PDV de Kate :
Quand je reviens à moi, je suis au sol dans les bras robustes et puissant de Karic. Il me faut quelques secondes pour retrouver mes esprits mais une fois que c'est fait, j'aurais préféré ne rien me rappeler et retomber dans les pommes immédiatement plutôt que de me souvenir de ce que j'ai entendu. Mes parents sont là !! Le roi et la reine d'Angleterre sont là !! Je n'arrive toujours pas à y croire... Comment ont-ils sus où je me trouvais ? Mais surtout pourquoi veulent-ils que Karic me rende à eux ? Ça sous-entend qu'il m'a enlevé alors que c'est tout l'inverse. Il m'a sauvé la vie et plus d'une fois !! Je ne comprend pas leur réaction... Comment peuvent-ils penser une seule seconde qu'un homme tel que Karic, Cheikh de surcroît, puise risquer son avenir ainsi que celui de son pays juste pour avoir une femme ? Comment peuvent-ils concevoir cela ? Ça m'échappe et je compte bien leur prouver qu'ils se trompent.
- « Kate, tu vas bien ? » me demande avec inquiétude l'homme qui me tien dans ses bars si réconfortant qu'on ne voudrait jamais s'en défaire.
- « Ça peut aller... mais je n'arrive pas à comprendre comment ont-ils apprit que je me trouvai ici. Cela m'échappe encore... » répondais-je d'une voix distraite en réfléchissant à voix haute, les yeux orientés vers le ciel.
C'est alors que je remarque que nous sommes désormais seuls puisque le garde n'est plus à la porte qui est à présent close. Il doit sûrement avoir rejoint les autres au portail afin d'empêcher les intrus de prendre possession des lieux mais surtout afin de les empêcher d'arrêter leur souverain pour un crime qu'il n'a pas commis. Mais le pire c'est que ces intrus ne sont pas n'importe les quels, ce sont mes parents... mes parents et interpole avec j'en mettrai ma main à couper, le MI6. Vous savez les services secrets de mon beau pays, mais chut, c'est un secret...
- « Mais toi comment vas-tu ? Tu n'es pas trop secoué par tout ça ? » reprenais-je en le regardant cette fois-ci dans les yeux, après avoir positionné ma main sur sa joue afin de la caresser tendrement.
- « Ne t'inquiète pas pour moi habibti... » s'exclame Karic d'une voix sérieuse mais où transparaît tout de même une pointe d'appréhension.
Je sais qu'il n'est pas tout à fait rassuré par ce qu'il se passe mais il ne me le dira jamais, par fierté. À vrai dire, je ne le suis pas non plus... mais une chose est sur, je ne permettrai jamais que quoi que ce soit arrive à Karic ou à son pays par ma faute. Surtout si les instigateurs de cette calomnie se trouvent être mes propre parents. Je ne me le pardonnerai jamais sinon...
Je suis toujours entrain de caresser sa joue quand je le vois se pencher en avant. Instinctivement, je ferme les yeux et tend mes lèvres afin qu'il puisse en disposer comme bon lui semblera. C'est alors après ce qu'il me semble durer une centaine d'année, ses lèvres strictes finissent enfin par rencontrer les miennes et en abuser ardemment. Son baiser est chargé d'émotion et de promesses... celles qu'il ne lui arrivera rien et que tout s'arrangera. Je l'espère tellement...
Après notre baiser passionné limite bestiale, nous nous sommes relevé et avons pris la direction de l'entrée, là où nous attend ma famille et la plus grande assemblé de force armé depuis des décennies. Mais tout ce que je sais avec certitude, c'est qu'il n'y aura pas d'effusion de sang aujourd'hui contrairement à avant, juste beaucoup de diplomatie et de supplication. Enfin pour ma part et ça, j'y veillerai soyez en sure.
Nous arrivons main dans la main devant les portes closes de l'entrée principal du palais, et c'est à ce moment que mon cœur prend une allure plus rapide à cause de l'anxiété mais aussi par l'excitation de revoir mes parents après plus de deux mois sans les voire. J'aurai préféré les retrouver dans d'autres circonstances mais le destin en a voulu autrement encore une fois.
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𝑨𝒄𝒉𝒆𝒕𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝑷𝒓𝒊𝒏𝒄𝒆
RomanceSi un jour on m'avait dit, que je me retrouverai ici, dans le sultanat d'un Sultan, à des milliers de kilomètres de chez moi, dans un pays que je ne connais pas, avec des personnes tout aussi inconnue, je pense que je ne l'aurai jamais cru... Mais c...