Le sang. Le froid. L'abandon.
Elle avait peur.
La nuit étoilée lui donnait l'espoir qu'elle devienne, un jour ou l'autre, comme les autres.
Son alter la démangeait. La grattait. L'affaiblissait.
Elle devait avancer, c'était la seule solution.
Pas de...
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« Une arrivée fracassante. »
Mes yeux s'ouvrirent péniblement, me faisant comprendre que j'avais encore une fois rêvé des événements d'il y a maintenant plusieurs mois. Et pourquoi ce genre de souvenir devait refaire leurs apparitions le jour même de ma rentrée scolaire dans mon nouveau bahut ?
Bien évidemment, merci le stress.
« –Putain de mal de crâne... me chuchotai-je à moi-même, Laisse-moi crever en silence... »
Depuis l'incident, aucun lycée n'avait voulu de moi dans leurs établissements et j'avais été renvoyer de mon collège, donc pas de diplôme à recevoir. Mais du jour au lendemain, après plusieurs interrogatoires avec la police à cause des événements, il m'avait été clairement expliquer qu'un lycée plutôt connu dans tout le Japon voulait finalement de ma petite personne. Enfin, ce n'était pas moi qu'il voulait réellement, il voulait surtout mon alter.
Selon eux, j'aurai eu le potentiel requis pour entrer dans leur école. Chose complètement impossible sachant que je n'avais envoyé aucune demande, passer aucun test, rien du tout. Et pourtant, ma rentrée scolaire se déroulait bien quelques jours après le grand et très célèbre championnat de Yuei.
Vu la découverte récente de mon alter, ma foi horrible, c'est avec une certaine soi-disant « chance » que le directeur de mon ancien établissement est fait, sûrement sur un coup de tête et sans me demander la permission qui plus est, une lettre de recommandation pour mon entrée en filière générale dans la plus prestigieuse des académies, Yuei. Et je trouvais ça complètement normale d'être contre, personnes n'avaient à choisir à ma place, j'avais tout de même mon mot à dire. Et puis c'était inimaginable que mon destin se mélange à des gens se croyant supérieur à ceux n'ayant pas leur force, ni leur rapidité ou encore leurs bras qui s'allongent.
Ma mère pourtant était si heureuse pour moi, pendant tous ces longs mois, elle avait espéré me faire reprendre les études, jusqu'au jour où j'ai reçu la lettre des élèves étant admissible à l'académie. Admise certes mais pas en général comme l'aurait voulu mon ancien proviseur.
Malgré tout, quand un inspecteur vint toquer à la porte, quelques mois plus tôt, pour lui parler de mon nouvel alter, ma mère était devenue complètement livide.
« –Je vous demande pardon ? commença ma mère sans réellement comprendre la situation, Il doit s'agir d'une erreur e-
