PDV de Kathleen :
Quand nous sommes partis de l'endroit où ils me retenais, et qu'ils m'ont mise dans une sorte de camionnette, si j'en croie la place qu'il y avait à l'arrière, je ne pensais pas que c'était pour me « donner » à l'homme qui m'avais achetée. Je pensais plus que c'était pour me tuer, me faire disparaître de la surface de la terre, comme si je n'avais jamais existé.
Nous avons roulés plusieurs minutes je crois, puis la camionnette s'est arrêtée. En sortant, toujours avec ce sac sur la tête, j'ai remarquée grâce aux mouettes, à l'odeur de sel et aux bruits de houle, que nous sommes près de la mer, je dirais, sûrement proche du port de Londres, mais pas trop pour ne pas attirer l'attention sur nous. Donc j'opte pour les docs, les entrepôts qui servent de lieu de ralliement pour toutes choses pas très légal à mon avis. Ils m'entraînent vers l'un de ces entrepôts, car j'entends des portes assez lourdes s'ouvrirent, puis ils me conduisent vers une chaise pour pouvoir m'attacher et que je ne bouge pas. Et c'est à ce moment là, que j'ai compris que c'était pas pour me tuer, qu'ils m'avais emmenée ici, mais pour me vendre à leur acheteur. Bizarrement, ça m'a un peu soulagée, de savoir que je n'aller pas mourir aujourd'hui... enfin je l'espère, car la journée n'est pas encore finie, selon moi.
- « Tu va te tenir tranquille, sinon tu sais ce qu'il t'arrivera !! Je pourrais très bien finir ce que j'ai commencé, hier soir !!» chuchote-il à mon oreille pour accentuer ma peur qu'il me touche encore un fois. Quand j'y repense, ça me donne envie de vomir !!
Après l'épisode de la bombe aux poivres, je m'étais réveillée avec un mal de crâne horrible, sûrement dû au coup de crosse et à ma chute sur le chemin du parc. Quand j'ai regardée autour de moi, j'ai distinguée que j'étais dans une petite pièce sombre avec aucune fenêtre pour pouvoir m'enfuir. Je reposais sur une sorte de matelas sale et affreusement inconfortable. Mes vêtements étaient toujours sur moi, ce qui me rassurait, et je me félicitait d'avoir mis un jeans et non une jupe ou une robe. J'ai essayée de me lever mais ce satané mal de tête m'en empêchait, alors je suis restée là, à rien faire, juste à attendre que quelqu'un vienne me chercher, me donner à manger car j'étais affamée ou à boire. Plus les heures s'écoulaient, plus le désespoir ce faisait sentir, et plus j'avais la certitude de ne jamais revoir ma famille. A un moment, un garde était venu pour m'hydrater et m'avait donnée qu'un simple morceau de pain pour je site « ne pas que je meure avant les choses sérieuses », qui devaient être la vente dont leur chef m'avait parlée avant de m'enlever.
Plus tard, dans la nuit je suppose, le chef était venu me voir pour me donner une tenu pas très appropriée pour ce genre d'endroit, pour je site « me faire belle, pour donner encore plus envie à tous ces pervers de m'acheter et de me mettre dans leur lit », mais je ne m'étais pas laisser faire et j'avais donc déchirée la robe, enfin devrais-je dire ce morceau de tissue, et l'avais jetée sur lui en lui criant « Jamais je ne mettrais ça !! Aller vous faire foutre !! », mais il n'avait pas du tout aimé, car je m'étais encore pris un coup, mais cette fois dans le ventre, ce qui m'avais fait lâcher un cris de douleur et causait un énorme bleu qui me faisais toujours mal, mais je préférais ne pas lui monter pour lui donner satisfaction de me faire encore souffrir. J'ai donc eu droit à une autre robe encore plus décolletée et voyante que l'autre. Mais cette fois-ci, je ne m'étais pas rebellé, à quoi bon de toute façon.
Puis après cet essayage indésiré, il m'avait emmenée dans une autre pièce, plus grande, plus lumineuse et décorée avec beaucoup de goût. Au milieu du salon, je dirais, il y avais des sortes de parapluie pour concentrer la lumière, des projecteurs, et un appareil photo dernier cri au milieu, et juste derrière, il y avais un grand rideau blanc, pour qu'on ne puisse pas détecter où nous sommes. Je supposais que s'était pour moi, et bingo !! J'avais raison, s'était bien pour moi, pour me prendre en photo et me mettre sur un « site de vente ». Je réalisais seulement à cet instant, que tout ce qu'il m'avait dit étaient sur le point de ce concrétiser, et que j'allais être vendu et achetée par un inconnu, qui pourra alors faire de moi ce qu'il veux.
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𝑨𝒄𝒉𝒆𝒕𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝑷𝒓𝒊𝒏𝒄𝒆
RomantikSi un jour on m'avait dit, que je me retrouverai ici, dans le sultanat d'un Sultan, à des milliers de kilomètres de chez moi, dans un pays que je ne connais pas, avec des personnes tout aussi inconnue, je pense que je ne l'aurai jamais cru... Mais c...