Neymar,
- Je ne savais pas que tu rentrais aujourd'hui.
Ma mère mourait d'envie de me sauter dans les bras et de m'embrasser comme elle le faisait toujours. Elle avait blêmi et dans son regard, je sentais une gêne relativement présente. Il en était de même pour ma soeur et Jota. J'avais envie de rire, tellement, que je dus me pincer la cuisse pour me retenir.
C'était ce qu'on appelait une entrée fracassante.
- J'ai match contre la Colombie je te signale, baragouinai-je avant de me servir dans le bol de chips posé sur la table. Et beh, vous n'êtes pas contents de me voir ?
Je m'approchai de ma mère encore assise et l'enlaçai avec tendresse.
- Bien sur que si mon fils, mais si j'avais su...
Elle marqua une pause lorsque je me détachai d'elle et jeta un regard à Eden devenue pâlotte à son tour.
– Tu parles d'Eden ? souris-je, pointant mon index sur la brunette, oh ne t'inquiète pas, on va bien.
Je m'approchai d'elle et lui lançai un clin d'œil avant de déposer mes lèvres au coin des siennes.
– Salut vous.
Elle se renfrogna et ses joues s'enflammèrent. Cette fois-ci je ne pus contenir un rire. Jota se leva après s'être raclé la gorge.
– Irmão, ça va ?
J'haussai les épaules.
– Tout va bien détendez vous, ricanai-je, je ne voulais pas vous déranger, je voulais juste vous faire une petite surprise. Mais si je dérange je m'en vais...
– On est... On est contents ! bafouilla ma mère mal à l'aise.
Ils l'étaient, je le savais, mais la situation était telle qu'ils ne pouvaient pas le montrer. Leur réaction était exactement comme je l'avais espéré, ce qui me rendit fou de joie.
– Tu as faim ? On commence à peine.
Eden s'était adressée à moi sans ne me regarder.
– Je ne voudrais pas m'incruster.
Je fis une moue des plus hypocrites, me retenant toujours d'exploser de rire.
– C'est trop tard pour ça, ricana ma soeur, aller vas chercher tes couverts.
Lorsque nous eûmes terminé, la brune s'éclipsa dans la cuisine pour aider ma mère pendant que j'allais dans le jardin taper la balle avec mon frère de cœur, sous le regard soucieux de Rafaella.
– Tu savais qu'elle était là ? se renfrogna-t-elle avec une pointe d'agressivité dans sa voix.
Je me pinçai les lèvres et acquiesçai lentement.
– Oui.
– Tu ne manques pas de culot mon frère !
– Quoi ? C'est encore chez moi ici je te rappelle, grognai-je.
– Ben techniquement non, répondit Jota sourire aux lèvres.
Je levai les yeux et jonglai avec le ballon.
– Ney, laisse la tranquille d'accord ?
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MEU ABRIGO
Fanfiction"Alors qu'elle commençait à se reconstruire, le fantôme de son passé refit surface" « Je ne serai plus jamais la même, et c'est uniquement de ta faute. » Il ne l'avait pas seulement aimé, il l'avait aussi complètement brisé. Cette histoire est bien...