un choc d'apprendre la nouvelle. Malgré le fait qu'il ne montre pas complètement ses émotions comme la plupart de ses camarades, le blond aux yeux rouges n'en pensait pas moins. Depuis l'affaire Kamino, la jeune fille hantait ses pensées et ses rêves, il avait toujours cette douce impression que leur lèvres étaient encore collées l'une contre l'autre mais quand la réalité le frappait, il s'énerva et se défoulait contre son mur. Chose que sa mère n'appréciait pas forcément vu le bruit que cela faisait et les blessures idiotes que se faisait son fils.

𝗣𝗟𝗔𝗬 𝗪𝗜𝗧𝗛 𝗙𝗜𝗥𝗘 •ᵐʰᵃ•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant