MEU ABRIGO

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Salut les amis ^_^ J'espère que ça va.  Je voulais vous remercier pour les 1K et pour vos réactions plus qu'incroyables sur ce début d'histoire.

Attention : Ce chapitre comporte un passage un peu mature, rien de grave ni de trop détaillé pour l'instant, mais je préfère prévenir.

C'est également un chapitre qui me tient beaucoup à cœur, car il est intégralement écrit du point de vue de Ney ^^. Bref j'en dis pas
Plus, bonne lecture à vous x

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- Quand est-ce que tu me l'aurais dit ?

La brunette était appuyée sur le bar de sa cuisine, me scrutant de ses yeux brûlants de colère. Je me pinçai les lèvres avant de jeter un oeil au café qu'elle m'avait préparé et touillai pour y remuer le sucre.

- Quand m'aurais-tu donné l'occasion de te parler ? Soufflai-je, la voix légèrement éraillée.

Elle se contenta de me donner un haussement d'épaules en guise de réponse et vint s'asseoir sur sa table basse face à moi, un rhum à la main. Elle tapait du bout de l'indexe contre son verre avec rigueur et rapidité, ce qui ajouta un stress supplémentaire dont je n'avais pas besoin et me scrutait minutieusement, regardant chaque détail de mon visage, comme pour se l'imprégner une nouvelle fois.

Elle était en colère.

Une ride s'était formée au milieu de ses yeux, elle l'avait toujours eu lorsqu'elle était contrariée, et malgré la situation complètement folle, je la trouvais extrêmement belle.

Elle n'avait pas changé pour un sou, juste grandi. C'était devenu une femme aux formes généreuses et au visage éclatant qui me rendait fou. La culpabilité me rongeait, mais qu'aurais-je bien pu dire pour atténuer sa douleur ?

C'était trop tard.

- Je pensais que tu savais, répondis-je sur un ton étonnement calme.

- Et comment ?!

- Bah, les informations.

Elle passa sa langue sur ses lèvres, et secoua la tête timidement avant de se replonger dans mes yeux, gênée.

- Je.. balbutia-t-elle, je n'ai pas regardé une seule fois les informations te concernant.

Je pris une claque en pleine gueule, j'avais été persuadé du contraire. A contrario, j'avais passé trois ans à scruter ses moindres faits et gestes à travers la presse et ce, malgré la douleur. Je ne sus quoi répondre et me contentai de lever les épaules. Elle reprit, ayant retrouvé cet air furieux qu'elle abordait quelques secondes auparavant.

- Mais ça n'est pas une excuse. Tu comptais me mettre au courant par la presse en plus ? Tu n'as vraiment aucun respect pour moi.

Elle se leva et se mit a marcher dans toute la pièce, tel un robot.

- Je suis stupide putain, enchaîna-t-elle, qu'est ce que je parle de respect ? Évidemment que tu n'en as pas à mon égard.

Je posai la tasse de café sur la table et me levai à mon tour, agacé.

- Bien sûr que je te respecte menina ! C'est aussi pour ça que je ne te l'ai pas dit... Parce que.. Je sais que je t'ai fait du mal. Il était inutile que j'en rajoute une couche, non ? Je soupirai, le regard perdu entre les quatre meubles de son salon.