𝑨𝒄𝒉𝒆𝒕𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝑷𝒓𝒊𝒏𝒄𝒆

Chapitre 29

PDV de Kathleen :

Depuis plusieurs jours, je déprime dans ma chambre, de plus en plus affaiblie. Je ne sort plus, je ne parle plus à personne, je reste enfermée dans ma chambre sans envie d'y sortir. Pour aller où de toute façon puisque le seul lieux où j'aimerai aller et qui me rendrai heureuse se trouve à des centaines de kilomètres de moi et que j'ai interdiction formelle d'y retourner sous peine d'attirer des ennuis à Karic. Alors je ne sort pas, et ne mange presque plus car même si j'ai promis au Karic imaginaire que je garderai espoir, je ne vais pas pour autant mieux puisque le vrai n'est pas avec moi et que je n'ai pas de garantis au sujet de ce fameux espoir qui grandis de jour en jour. Après tout, ce n'était qu'un mirage, le fruit de mon imagination débordante et rien de plus. Mais je ne sais pas, j'ai la sensation que ce qu'il m'a dit est vrai. Que ce que mon esprit à voulu me faire comprendre par cette apparition est véridique. Je devrai garder espoir car une chose merveilleuse pourrait arriver d'ici peu. Alors j'attends qu'elle se manifeste au plus vite car je peine à rester optimiste ses derniers temps. J'espère juste qu'elle ne tardera pas trop...

C'est à ce moment qu'une violente nausée me prend. Je cours jusqu'au toilette et vomis à l'intérieur. Heureusement mes cheveux étaient attaché, donc il n'y a pas de problème qu'ils puissent tomber dans les toilettes remplis de mon reflue gastrique. Rien qu'à cet image, mon estomac se révulse et une deuxième vague frappe. Je ne comprend pas ce qu'il m'arrive car avec tout se que j'ai mangé ces derniers jours, soit vraiment pas beaucoup, je ne peu pas faire une intoxication alimentaire maintenant, surtout que la dernière fois c'était hier soir alors que nous sommes dans l'après-midi. En ce qui concerne une éventuelle gastro-entérite, je ne pense pas que se soit ça non plus, mais je préfère l'avis d'un spécialiste en la matière afin de diagnostiquer ce que j'ai vraiment.

Après m'être essuyé la bouche et rincé la gorge à l'aide d'eau du robinet, j'attrape le combiné du téléphone et compose le numéro du médecin en qui j'ai une totale confiance pour ne pas dévoiler à ma famille ce que j'ai pendant l'auscultation. Il s'agit de ma plus vielle amie, le docteur Carène Adams. Elle fait parti d'une grande famille anglaise, très proche de la mienne et c'est comme ça que nous nous sommes rencontré étant petite fille. Depuis nous échangeons souvent par message et téléphone mais nous n'avons pas souvent l'occasion de nous voir entre son boulot qui lui prend une grande partie de son temps et mon statue de princesse surbookée par les différentes réunions, balles, soirées cocktails pour une œuvre caritative, et tellement d'autres choses encore, ainsi que la surprotection de mon père. Il l'était déjà avant mais maintenant s'en ai devenu étouffant, invivable tellement que j'ai faillie mettre fin à mes jours il y a plus d'une semaine déjà. Alors cette, peut-être, gastro servira à quelque chose et m'aidera à revoir une amie qui pourrait me faire du bien en ces temps difficiles. Je compose ensuite son numéro puis attend qu'elle décroche. Ce qui ne dur pas très longtemps...

- « Allo ? Kate c'est toi ? » m'interpelle mon amie à travers le combinait, d'un voix anxieuse mais ponctué de joie.

- « Oui c'est moi Carène... mais je n'ai pas trop le temps de parler. Je ne me sent pas très bien et j'aurai besoin de ton avis de médecin pour déterminer ce que j'ai attrapé comme maladie s'il-te-plais. Mais ne t'inquiète pas, je peux venir à ton cabinet sans problème. Enfin si tu as du temps à me consacrer aujourd'hui... ? » déblatérai-je à la hâte après un petit raclement de gorge afin de retrouver une intonation de voix presque identique à celle de d'habitude, car ça fait plusieurs jours que je n'ai pas ouvert la bouche.

Je sais que mes conversations sont écoutés alors il ne faut pas trop j'en dise trop.

- « Oui bien-sur que j'ai du temps libre pour toi ma belle. Tu peux venir dans une heure, le temps que je reporte des rendez-vous ? Ensuite nous parlerons de se qu'il t'arrive. Ça te va ? » m'affirme Carène avec sincérité et inquiétude, car elle est au courant, comme la moitié du monde, que j'ai été enlevée il y a de cela deux mois.