Une orpheline du nom d'Eden se fait adopter quelques jours après le décès de sa mère, par un chanteur mondialement connu Jean-Philippe Smet, alias Johnny Hallyday. La vie de la petite Eden bascule le jour où le rockeur vient la chercher pour l'accu...
-Seulement ce soir alors. Allez, pousse-toi ouistiti !
Il rigola avant de se décaler de son lit. Je m'allongeais et il prit place sur mon ventre.
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Sa tête était placée pîle sur mon cœur et en un rien de temps, il s'endormit. Tous les bébés adoraient poser leur oreille sur la poitrine de leur mère pour entendre ses battements de cœur et je le laissais souvent faire ça, au grand damne de Ken. Il ne cessait de répéter que Riwal était devenu mon chouchou et que je l'oubliais. Il était jaloux de son fils quand même. Mais j'aimais bien ce petit côté là de lui. Et en plus, côté positif, je pouvais jouer avec les petites bouclettes blondes de mon fils. Oui, Ken me laissait aussi mais pas tout le temps.
Alors que je m'endormais, mon téléphone sonna. Je sursautais avant de décrocher rapidement pour ne pas réveiller Riwal. Qui pouvait bien m'appeler à cette heure-là ?
-Allô ? Dis-je encore un peu dans les vapes.
-Bonsoir Eden, c'est Eddy. Excuse-moi de te réveiller à cette heure.
-Non, c'est rien, annonçais-je en comprenant qu'il s'agissait d'Eddy Mitchell. Qu'est-ce qui se passe ?
-Faut que tu viennes le plus rapidement possible. C'est... c'est bientôt la fin.
-J'arrive ! M'exclamais-je les larmes aux yeux après un certain temps de silence.
Je me levais doucement pour ne pas réveiller mon fils puis sortis de la chambre. Je me précipitais dans la chambre parentale, où Ken venait juste de rentrer de l'enregistrement de ses musiques.
-Je dois aller chez mon père, dis-je en essayant de garder mon calme mais j'échouais.
-Qu'est-ce qui se passe ?
-Il... c'est bientôt la fin, expliquais-je en enfilant rapidement des vêtements.
-Oh... Tu veux que...
-Non, reste avec Riwal. Je l'ai mis au lit. Il devrait dormir jusqu'à demain matin. Je ne sais pas quand je vais rentrer.
-Ne t'inquiète pas, je m'occupe de tout. Vas-y !
-Merci Ken, dis-je en enfilant mon manteau, mes baskets et en prenant mes clefs. Je t'aime.
-Moi aussi, dit-il en m'embrassant avant que je ne sorte.
Je courus en direction de ma voiture et montais dedans. Je démarrais au quart de tour direction Marnes-la-Coquette. Après vingt-cinq minutes de trajet, j'arrivais à destination. Carl était là pour m'ouvrir la grille. Je le remerciais avant de me garer rapidement et courir en direction de la maison. Il y avait déjà plusieurs personnes de présentes dont Laeticia et plusieurs de ses amis. Mais je ne remarquais nulle part David et Laura.
