Point de vue Valentin.
Je lui ai fait l'amour sur ce putain de balcon, enfin je l'ai baisé, elle était tellement bonne, belle, enfin, les deux à la fois. Je ne sais pas ce qui m'a pris de faire une chose pareille, c'est de sa faute aussi, elle n'a pas arrêté de m'envoyer des signaux toute la soirée. Elle ne me la pas dit ouvertement, mais je sais, que, c'est ce qu'elle voulait.
Et maintenant, mademoiselle s'est barrée, prétextant vouloir prendre l'air, elle est partie je ne sais où, et ça ne me rassure pas vraiment de la savoir toute seule au beau milieu de la nuit dans cette tenue de dingue, elle pourrait tomber sur je ne sais quel malade mental.
Lorsque nous sommes rentrés dans l'appart, les autres ne nous ont pas posé de question, ils semblaient au final, bien plus gênés que nous. Je sens néanmoins qu'il y a un putain de malaise, Chloé n'arrête pas de me dévisager et Anthony n'a pas besoin de parler pour m'exprimer ses reproches et la déception qu'il a, à mon égard.
Maxime quant à lui, joue au jeu de la vérité tout seul dans son coin, et vraisemblablement, il enchaîne les jokers.
Ca fait bien une demi heure maintenant qu'elle est partie, qu'est ce qu'elle fout bordel, je commence à sérieusement tourner en rond, comme un lion en cage. Je ne tient plus, je me lève, j'enfile ma veste et préviens les autres que je vais la chercher. Anthony me propose de m'accompagner, mais je décline son offre, je n'ai juste pas envie de l'avoir dans les pattes.
Chloé, tout autant inquiète que moi, m'indique que Justine va souvent se balader au parc qui se trouve à quelques centaines de mètres de là, je décide donc de ne pas perdre une minute et d'orienter mes recherches directement à cet endroit. Il est deux heures du matin, les rues sont désertes à cette heure ci. Je n'ai pas de mal à la trouver, lorsque j'arrive dans le parc, je la distingue immédiatement, me voilà soulagé, elle est assise sur un jeu pour enfant, une sorte de balançoire améliorée. Je suis dos à elle, elle ne me voit pas, je l'observe quelques instants avant de me manifester, ses cheveux au vent, elle est juste belle.
Je sors ma main de la poche de ma veste et la pose sans bruit, sur sa tête, elle sursaute, je lui ai fait peur, son corps tout entier se contracte sous l'effet de la stupéfaction qu'elle éprouve.
- Qu'est ce que tu fiches ici, t'as eu ce que tu voulais non ? Raille-t-elle.
- Je n'étais pas tout seul à le vouloir, il me semble.
Je m'assois sur la balançoire face à elle et l'observe dans le silence, son mascara à coulé et ça lui donne des faux airs de sorcière déguisée pour Halloween, elle est en colère.
- Pourquoi t'es là ?
- On ne sait jamais, tu pourrais tomber sur un type mal attentionné.
- Un type comme toi.
- Allez vient, on rentre.
- Rentre si tu veux, moi je reste.
- Je ne compte pas te supplier, si je te dis, on rentre, on rentre.
Je m'approche d'elle et l'attrape de force, d'abord, elle se débat en criant des noms d'oiseaux, puis fini par se calmer toute seule, je la soulève, elle enroule ses jambes autour de ma taille, ses mains entourent mon cou, je fixe ses prunelles noisettes et j'ai l'envie irrépressible de l'embrasser encore et toujours. J'écoute ce que me dicte mon cœur, peu importe si elle me rejette, et sans plus attendre, je pose mes lèvres sur son front et y dépose un baiser, puis un autre sur une de ses joues puis encore un autre dans son décolleté et termine ma course, avec rudesse sur ses lèvres rouges. Elle est sauvage et j'aime cette façon qu'elle à de tout le temps me défier du regard.
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Seule, face à lui
RomanceKidnappée, séquestrée dans un garage... Même dans mes pires cauchemars, je n'aurais jamais cru que cela puisse m'arriver à moi et surtout que ça chamboulerait ma vie à ce point. Mon ravisseur est une énigme et tout ce qui tourne autour de lui n'est...