Aujourd'hui est un jour spécial pour des milliers d'Anglais, mais surtout pour ma famille et moi car c'est le jour où ma mère, la reine Victoria II De Villiers, est venue au monde cinquante-deux ans plus tôt. Je suis heureuse et j'ai hâte d'être à ce soir puisque je lui ai prévu un petit cadeau surprise qui j'en suis sûr, va lui plaire. Mais avant tout, j'ai pour mission de l'éloigner un peu du palais, où se déroulera l'éventement, afin que tous les préparatifs se fassent en toute sérénité, sans risque qu'elle tombe dessus par hasard au détour d'un couloir. Bien entendu, elle se doute comme chaque année qu'une cérémonie en son honneur est orchestrée, mais à chaque année, c'est le même scénario qui se passe pour au final être totalement dissociable de l'année précédente. C'est vraiment une chose qui nous tient à cœur avec mon père, le roi Alexander I De Villiers, et jamais au grand jamais nous ne le délaceront. Alors le programme pour aujourd'hui est le suivent : faire un maximum d'activités reposantes et relaxantes pour que le soir venu, elle rayonne de bien-être. Voici ma mission et j'ai bien l'intention de la réussir haut la main !
Nous commençons par un bon petit déjeuner dans un très chic restaurant nouvellement ouverts au centre-ville : le Divine. Il est très grand, sur trois niveaux totalement ouvert les uns aux les autres, accentuant cette impression d'immensité. Le premier commence au niveau de la mer alors que le seconde s'enfonce de quelques mètres dans le sol, relié au premier par une grande rangée d'escalier en bois massif de cinq marches. Le troisième est quand à lui en amont du premier, s'élevant de quelques mètres par deux escaliers en colimaçon, de part et d'autre de la pièce, du même matériel que les précédents, finissant en rampe de balcon pour ce troisième et dernier niveau. Les murs tapissés de dorures, de dessins ressemblant très portraits à de la broderie, immaculée d'un blanc scintillant, nous donnent presque le tournis mais jouent tout de même un rôle très important dans le charme mi-ancien mi-contemporain du décor. Son plancher est recouvert d'un magnifique parquet en chêne faisant toute la surface de cette gigantesque salle tout en contrastant avec les murs plus clairs et raffinés. Pour la touche finale, de majestueux lustres en cristal surplombent l'intégralité du restaurant l'éclairant de leur lumière douce et chaleureuse. L'ensemble est juste sublime !
Un serveur un tantinet stressé par notre présence, est venu nous attribuer une table dans un carré VIP, au troisième niveau, à l'abri des regards indiscrets, surtout des paparazzis. Ceux-ci ne ratent jamais une occasion pour prendre leur cible en photo dans des positions très peu avantageuses pour faire la « Une » des journaux à potins avec un gros titre du genre : La princesse qui nous dévoile un peu de son corps ! Beurk ! Je l'imagine déjà et j'en frissonne rien qu'a cette simple pensée déplaisante.
Nous nous installons alors, puis commençons à discuter de tout et de rien, comme le déroulement du reste de cette journée par exemple. Au bout de quelques minutes, le serveur revient pour nous présenter les cartes du menu spécial petit-déjeuné, qui soit dit en passant est époustouflant avec toute cette diversité de plats qui s'offre à nous. Déjà mon estomac émet un bruit disgracieux, signe qu'il serait temps de passer commande...
– Je vais vous prendre un verre de jus d'orange frais pressé, des viennoiseries, du pain perdu et des œufs brouillés s'il vous plaît Monsieur, demandais-je poliment, le sourire aux lèvres.
– Hé bien ma chérie, tu as un appétit d'ogre ce matin ! S'exclame ma mère en me faisant lever les yeux au ciel tout en esquissant tout de même un sourire en coin. – Je vais vous prendre la même chose que ma fille sauf les viennoiseries, nous nous les partagerons, et avec un café bien noir s'il vous plaît Monsieur, reprit-elle en me désignant un clin d'œil malicieux car elle sait très bien que je déteste l'odeur du café.
– Très bien, je reviens vous servir en personne une fois que vos commandes seront prêtes vos majestés, dit-il avant de nous accorder une révérence un peu maladroite tout en reculant, car on ne tourne jamais le dos à un monarque.
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𝑨𝒄𝒉𝒆𝒕𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝑷𝒓𝒊𝒏𝒄𝒆
RomanceSi un jour on m'avait dit, que je me retrouverai ici, dans le sultanat d'un Sultan, à des milliers de kilomètres de chez moi, dans un pays que je ne connais pas, avec des personnes tout aussi inconnue, je pense que je ne l'aurai jamais cru... Mais c...