Distance

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- PDV Taehyung -

« Tu es sûr de vouloir le faire Taehyung ? »

Sa voix me montrait bien son inquiétude. Je savais qu'il était inquiet à mon sujet. J'esquissais un sourire pour lui montrer que j'allais parfaitement bien. À vrai dire... Parfaitement n'est pas le bon terme. Je suis tout aussi effrayé que le début de mon kidnapping. La voix de cette Heejin me hantait encore l'esprit. J'avais bien du mal à me débarrasser de son fantôme. C'est pourquoi je voulais qu'il me touche. C'est aussi pourquoi mes mains se dirigeaient autour de son cou nu et si chaud. Je n'étais qu'à quelque centimètre de lui et pourtant sa chaleur effleurait mes avant-bras. J'ai tellement désiré cette douce chaleur qui me touche enfin. Elle est enfin là près de mon corps tout tremblotant. Mes bras se nouèrent autour de son col et alors que son regard était attiré par le mien je le fis approché vers mes lèvres pour lui dérober un baiser remplit de tendresse.

Son être, sa chaleur, sa personnalité mais surtout son amour. Je voulais tout de lui. Mon but était d'oublier ce mauvais souvenir et le noyer dans l'amour que je porte pour Jungkook. Je désirais qu'il me réconforte et qu'il me recouvre de ses baisers. Je voulais lui offrir tout ce que j'avais. En frôlant la mort j'eus plein de regret. Beaucoup de chose me sont arrivés. Beaucoup d'erreurs j'ai engendré. Mais surtout beaucoup d'amour je voulais lui donner. Si je pleurais maintenant Jungkook ne voudra jamais me faire l'amour. Il penserait que je me force alors que je n'ai qu'une envie c'est de m'offrir corps et âme à lui. Il était au dessus de moi. Ses lèvres répondaient à mon baiser. Il mouvait ses croissants de chairs contre les miens. Tendre, doux... C'était tout simplement exquis.

Il voulait approfondir le baiser mais je sentais qu'il se retenait. Il était inquiet au sujet de mon état. Or je ne voulais pas de cette inquiétude. Je voulais qu'il me baigne d'amour. Le bout de sa langue frôlait parfois la surface de mes lèvres. Il n'arrivait toujours pas à se décider. Je décidais donc de prendre la relève et lui donnais accès à ma cavité buccale. Je resserrais ma prise et le serrais contre moi alors que ma langue vint chercher sa partenaire. Il était sûrement surprit par ce geste audacieux mais son sourire contre mes croissants de chairs prouvait qu'il était charmé par mon audace.

Il ne se laissa pas prié et ainsi notre baiser s'intensifiait. Ses muscles se serraient sous l'impulsion de son geste. Ma main glissa sur son cou. Je pouvais sentir à travers elle sa jugulaire. Son corps était tout simplement magnifique ! J'adorais le toucher. Des bruits sourds remplirent la pièce. Nos respirations restaient saccadées et irrégulière. Nous ne voulions pas nous détacher de l'autre. Notre baiser nous liait en un seul point. Sa langue jouait avec la mienne. Deux joueurs qui se battaient pour une victoire. Un combat plein d'embuche et de maladresse. Je le laissais finalement me dominer. Après tout je ne pouvais pas gagner contre lui. Cette fois-ci il bougea son visage de gauche à droite baisant mes lèvres des siennes. Un filet de salive reliait encore nos bouches lorsque ses croissants de chairs se séparèrent des miens. Boursouflées, rouges et scintillantes mes lèvres paraissaient bien différente.

« Tu embrasses bien... Soufflais-je.»

Un sourire s'échappa de ses lèvres et après s'être mordu la lèvre inférieure il répliqua :

« Merci mais je peux beaucoup mieux faire... »

Sa main descendit le long de mon torse alors que je pouvais sentir sa peau contre la mienne. Sa paume s'était déjà réfugiée en dessous de mon haut. Il savait vraiment comment mener ce genre de situation. J'étais presque triste de voir à quel point mon petit ami était un expert dans cette matière. Mais tout ce que je pouvais penser pour l'instant c'était qu'il me fasse sien ici et maintenant.