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Attention, scène mature dans ce chapitre.
Si vous ne voulez pas lire, vous pouvez sauter le flash-back x

Flashback, 1er Novembre,

Neymar

J'ouvris les yeux difficilement, mon crâne tapant contre les parois de ma tête en effusion. J'avais tellement bu la veille que j'avais certains trous dans mes souvenirs qui reviendraient sûrement dans la journée. À sentir l'inconfortable matelas sur lequel je me trouvais, je n'étais pas chez moi. Une petite lumière sous une porte m'indiqua la sortie, je me faufilai hors de la chambre discrètement. Le froid caressa mon corps vêtu d'un simple caleçon, je grelottai, avançant surement. C'était un tout petit appartement, celui d'une fille. En une fraction de seconde je compris que j'étais chez elle.

– Salut toi, dit-elle enjouée.

Elle était assise sur son canapé et tapait bruyamment sur son ordinateur. Des petites lunettes carrées noires ornaient son visage.

– Salut Taís. Tu n'as pas vu mon téléphone ?

– Je l'ai branché ici, répondit-elle en pointant une prise près de la télévision, tu n'avais plus de batterie et je me suis dis que tu en aurais besoin.

– Merci c'est gentil. Je.. Vais y aller.

Elle détourna son regard de l'écran en ma direction.

– Quoi ? Mais tu viens à peine de te lever.

– Je sais, je suis désolé j'ai des tonnes de choses à faire, je suis déjà à la bourre, mentis-je.

Elle se leva et posa l'ordinateur sur sa table basse. Elle portait une robe de chambre fine, qu'elle laissa tomber au sol, dévoilant un corps totalement dénudé. Elle était mince, et sa petite poitrine dévoilait ses tétons roses, bien dressés devant moi.

– Tu ne veux pas rester ?

Je me raclai la gorge et fis un pas en arrière.

– Je suis désolé, vraiment, il faut que je m'en aille.

Elle s'approcha de moi tandis que je reculai encore et porta sa main à mon sexe.

– Tu n'as pas aimé cette nuit ?

J'avais beau creuser, je n'avais aucun souvenir du moment intime que nous avions partagé. Je me sentis horrible sur le moment, mais j'avais beau essayer, rien ne venait. C'était comme à chaque fois. Surement que j'avais assouvi mes besoins sur le moment, mais rien qui m'aie spécialement marqué.

– C'est pas.. ça, bafouillai-je, rongé par la honte.

Elle ne me laissa guère le temps de m'enfuir qu'elle s'agenouilla devant moi et baissa mon caleçon pour y découvrir mon membre tendu malgré moi. Elle l'engloutit d'une traite et commença les vas et viens avec sa petite bouche. J'haletai, émettant quelques gémissements qui l'incita à continuer.

– Ça te plait bébé ?

– Mmmmh.

Elle accéléra la cadence, caressant le bout de mon  intimité avec sa langue tout en l'enveloppant de sa main fermement. Je pris sa tête et l'accompagnai dans son geste jusqu'à ce que je sente que j'allais exploser.

– T'arrête pas, m'écriai-je, putain je vais t'en foutre partout.

– Mmh, vas-y, mmh j'aime ça.

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