Chapitre 18

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PDV de Kate :

Aujourd'hui en me réveillant seule dans mon lit, je ne peu que ressentir un manque venir me nouer les entrailles. Je n'ai pas dormis avec lui hier soir, comme nous l'avions fait la nuit précédente. J'étais tellement frustrée de ne rien avoir pu lui soutirer comme information que j'ai voulue me venger en regagnant ma suite, et en ne dormant par conséquent pas avec lui. Mais en faisant ça, je ne m'étais pas attendu une seule seconde à ce que cette vengeance se retourne contre moi. Je ne pensais pas éprouver un tel manque de son absence à mes côtés. En effet, quand nous avions dormis ensemble, je n'avais jamais aussi bien dormis depuis longtemps. Je me sentais protégée, en sécurité et peut-être même, vous allez trouver ça fou, aimée. J'avais cette impression que tout ce qui nous entourait n'étaient qu'illusoire, et que la seule chose réel était celle qui partageait mon lit. Je m'étais même surprise à me trouver dans ses bras robustes et réconfortants durant la nuit. Je n'avais alors rien fait, ni bougée ni parlée, rien, mise à part le détailler des yeux. Il était tellement paisible, tellement beau, que je n'arrivais pas à détacher mon regard de son beau visage viril. De cette vulnérabilité qui s'offrait à moi durant ce bref instant. Cet homme fait parti de ceux qui ne dévoilent pas ses sentiments aussi facilement que d'autres, ni même ses secrets. Je suis sure qu'il a une profonde entaille qui l'oblige à garder le silence sur son passé, sur sa famille. Et j'aimerais sincèrement l'aider à aller mieux, à se confier même si ce n'est pas à moi...

Après mettre extasiée plus d'une demi heure sur son joli minois, j'avais décidé de me recoucher, donc par conséquent reposer ma tête sur son oreiller, prêt de la sienne. Mais en faisant ça, mon attention c'était portée sur une autre partie de son corps : sa poitrine, là où ma main reposait. Cet endroit même, que j'avais pu observer quelques jours plutôt dans la salle de sport. Je pouvais en cet instant examiner avec minutie cette cicatrice qui barrait le haut de son pectoral gauche, à l'emplacement même de son cœur. Elle faisait plus de dix centimètres de longueurs et partait en diagonale, comme je l'avais aperçu, de son aisselle vers le centre de ses pectoraux. Elle faisait peur, mais n'était en aucun cas écœurante ou repoussante, non, elle faisait parti de lui, de son passé, de son histoire, et rien ne pouvait l'en arracher. Cependant, je ne pouvais empêcher une multitude d'interrogation ce former dans ma tête, jusqu'à me faire souffrir. Mais j'espérais au font de moi, qu'un jour j'apprendrais l'histoire de cette cicatrice, qui à mon avis ne va pas être joyeuse, et que je pourrais ainsi mettre une réponse à ces questions qui me torturent l'esprit depuis que je l'ai aperçu l'autre jour. Et c'est ainsi que je m'étais rendormie paisiblement dans ses bras.

Je décide donc de prendre une bonne douche pour faire disparaître cette frustration de mon esprit et surtout pour me préparer en vu de notre sortie qui me dévoilera ma surprise tant attendu. Une fois cela de fait et mes vêtements enfilés, je me rend dans la cuisine pour me faire un bon petit déjeuner afin de prendre des forces pour la journée qui nous attend. J'ai décider de porter un jean délavé déchiré au niveau des genoux, surmonté d'un haut orange pal simple à manche courte, ainsi que des baskets blanches Adidas. Mes cheveux sont attachés comme toujours en tresse que j'ai fait moi même car Albas ne doit pas encore être réveillée à cette heure-ci. D'ailleurs, durant ma semaine de « convalescence » j'avais, je ne sais toujours pas comment, réussi à faire en sorte qu'elle ne se dérange plus pour venir me faire ma toilette comme au premier jour de mon arrivée ici. Mais en contrepartie, elle m'avait expressément ordonnée de la laisser me brosser les cheveux et les coiffer comme elle le souhaitais, c'est-à-dire presque toujours en tresse, car je site « ce sont les plus beau cheveux que j'ai jamais vue et j'aimerai en prendre soins pour vous !! ». Je commence vraiment à apprécier cette coiffure, je trouve qu'elle me va à ravir, et je ne suis pas la seule. Karic l'aime tout autant, et bien-sûr Albas elle même, sinon pourquoi m'en faire tout les matins ? Enfin pas vraiment tout les matins, car depuis quelques jours je me réveille avant elle, donc je me brosse et me coiffe sans son aide pour ne pas la déranger, mais je sais au fond de moi que ça la rend triste de ne pas passer ce temps de complicité que nous avons initié elle et moi depuis plus d'une semaine. Elle me fait beaucoup penser à ma mère, et est devenu comme un mère de substitution pour moi, tout comme je suis devenu une fille de substitution pour elle. Je l'adore vraiment !!

𝑨𝒄𝒉𝒆𝒕𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝑷𝒓𝒊𝒏𝒄𝒆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant