Chapitre 14

7.9K 452 32
                                    

PDV de Karic :

Le médecin viens de partir, et pendant tout son examen je n'avais qu'une hâte, c'était qu'il s'en aille !! Je n'aimais pas la façon dont il la touchait, dont il la regardait. J'avais envie de mettre mon poing dans sa gueule, et le dégager de chez moi !! Personne n'a le droit de toucher à se qui m'appartiens, et encore moins à ma femme !! Personne !! J'étais en éruption à l'intérieur de moi, mais dehors je restais neutre, impassible, pour ne pas montrer cette colère noir qui m'habitait et qui m'habite toujours. Mais surtout pour ne pas effrayer ma princesse, ma femme. Elle deviens de jours en jours la personne la plus importante pour moi, et je ne tolérais pas qu'on lui fasse du mal, ni qu'on la touche et encore moins devant mes yeux !! Je veux tellement la protéger que j'en oublie parfois ses sentiments, ses envies. Quand elle m'avait dit qu'elle ne voulait pas que je tue cette enfoiré qui avait osé s'en prendre à elle, je me sentais comme pris entre deux feux. D'un côté, elle me demande de ne pas la venger, par conséquent de ne pas le faire payer et assouvir cette vengeance, se besoins que j'ai, et d'un autre, si je le fait, je pourrais aller en prison, et je l'aurais trahie en l'abandonnant. Je lui est dit que je ne le tuerait pas, mais pas que je n'allais le faire souffrir. Il ira en prison, mais après un petit passage à tabac. Je ne le fait pas juste pour elle, je le fait aussi pour toutes les autres personnes qu'il a fait souffrir, pour toutes ces femmes qui ont été achetées par des ordures, pour tout ces enfants, pour tout ces hommes. Pour eux, pour elle, et aussi pour moi. Pour nous tous. Je veux qu'ils soient vengés, et si je doit être son bourreau, je le serais.

Mon regard s'assombrit, se refroidie, mais il change bien vite quand il rencontre le sien. Ses magnifique yeux vairon, un marron et un vert. Elle semble en pleine résignation, comme si elle avais acceptait mon côté inquiet, protecteur, et légèrement autoritaire. J'ai un pincement au cœur de voir ça, mais je lui sourie pour faire façade. Cependant, cette inquiétude ne me quitte pas. Même si elle n'a pas grand-chose, je ne peu l'empêcher de me tourmenter.

- « Je vais aller te chercher se qu'il te faut. Je reviens vite. Pendant ce temps, reste ici, et repose toi. » l'informais-je avant de lui donner un doux et chaste baiser sur ses lèvres rose et pulpeuse.

Elle hoche la tête de haut en bas pour dire oui, en souriant, avant de bailler légèrement et d'aller se mettre au lit. Elle a besoin de sommeil. Quand à moi, je m'en vais, en vaillant bien à fermer la porte derrière moi. Je vois l'un de mes gardes dans le couloir, et l'interpelle. Il se rapproche de moi et me salut respectueusement.

- « Oui mon seigneur, que puis-je faire pour vous ? » me demande-t-il droit comme un I, et légèrement nerveux.

- « Je voudrais que vous gardiez un œil sur cette porte, et que si mademoiselle Kate se réveille et demande à sortir, prévenez moi. Compris ? » ordonnais-je très sérieux, pour être sûr qu'elle sera en sécurité à l'intérieur et que personne ne vienne la déranger pendant son sommeil.

- « Oui majesté !! » affirme-t-il au garde à vous, avant d'aller se placer au côté de la dite porte.

Je me met en direction de mon bureau pour chercher quelques papiers et mon téléphone, avant d'aller moi-même à la pharmacie lui chercher ses médicaments. Je pourrais très bien envoyer quelque d'autre, l'un de mes hommes par exemple, mais je préfère le faire par moi même et puis il me faut faire quelque chose en ville de toute façon.

Une fois mes affaires récupérés, je me rend au garage privé chercher ma voiture, une porche noir, puis sort de l'enceinte du château et me dirige en ville, accompagné de deux gardes, dans une autre voiture, pour veiller à ma sécurité. Même si j'en ai pas besoin, mais comme je l'ai déjà dit, c'est le protocole, donc je fait avec.

𝑨𝒄𝒉𝒆𝒕𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝑷𝒓𝒊𝒏𝒄𝒆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant