PDV De Kate :
Après la merveilleuse révélation que m'a faite Carène, je me suis empressée de rejoindre mes gardes du corps qui attendaient à l'entrée. Je ne voulais pas les faire patienter plus longtemps pour ne pas qu'ils se posent trop de questions. Alors c'est comme ça que je me retrouve à l'arrière de cette voiture afin qu'elle me ramène dans ma prison d'orée...
Soudain, une idée germe dans mon esprit. Une idée qui me permettra de passer un peu plus de temps à l'extérieur du palais, tout en n'alertant pas mes gardes, ni mes parents. J'aimerai me rendre dans une pharmacie pour m'acheter un test de grossesse, ce que bien évidement, je n'ai pas pensé à demander à Carène avant de partir. Celui-ci m'aidera à visualiser ma situation et il prouvera à mes parents que mes allégations sont fondées quand je leur avouerai la vérité : que j'attends un petit bébé et qu'ils vont être grands-parents. J'appréhende un peu leur réaction, surtout celle de mon père, mais je ne reculerai devant rien pour que mon enfant connaisse son père un jour !!
Alors après une grande inspiration pour me donner du courage sans pour autant me trahir, je fini par ouvrir ma bouche et leur proposer ma demande :
- « Excusez moi, mais est-ce que nous pourrions nous arrêter dans une pharmacie afin que je prenne mes médicaments s'il-vous-plais ? J'avais complètement oublié de vous prévenir, je suis désolée... » déclarai-je légèrement anxieuse à l'idée qu'ils refusent.
Je perçois dans le rétroviseur, le conducteur relever les yeux vers moi, le regard interrogateur et suspicieux. Mais très vite il change, dès qu'il remarque les cernes sous mes yeux, comme l'avait fait plus tôt son collègue lors de l'aller. Il fronce les sourcils puis demande quelque chose à son voisin dont je n'entend pas le contenue puisqu'il parle à voix basse. Après leur petit échange, qui me rend encore plus anxieuse que je ne l'étais au paravent, il finit par enfin reposer ses yeux sur moi, une lueur étrange dans le regard, comme s'il était vraiment inquiet pour moi. À cette image, je ne peu que lui renvoyer un petit sourire tout en penchant la tête légèrement sur le côté afin qu'il déculpabilise et qu'il ne s'inquiète pas trop, car après tout ce n'est qu'en apparence que je vais mal, puisque désormais mon cœur déborde d'amour et d'espoir pour ce petit ange qui grandit en moi chaque secondes. Comme me l'avait dit l'apparition de mon bien aimé ce jour là. Il avait raison. Notre espoir est là, dans mon utérus, et grâce à lui, je suis désormais plus forte pour affronter les obstacles qui se dresseront en travers de mon chemin pour retrouver le père ne mon enfant, l'homme qui est l'auteur de notre petit miracle et le destinataire de mon amour infini. Je l'aime tellement... Comme j'ai hâte de pouvoir à nouveau me jeter dans ses bras robustes et réconfortants pour enfin lui dire ce que je ressent pour lui. Mais aussi, pour lui annoncer la nouvelle, celle que je porte actuellement notre héritier, le deuxième amour de ma vie.
Alors après une observation minutieuse de mon visage et une légère hésitation malgré se que son collègue lui ait dit, il finit enfin par me donner une réponse.
- « D'accord... mais nous venons avec vous. » concède-t-il d'une voix résignée mais en amenant une condition, laquelle je ne peu refuser.
- « Marché conclue alors !! » m'enthousiasmai-je légèrement, ne pouvant retenir ma joie d'avoir échappé à un refus.
Contre tout attente, quelques plis se forment sur l'extrémité de ses yeux, signe qu'un sourire s'est dessiné sur son visage. Je lui rend son sourire, heureuse de la tournure que prenne les événements, ce qui, j'espère, promet que de bonne chose pour la suite.
Nous arrivons quelques minutes plus-tard sur le parking de la pharmacie la plus proche du cabinet de Carène, puis nous pénétrons à l'intérieur sous les regards surprit et curieux des personnes autour de nous. Bien-sur, voir la princesse disparue, dans une pharmacie entourée de deux gardes, ne doit pas être anodin pour eux. À moins que ce soit juste le fais que je me ballade en survêtement noir et lunette de soleil noir, deux molosse surveillant mes arrières ? Je ne sais pas mais je les comprend, car dans les deux cas, je pense que j'aurai la même expression facial si j'étais à leur place. Sur ce, je me dirige vers un rayon bien particulier, celui qui concerne les femmes et leur menstruation, où bien entendu ce trouve les tests de grossesses puisque nous sommes les seules à en bénéficier. Mais je suis heureuse qu'ils figurent ici, car comme ça je peu orchestrer une diversion sans y mettre beaucoup d'effort.
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𝑨𝒄𝒉𝒆𝒕𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝑷𝒓𝒊𝒏𝒄𝒆
RomanceSi un jour on m'avait dit, que je me retrouverai ici, dans le sultanat d'un Sultan, à des milliers de kilomètres de chez moi, dans un pays que je ne connais pas, avec des personnes tout aussi inconnue, je pense que je ne l'aurai jamais cru... Mais c...