Le sang. Le froid. L'abandon.
Elle avait peur.
La nuit étoilée lui donnait l'espoir qu'elle devienne, un jour ou l'autre, comme les autres.
Son alter la démangeait. La grattait. L'affaiblissait.
Elle devait avancer, c'était la seule solution.
Pas de...
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« ... de la Fin. »
Les pleurs n'avaient pas cessé depuis son arrivée. Malgré la lame sous sa gorge, la petite fille aux courts cheveux violets tentait tant bien que mal de s'enfuir en gigotant dans tout les sens, accentuant les rires de sa détentrice qui n'attendait qu'une chose : me voir secourir l'enfant.
« -Je... Je veux voir C-Cú... geignit la petite à la voix bloquer par les sanglots, K-Kurumi... O-où est-t-il... ? Où est-ce que je suis... ? »
Alors que j'allais m'approcher doucement sans geste brusques, des pas se firent entendre dans mon dos, quelqu'un se rapprocher de nous. La respiration essoufflée arriva juste à mes côtés et je n'avais aucunement besoin de relever la tête, je savais pertinemment qui se trouvait près de moi.
« -Haruna... fit seulement Cú en restant à ma droite, Tout... Tout vas bien se passer...
-Tu avais beau nous avoir donné l'indication pour attaquer votre camp d'été, la voix d'Erina s'éleva sur le champ de bataille, j'ai quand même une certaine rancune par-rapport aux traîtres, un nouveau rire strident éclata alors que la lame entra lentement dans la fine peau de la petite fille, alors sache que ta charmante petite sœur va très vite connaître la douleur que tu aurais du recevoir. »
J'osais enfin tourner mon visage vers le traître aux cheveux bleus, mes yeux se baissèrent sur ses poings serrant comme jamais sa lance au couleur de mon sang. Je relevai mes pupilles vers son visage, la crispation qui tirait ses traits montrait bien son inquiétude. Il avait beau m'avoir voler mon premier baiser, il avait beau avoir menti à tout le monde, il avait beau avoir tous les défauts du monde je ne pouvais pas laisser sa petite sœur de six ans y laisser la vie. Il en était hors-de-question !
« -Et sachez qu'après son cas, je m'occuperai personnellement de vous trois, repris ma mère en soulevant la gamine par les cheveux sous les yeux effarés de Cú qui n'arrivait pas à bouger, et toi arrêtes de hurler comme une hystérique ou ta mort sera beaucoup plus rapide, petite merdeuse ! »
Je me positionnai prête à attaquer alors que Katsuki nous rejoignit quelque peu essoufflé. Même s'il me manquait ma main droite, je ne pouvais pas laisser passer ça. Mon katana levé devant moi était tout aussi prêt pour découper ma mère que moi je l'étais pour me venger. À son tour, Cú se mit en garde, tenant comme si sa vie en dépendait sa lance, le regard plus sombre que jamais et enfin Katsuki fit quelques étincelles avec ses mains, montrant que lui aussi en avait dans le ventre. Le moment était venu car ce n'était finalement que le début...
