Chapitre 9

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PDV de Karic :

Après l'avoir présentée aux autres, je suis reparti, direction mon bureau, pour réfléchir un peu sur tout ce que j'ai éprouvé ces dernières heures, depuis que je l'ai récupérée. Quand je suis entré dans cet entrepôt, je ne pensais pas une seconde que j'allais déroger à la règle que je m'étais toujours faite : ne jamais forcer une femme à faire ce qu'elle ne veux pas. Mais c'est pourtant ce que j'ai fait en là ramenant ici, à Kazbar, alors qu'au début je devais la ramener chez elle, à Buckingham Palace, aux côtés de ses parents, qui doivent être morts d'inquiétude. Je suis un monstre égoïste, pour l'avoir privée de sa vie !! Des personnes qu'elle aime !! Peut-être qu'elle a un petit ami ? Peut-être qu'elle est amoureuse d'un autre ? Rien que d'y penser, ma mâchoire ce crispe et mes points ce serrent. Je ne peu pas concevoir qu'elle appartienne déjà à un autre !! Je ne peu pas, c'est impossible !! Je préfère ne pas y penser pour le moment, et de tout façon elle est à moi désormais !! Et à personnes d'autres !! Pour toujours !!

Je me sert un verre de whisky pur malt, puis m'assois à mon bureau, pour continuer de réfléchir tranquillement.

Quand je l'avais vu pour la première fois en vrai et pas sur une simple photo, mon pouls s'était accéléré, et ma respiration était devenu erratique, comme si le simple fait de là regarder me coupais le souffle et emballais mon cœur comme un fou. Je ne pensais plus à rien, je ne faisais que de la fixer, de la détailler de la tête au pied, tout comme elle d'ailleurs. Elle est tellement belle !! Je crois que je ne me lacerais jamais de contempler sa beauté pur. Elle est parfaite !! Et quand elle me regardais, avec son visage d'ange, j'avais cru voir passer du désir, mais j'avais du rêver.

Puis après quand le chef avait fait son numéro, du « ce n'est pas moi, c'est lui, puis elle » j'avais vu rouge !! Je m'étais jeté sur lui et l'avais roué de coup, pour qu'il comprenne à qui il avait affaire et qu'il n'essaye plus jamais de lever la main sur elle !! Je m'étais quand même arrêté, car je savais qu'elle regardais, et je ne voulais pas qu'elle vois cette partie du moi, et qu'elle pense que je suis une brute, un monstre, un homme violent. Je veux qu'elle est confiance en moi, et je veux qu'elle n'est pas peur de me parler de n'importe quel sujet, qu'elle n'est pas peur de moi.

Plus tard dans l'avion, quand nous parlions, mon regard avait dévié sur son coup, où j'avais pu remarquer une trace, comme un suçon !! Je m'étais alors énervé, mes yeux s'étaient assombris, et tout ce que je voyais s'était, cette marque !! Ce suçon !! Je voulais savoir qui lui avait fait ça, mais quand j'avais vu dans son regard de l'incompréhension, puis après s'être regardée dans le miroir, de la panique, du dégoût, de la rage et de la tristesse, je l'avais prise dans mes bras et m'étais calmé, pour elle. Elle pleurais beaucoup jusqu'à ce qu'elle ne s'endorme dans mes bras. Je l'avais donc déposée sur son siège pour qu'elle ce repose et qu'elle soit mieux.

Puis avec une trousse de secours, je m'étais fait un rapide bandage aux mains, qui avaient de légères entailles où le sang avaient coagulées. Ensuite je m'étais mis juste à côté d'elle pour être plus proche en cas de nouvelle crise de larme, ce qui avait été une bonne idée, puisqu'à peine deux heures après s'être endormie, elle s'était réveillée en me faisant au passage une jolie tache de bave, qui m'avais bien fait rire, mais ensuite elle s'était remise à pleurer, en se souvenant de ce qui s'était passé hier. Quand elle avais commencer à me raconter ce qu'il s'était passé, j'avais d'abord souri en l'imaginant entrain de lire sous un saule-pleureur près d'un lac, puis j'avais perdu ce sourire à l'entente de ses dires, quand elle entendait des pas, des bruits, qu'elle ce sentait épiée, espionnée, puis quand elle était tombée, je ressentais de l'inquiétude, de l'impuissance face à son mal, ensuite quand elle était entourait d'homme armés, prise au piège, et qu'un homme, le chef, la menaçait avec son arme, j'éprouvais de la colère, une colère noir, sans nom, qui s'est transformée en fierté quand elle lui avait aspergée le visage avec du poivre et qu'il s'était mis en PLS, et enfin, la tristesse avait pris le dessus en la voyant encore fondre en larme.

𝑨𝒄𝒉𝒆𝒕𝒆́𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒎𝒐𝒏 𝑷𝒓𝒊𝒏𝒄𝒆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant