Le sang. Le froid. L'abandon.
Elle avait peur.
La nuit étoilée lui donnait l'espoir qu'elle devienne, un jour ou l'autre, comme les autres.
Son alter la démangeait. La grattait. L'affaiblissait.
Elle devait avancer, c'était la seule solution.
Pas de...
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« L'alliance. »
Le ciel s'assombrissait à chaque instant. L'odeur de la vase me prenait doucement les narines mais cela ne me gênait aucunement, après tout, j'aimais tellement la plage. Les cris des mouettes, non loin de nous, me rassurèrent sur une seule et même chose : je ne serai pas seule à voir ce Neito se manger une raclée de ma part. Frappant avec forces, les vagues me détournèrent une minute de cet excité qui n'arrêtait pas de parler. Savait-il se taire ?
« –Je peux savoir ce qu'on fiche ici ? Sur la plage ?
–Tu as déjà oubliée ? Pour le combat voyons ! lança Neito en souriant.
–Tu sais que tu commences à être flippant comme mec.
–Mais c'est le but ! »
Il se positionna comme s'il allait attaquer mais je restais totalement stoïque face à lui. Il ne me faisait pas peur à proprement parlé, il était juste bizarre. Est-ce qu'on éduque ainsi ses enfants à quémander des duels aux inconnus, comme ça ?
Un soupir las décida de prendre congé, normalement à cette heure-ci j'avais cours de dessins et me voilà sur cette foutu plage, un temps à geler sur place en compagnie de cet idiot.
Ma vie n'avait vraiment aucune logique.
Neito me fixa, une lueur malicieuse dans le regard, me dégoûtant encore plus de sa personne, même si, finalement, je ne le connaissais absolument pas.
« –Allez ! S'exclama-t-il, Active ton alter qu'on puisse commencer !
–Activer mon alter ? Un rire fort s'échappa, C'est impossible ça.
–C'est-à-dire ?
–C'est-à-dire, que je dois être blessée physiquement pour l'activer.
–Je... Il ouvrit grand ses yeux, surpris, Je te demande pardon ?
–T'as très bien entendu crétin. Bon... M'étirant de gauche à droite, je lui lançai un regard ennuyé, J'ai cours actuellement, je peux y aller ? »
Je ne lui laissai pas le temps de répondre et pris la direction des grilles pour sortir d'ici. Cependant, monsieur en pensa autrement et se plaça derrière moi, les poings fermés. Je le sentais, prêt à bondir à tout instant, c'est à ce moment que ma tête me pris doucement, laissant pénétrer la voix d'Erina.
