CHAPITRE 6

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« Je suis de retour. »


Ma deuxième semaine au lycée venait de s'écouler plutôt rapidement. Entre les cours et la vie à la maison je n'avais pas vraiment eu le temps de penser à moi surtout avec les tonnes de devoirs qu'on avait à faire pour le lendemain. Il va falloir qu'ils comprennent qu'on n'est pas des machines mais des êtres vivants tout de même.


Marchant activement jusqu'à la bouche de métro la plus proche pour rentrer chez moi, ayant hâte de pouvoir me reposer, je sentis mon téléphone sonner. Ce n'était pas la première fois dans la journée que mon téléphone m'indiquer que quelqu'un essayait de me contacter mais encore une fois, quand je le sortis de ma poche, le numéro affiché « inconnu ». Arquant un sourcil plutôt perplexe, je décidai finalement de le mettre sur silencieux et de le ranger jusqu'à arriver à la maison.


Trente minutes plus tard, j'étais de nouveau essoufflée, allongée de tout mon long dans l'herbe fraîche du jardin. Le cœur battant, j'entendis une nouvelle fois la porte coulissante s'ouvrir ainsi que des pas se rapprocher de moi. M'attendant à y voir ma mère, je tendis les mains en l'air mais quand une ombre imposante m'assombrie sans un mot, je décidai d'ouvrir un œil, intriguée.


« –Qu'est-ce que tu fais là ? débutai-je sèchement.

–Je viens voir ma fille s'entraîner, je n'en ai pas le droit ?

–Pas après que tu nous es abandonné, maman et moi. »


Tout en roulant sur le côté pour me relever, je sentis sa main se poser sur mon épaule. Il mettait une pression folle dessus que je vacillai et retombai sur les fesses. Ses yeux marrons me transpercèrent alors qu'il sortit de sa poche un neuf millimètre, le pointant entre mes deux yeux. Ne comprenant pas ce qui se déroulait actuellement, je sentis de grosses gouttes de sueur dégoulinaient le long de mon cou et dans mon dos.


« –Écoute-moi bien sale gosse, je suis ton père, jamais je ne pourrai abandonner ta mère.

–Mais moi ce n'est pas la même chose, pas vrai ?

–C'est... il hésita un instant, Différent. J'ai fait d'énormes erreurs à l'époque, sache le.

–J'en fais partie ? Des erreurs je veux dire.

–C'est-à-dire...

–Bon... Maintenant peux-tu s'il te plaît ranger ton flingue ? »


Je le vis hésiter plusieurs secondes, son regard le trahissait mais avant que quelques choses ne se passent, la voix ferme de ma mère retentit dans tout le jardin. Du coin de l'œil je la vis, elle et ses magnifiques cheveux bicolores, s'approcher à vive allure de nous. Arriver à notre hauteur, elle baissa le bras de mon géniteur alors que je me relevai prenant mes jambes à mon cou, fonçant comme jamais dans la maison.

𝗣𝗟𝗔𝗬 𝗪𝗜𝗧𝗛 𝗙𝗜𝗥𝗘 •ᵐʰᵃ•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant