36- Menino Sonhador

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(Regardez le début de la vidéo uniquement.)

2001, Sao Paulo,

– Neymar donne moi le ballon !!!!

– Non Eden, tu vas te faire mal et après ton père va me tuer !

– C'est parce que tu t'es fait de nouveaux copains à ton club que tu ne veux plus jouer avec moi ?

La petite fille s'éloigna du terrain pour se joindre  à ses amies qui dessinaient dans les tribunes.

– Pourquoi tu ne vas pas jouer avec ton amoureux ? dit une petite blonde concentrée sur sa maison de rêve.

– Je crois qu'il trouve que je suis nulle, et arrête Isa c'est pas mon amoureux hein.

– HE NEYMAR ELLE EST PAS NULLE EDEN C'EST LA PLUS FORTE !!! hurla Rosie entre ses mains pour faire écho, vas-y Eden montre lui que t'es la meilleure va lui piquer le ballon !

Eden ricana et retourna sur le terrain de ses deux petites jambes fines. Lorsqu'elle arriva, Neymar était de dos et jonglait avec son ballon préféré. Elle le poussa, il perdit l'équilibre et elle en profita pour lui voler avec son pied droit.

– Alors tu crois que je suis trop nulle pour toi ?

Neymar se renfrogna et souffla grossièrement.

– Mais Eden tu ne comprends pas, rala-t-il, je dois me préparer pour mon premier gros match !

– Je sais je suis pas bête hein ! Mais je peux t'aider moi. Tu as peur ?

– Non !!!

– Si tu as peur !

– Non !!!!

Exaspérée elle prit le ballon dans ses bras.

– Tu as le droit d'avoir peur Neymar, à ta place moi j'aurais peur, mais maman dit qu'on doit toujours surmonter ça et faire de son mieux. Il paraîtrait que ce soit ça notre véritable force.

– Je ne dois pas faire de mon mieux, je dois marquer, sinon je ne serai jamais pro, ça c'est ce que mon père dit.

———

2014, Sao Paulo, Brésil,
Neymar,

Nous allions bientôt atterrir. Eden leva sa tête de mon épaule et bailla lentement. Je ne réalisais toujours pas qu'elle était bel et bien à mes côtés, pourtant elle me rendait plus fort, plus confiant.

– On va arriver, lui soufflai-je, tu as fait un cauchemar non ? Tu as sursauté à un moment.

– Oui.. Mais quand j'ai ouvert l'œil j'ai vu que tu étais là, j'avais peur que ça ne soit qu'un rêve, avoua-t-elle tristement.

– Je suis là pretinha, je m'en vais nulle part.

Elle entrelaça ses doigts brûlants dans les miens et déposa ses lèvres sur mon cou, m'arrachant une vague de frissons le long de mon épiderme.

– J'ai envie de toi, murmura-t-elle tandis que je sentis mon sexe étouffer à l'intérieur de mon pantalon.

– On atterrit bientôt, répétai-je malicieusement, et je vais m'occuper de toi dès qu'on arrive.

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