Point de vue Justine.
Nous arrivons à l'intérieur de la boite, Chloé pousse un cri survolté ... au moins une à qui ça fait plaisir d'être là.
- Tu te souviens de la dernière fois, où on est venu ici toutes les deux ? Elle me demande en s'accrochant comme une sangsue à ma taille.
- Euh, c'était il y a au moins 50 ans.
Je n'ai pas remis les pieds dans ce genre d'endroit depuis des lustres, hormis l'épisode de l'Horizon, mais je préfèrerai ne pas revenir dessus. Les boites c'est plus trop mon truc, c'est trop bruyant.
Il y a beaucoup de monde, Chloé fait signe à un type qui nous rejoint, rapidement deux autres gars viennent vers nous. Elle était donc sérieuse quand elle disait qu'elle avait plein de potes à me présenter, ma meilleure amie qui me suit de près me chuchote à l'oreille :
- T'inquiète, on va bien s'amuser.
Je ne m'inquiète pas du tout, nous prenons place sur une epaisse banquette autour d'une petite table ronde, un des types tient un pichet de soda dans une main et une bouteille de whisky dans l'autre. Chloé fait rapidement les présentations arborant son plus joli sourire, j'essaye de retenir tous les prénoms.
Il y a Quentin, grand brun aux cheveux légèrement bouclés, Maxime, de taille moyenne, il a les cheveux blonds qui tirent sur le roux et le visage rempli de tâches de rousseur et le troisième c'est Anthony...châtain, de taille moyenne, les yeux clairs.
- Voici la plus belle, les gars, je vous présente ma meilleure amie, Justine.
Tout le monde se met à crier en chœur, salut Justine...J'ai l'impression d'être aux alcooliques anonymes à une de ses réunions de présentation.
Je murmure à l'oreille de ma copine :
- C'est qui ces types ?
Chloé se met à rire à gorge déployée...
Qu'est ce qu'il y a de si drôle ?
J'ai désormais quatre paires d'yeux focalisés sur moi. Je lui donne un léger coup de pied sous la table, j'ai parfaitement compris son manège, c'est flagrant, elle va essayer de me caser avec l'un d'eux. Elle me regarde avec un immense sourire et je peux lire sur ses lèvres :
Lâche toi...
Mon regard vire vers Anthony qui est à côté de moi, il me regarde comme ci j'étais un objet, en sirotant son verre, dieu sait ce que Chloé lui a raconté avant qu'on arrive, sûrement quelque chose du style :
Si tu pouvais changer les idées de ma copine et faire en sorte qu'elle oublie son salopard d'ex...
L'ambiance est bon enfant, Quentin et Chloé ont l'air très proche, ils se mangent du regard, je paries que c'est lui le footballeur qu'elle fréquente depuis quelques temps.
Je discute avec Anthony qui s'avère être très sympa, il m'apprend qu'il pratique également le football comme ses deux autres amis, bingo en plein dans le mille, Quentin est donc bien ce petit ami sportif dont elle n'arrête pas de vanter les mérites. Il m'explique qu'ils viennent régulièrement dans cette boite finir la soirée après avoir remporté un match.
Nous buvons quelques verres, Anthony m'apprend qu'il est dans la même situation que moi, sa copine, Lucie la quitté après huit années de complicité pour son prof de fitness plus jeune et plus musclé que lui, il se livre avec une rapidité déconcertante. Je suis furieuse contre Chloé qui n'a omis aucun détail de ma triste vie. A en juger par ses réflexions.
Celle ci se lève pour rejoindre les toilettes, je m'empresse de la suivre.
- Alors tu le trouves comment ? Me demande-t-elle, un rictus de satisfaction aux lèvres.
- Il est charmant, mais...
- Je le savais, je le savais. Me coupe-t-elle.
- Chloé, je ne suis pas venue là, pour me trouver quelqu'un.
- Si tu veux te sortir définitivement Théo de la tête, Anthony est ce qu'il te faut, je le connais bien il est sympa, intelligent et très mignon, il est pour toi, fonce.
- Non je te dis, tu m'emmerdes à la fin.
Sur ces belles paroles, je bougonne dans mon coin et retourne finir le reste de la soirée en compagnie de ses amis.
- Tu danses ? Me demande Anthony.
Pitié non, j'ai vraiment pas la tête à ça ...
- Non merci. Je lui réponds, le plus poliment possible.
- Allez viens, juste une seule. Il me prend la main et m'emmène sur la piste de danse où Chloé et Quentin s'en donnent à cœur joie.
C'est vraiment le comble. Je fulmine, je peste intérieurement et tente de protester mais avant même de m'en rendre compte, je suis déjà encerclé dans ses bras, bon j'adore cette chanson, ca aide plus facilement à faire passer la pilule. Il m'offre une danse très collée serrée, dont je me serai bien passé, tandis que l'une de ses mains arrête sa course sur mon rein, forçant mon bassin à se plaquer contre lui, je m'efforce de garder une distance respectable entre nous mais il n'est pas de cet avis, pire qu'un chien en rut, ma parole.
- Chut, chuchotent ses lèvres au creux de mon oreille.
Il manquait plus que ça.
Je ferme les yeux essayant de me laisser aller sur cette musique que je trouve c'est vrai, d'une extrême sensualité, dans les bras de cet inconnu, je passe mes bras autour de sa nuque transpirante, ses doigts m'effleurent le cou. J'essaye de chasser les images de Valentin qui reviennent sans cesse, sa bouche sur la mienne, ses caresses, je repense à nos baisers enflammés, je repense à l'autre nuit lorsque nous avons fait l'amour, je frissonne le souffle court. J'ai chaud, terriblement chaud et j'ai honte de penser à Valentin alors que je suis dans les bras d'un autre homme.
Oh mon dieu ! Je crie intérieurement.
Je souffle avant de vivement m'agripper à la chemise d'Anthony.
Je le ramène vers moi avec une force inébranlable et tente de me cacher derrière sa carrure de sportif, tout en lui souriant.
- Qu'est ce qui t'arrive, tu as vu un fantôme ?
- Non...Pourquoi ?
Merde, il m'a vue, j'en suis certaine, et dans les bras d'un autre, j'ai les joues en feu et je culpabilise comme une dingue, alors qu'on n'est pourtant pas ensemble lui et moi, enfin pas officiellement ou alors je suis pas au courant... C'est une blague, il arrive droit sur nous, mince alors, qu'est ce qu'il compte faire ?
Il s'arrête net, on dirait un robot, il se plante à notre hauteur et tend sa main à Anthony, ce dernier me relâche, je m'écarte comme ci je venais de me brûler. Je n'ose pas le regarder, je penche la tête sur le côté.
- Hey salut, Valentin, ça va vieux ? On t'a attendu, pourquoi t'es pas venu au match ?
Je n'y crois pas, ils se connaissent ...
Quentin et Chloé arrivent sur ses entrefaites, Valentin sert chaleureusement la main de Quentin et fait la bise à Chloé.
- Salut beau Brun. Dit Chloé, en s'adressant à Valentin.
Oh my god, Il connaît Chloé aussi ...
- Excusez moi, je reviens tout de suite.
Je m'éclipse l'air de rien, prise d'un sentiment de panique, à la limite de la crise d'angoisse, je pars m'isoler dans les toilettes, ça fait bien quinze minutes que je suis assise sur l'abattant des WC à fixer la porte, je vais rester là jusqu'au petit matin, ni vue, ni connue.
Ce que je peux être conne, pas plus tard que cet aprèm il m'a embrassé et maintenant il me trouve dans les bras d'un autre en train de danser, et quelle danse. Il doit penser que je suis comme ces garces qu'il fréquente.
Non non je ne veux pas qu'il ai cette image de moi. Je ne suis pas comme ça.
Finalement je retrouve un peu de bon sens et me résigne à sortir, après avoir frôlé la crise de tétanie. Je me recoiffe et me passe de l'eau sur le visage avant de rejoindre les autres, je m'installe auprès d'eux sur la banquette et immédiatement j'ai le droit au regard inquisiteur de Chloé qui me balance un : "Mais qu'est ce que tu foutais ? Des plus discret". Valentin discute avec son ami de droite, il ne m'a pas regardé une seule fois, il fait la gueule c'est certain, il doit m'en vouloir.
- Je le fixe, les yeux écarquillés :
Oh la vache, qu'est ce qu'il est sexy...
Ses yeux paraissent plus vert que d'habitude, ses cheveux son légèrement humide, il porte un polo manches longues style décontracté, et je peux sentir d'ici son parfum aux notes poivrées.
Je reprends ma place à côté d'Anthony qui se rapproche immédiatement de moi et me lance un sourire taquin, pendant que Maxime parle du match avec Valentin, celui ci lui raconte comment il a réussi à se frayer un chemin jusqu'aux cages de ses adversaires avant de mettre un spectaculaire but de la tête à la quatre-vingt huitième minutes, qui a permis à son équipe de remporter le match par un / zéro.
Anthony me parle de son amitié avec Quentin, Maxime et Valentin, il me raconte comment ses quatres garçons sont devenus inséparables. Je tends une oreille attentive, qui sait, c'est peut être le moment d'en savoir davantage sur Valentin. Tandis que Chloé, me snobe totalement et ne se gêne pas pour embrasser langoureusement son nouveau petit copain sous nos yeux.
Je tourne la tête vers Anthony :
- Alors dit moi, comment vous êtes vous rencontrés tous les quatres ?
- On s'est retrouvé dans le même foyer, on a commencé à jouer au foot ensemble pour tuer le temps. M'explique-t-il, sous le regard sombre, trop sombre, de Valentin.
- Un foyer ? Demandé-je, en plissant le front.
- Mon père purge sa peine en prison et ma génitrice est une junkie, elle ne s'est jamais occupée de moi, les parents de Quentin ont péris dans un incendie. Max n'a connu que sa mère, décédée d'un cancer du sein, lorsqu'il avait tout juste 8 ans et Valentin a perdu ses parents dans un tragique accident de voiture.
Je tombe des nues, je manque de m'étouffer avec mon cocktail et laisse échapper un petit cri d'horreur. Je le fixe quelques secondes, les larmes me montant aux yeux, choquée.
- Ca va ? Me demande Anthony, en tapotant dans mon dos. Je m'excuse pour ma franchise. Me dit-il, un peu gêné...
En guise de réponse, je lui souffle à l'oreille :
- Et bien moi, mes parents m'ont abandonnés à la naissance et j'ai été adoptée.
Il recule la tête de quelques centimètres, me regarde dubitatif, puis me fait un petit sourire avant de rire à ma blague foireuse, sauf que ce n'est pas une blague. Je ne veux pas rentrer dans les détails, je ne lui en dis pas plus.
Il continue son récit, je sais que c'est ni le moment, ni l'endroit pour parler de ça, mais je vois là, la seule vraie opportunité d'apprendre à connaitre Valentin et même si ce n'est qu'à travers le regard d'un de ses meilleurs amis, je suis preneuse.
La scène est surréaliste, on est au beau milieu de la nuit dans une boite avec de la techno plein les oreilles, Chloé est avachie sur Quentin, Valentin et Max font un concours de celui qui descendra le plus de shot et Anthony semble de plus en plus détendu. Il se confie sur son enfance douloureuse.
- On n'a pas eu une vie facile tous, c'est vrai, mais grâce à notre forte amitié et à notre passion commune pour le foot, on peut dire qu'on s'en est pas trop mal sorti ...à par Valentin, pauvre vieux, sur qui le sort s'est acharné.
Et là, je comprends qu'Il doit sûrement vouloir parler de là mort de Raphaël.
Ces parents plus son frère, en effet ça fait beaucoup.
Je déglutis à l'écoute des confidences d'Anthony, il se livre avec une facilité déconcertante, c'est malsain je sais, mais je profite de la situation pour lui poser des questions au creux de l'oreille.
- Valentin c'est qui ? Le questionné-je, faisant mine de ne pas encore savoir qui est qui.
- C'est le beau gosse en face de toi, celui qui nous a rejoints après. C'est mon meilleur pote. Mais dit moi, je vais te faire fuir, si je continue à te parler de chose aussi déprimante... Parle moi plutôt de toi ...je parie que tu bosses avec Chloé à l'agence ?
- Je suis une grande consommatrice de voyage, c'est vrai, mais non, je ne travaille pas avec Chloé...
- Laisse-moi deviner, tu es une jeune avocate fraichement diplômée.
- Perdue !
- Professeur de Zumba alors.
Professeur de Zumba ?
Je secoue la tête les dents serrées :
- Perdue, essaye encore !
- Je donne ma langue au chat.
- Je suis... je suis... journaliste.
- Journaliste, journaliste, une vraie journaliste ?
- Oui ben journaliste quoi ...
Anthony se met à rire, et je rie à mon tour.
- Et toi, tu fais quoi ?
- Tu veux dire, à par jouer au foot ? Je suis éducateur sportif. Je m'occupe de jeunes en échec scolaires, j'aime beaucoup mon métier.
- C'est sûr c'est chouette. Dis-je, bêtement faisant mine de m'intéresser à lui. Et tes amis, ils font quoi ?
- Quentin est projectionniste au Pathé, Max bosse dans un garage et Valentin est rentier, il n'aime pas trop quand j'emploie ce terme, mais c'est la vérité ...il n'a pas besoin de bosser. Chuchote-t-il.
Rentier ?
J'avais plus ou moins deviné qu'il ne travaillait pas, ça m'a d'ailleurs, dès le début, interpellé, maintenant tout devient clair, je comprends qu'il à du percevoir de l'argent suite à l'accident de voiture de ses parents et ensuite à la mort de Raphaël. Peut être même que mon père lui a fait un gros chèque pour acheter son silence. Cette idée me rend malade.
Cette conversation devient de plus en plus anxiogène, je tente de plaisanter avec une petite blague sur les Belges, pour détendre l'atmosphère mais personne ne semble comprendre mon humour, à par Maxime qui à probablement 5 grammes d'alcool dans le sang. Valentin, lui, me regarde de travers. Il ne craint pas de rire, je ne l'ai jamais vu sourire, pas même une seule fois.
- Ils font quoi au juste Maxime et Valentin là ?
- Ils se mettent minables...
- Ca leur arrive souvent de faire ça ?
- Ouais enfin surtout Valentin qui a un tempérament auto destructeur, il alterne les conneries, filles, alcool, joint et peut être même drogue, je le soupçonne de prendre des merdes.
- Et le foot dans tout ça ?
- Il vient de moins en moins aux entraînements et il n'est même pas venu au match cet aprèm, pourtant c'était un match super important, il avait promis qu'il viendrait, il est bizarre en ce moment. C'est mon meilleur ami, et ça me désole de le voir agir comme un enfoiré avec les filles, avec tout le monde en fait.
- Qu'est ce que tu veux dire par là ?
- On dirait que c'est devenu un jeu pour lui, en quelques mois Il s'est tapé toutes les filles de la ville et passe la plupart de son temps à boire tout seul ou dans des clubs de striptease. J'arrive plus trop à le comprendre.
Un jeu ? Si seulement il savait, il est bien loin du compte...
Je roule des yeux mais n'émet aucun commentaire. Je soupire en laissant tomber ma tête entre mes mains. Mon corps se contracte sous l'effet de la stupéfaction que j'éprouve. C'est pire qu'un plongeon sur la banquise.
Je ne suis plus dans la capacité de répondre quoi que ce soit, mon visage doit être à l'heure qu'il est, en phase de décomposition. Je comprends aisément que toutes mes craintes au sujet de Valentin sont fondées. Au final, à quoi bon s'entêter de vouloir avoir de l'importance à ses yeux, vraisemblablement personne ne compte pour lui. Il n'est pas prêt pour une quelconque relation, ce baiser échangé cet après midi, ne signifie absolument rien... Je suis une proie facile pour lui, il a compris qu'il obtiendrait tout ce qu'il veut de moi.
J'ai les oreilles qui saignent d'entendre de telles horreurs, je ne sais pas ce que je suis censée ressentir, du dégout, de la tristesse, de l'agacement, de la haine ? Peut être bien un mélange de tout ça. Je crois en avoir assez entendu, ça m'apprendra à jouer les curieuses.
Chloé me fait un petit signe, je change de place et m'installe à ses côtés, tandis que Quentin se lève et prend ma place à côté d'Anthony. Je sirote mon cocktail de fruits l'air de rien, ignorant la douleur qui me tord les entrailles.
Et comme ci ça ne suffisait pas Valentin a décidé de m'achever en me jetant des regards empoisonnés de l'autre côté de la table, son regard perçant que je commence à connaître, reste impénétrable, indifférent, désinvolte.
Quentin me lance un sourire et semble subitement s'apercevoir que je suis là...
- Bon Juliette, Chloé est restée assez évasive à ton sujet, que fais tu dans la vie ?
- C'est Justine ! S'écrie, Anthony. Et elle est Journaliste, répond-il à ma place.
Valentin se tourne aussitôt vers celui-ci et lui jette un regard mauvais que je suis sûrement la seule à avoir remarqué.
- Sympa, et tu bouges un peu ou tu restes sur Bordeaux ?
- Je débute seulement, mais j'ai déjà eu la chance de partir en Islande fin janvier.
- En Islande ? Répète Anthony, tiens sacré coïncidence, Valentin était en Islande aussi fin janvier, si ça se trouve, vous vous êtes vus. Dit ce dernier, l'air songeur.
Le silence s'installe, je sens mes joues s'empourprer, je relève la tête vers Valentin, son regard est braqué sur moi.
Hey ho Apollon, la prochaine fois préviens moi de me taire ...
Je me racle la gorge consciente du malaise.
- Eh bien les amis, je crois qu'il est temps pour moi de vous laisser, je suis très contente d'avoir fait votre connaissance.
- Déjà, s'exclame Chloé, il est à peine 3 heures. Dit-elle, déçue.
- Je suis crevée, j'ai eu une dure journée.
- Mais, comment est ce que tu vas rentrer ? Me demande-t-elle.
- Je vais prendre un taxi.
- Sûrement pas, je vais te raccompagner. Intervient Anthony.
Je me lève, Anthony se lève et Valentin se lève également, ce dernier prend la parole :
- Antho, tu ne veux pas me ramener chez moi, je suis complètement claqué, on passera récupérer ma caisse demain.
- Euh ouais, réponds Anthony, hésitant une fraction de seconde.
- Ça te pause un problème ? Demande Valentin, une lueur de défi dans le regard.
- Non pas du tout, je suis surpris, d'habitude ce n'est pas vraiment un problème pour toi de conduire en état d'ivresse.
- J'ai plus que deux points sur mon permis, alors faut que j'assure mes arrières.
- Ok, comme tu voudras, vieux.
Les deux amis semblent s'être mis d'accord, j'embrasse Chloé qui me glisse à l'oreille :
- Coquine, tu pars avec les deux plus beaux mecs de la soirée.
Je n'en demandais pas tant...
Je fais un signe de la main à Maxime et Quentin, puis nous quittons la boite, Valentin monte à l'avant du Véhicule et moi je m'assoie derrière. Valentin semble avoir chamboulé les plans d'Anthony qui je pense, aurait aimé se retrouver en tête à tête avec moi, ça m'arrange quelque part qu'on ne soit pas que tous les deux. Anthony propose qu'on dépose Valentin en premier, j'interviens en disant que je n'habite pas très loin de la boite et donc qu'il serait plus logique de me déposer en premier. Une nouvelle fois, Anthony paraît déçu.
Nous arrivons devant le château, je sors de la voiture et me dirige vers le portail.
- Attends Justine, je n'ai même pas ton numéro de portable. Me crie Anthony, à travers la fenêtre de la voiture.
- Tu n'auras qu'à le demander à Chloé.
Hors de question que je lui file mon numéro, et puis quoi encore ...∞
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Seule, face à lui
Roman d'amourKidnappée, séquestrée dans un garage... Même dans mes pires cauchemars, je n'aurais jamais cru que cela puisse m'arriver à moi et surtout que ça chamboulerait ma vie à ce point. Mon ravisseur est une énigme et tout ce qui tourne autour de lui n'est...