Peu de temps après, sa mère rentra dans la pièce.
- Alors? questionna celle - ci.
- Alors quoi ? demanda Sophia d'un ton agacé.
- Tu as accepté?
- Oui j'ai accepté et fiche moi la paix s'il te plait.
- Tu as fait le bon choix. J'espère que...
Sophia se leva d'un bond du canapé et fit face à sa mère :
- Non mais tu vas la fermer oui ? Je t'interdis de m'adresser la parole. Je te déteste, hurla t- elle.
- Sophia! Et moi je t'interdis de me parler sur ce ton. Je suis ta mère, lui intima celle - ci.
- Ma mère? Laisse moi rire. Va chercher ce que signifie ce mot dans le dictionnaire ou demande à tes "amies", dit Sophia avec insolence.
Sa génitrice allait la gifler mais la jeune fille eut le temps d'arrêter son geste.
- Je ne te permets plus jamais d'essayer de me frapper compris? Plus jamais. Je vais me marier avec un homme que je déteste mais au moins je serai débarassée de toi.
Et en disant cela, elle lui lâcha le bras d'un geste brusque.
- Tu peux dire ce que tu veux, je serai toujours ta mère et tu ne pourras rien y changer.
- Oui peut - être mais j'ai honte de toi. J'ai honte d'être ta fille. Tu n'es qu'une s...
- Tais - toi!
Et ces deux mots furent accompagnés d'une gifle magistrale. Sophia se tint la joue tellement elle avait mal. Elle regarda sa mère hagarde. Elle fut étonnée de la force avec laquelle que celle - ci lui a donné cette gifle. Des larmes coulèrent sur ses joues. Elle la dévisagea avec tant de haine qu'elle serra les poings pour ne pas lui rendre sa gifle.
- Je ne regrette pas de t'avoir donnée cette gifle. Tu l'as bien méritée. Je suis ta mère et je veux être respectée en tant que telle, lui dit sa mère durement sans le moindre regret.
Sur ce, elle s'en alla et laissa Sophia les larmes aux yeux.
Elle monta dans sa chambre et jeta tout ce qui se trouvait sur son passage. Elle prit une photo de sa génitrice qu'elle avait dans son tiroir et la déchira en plusieurs morceaux.
Ça ne suffit pas à faire passer sa colère, alors elle prit sa valise et sortit de la maison tout en prenant soin de bien claquer la porte.
Elle marcha dans la rue toujours les larmes aux yeux et jeta un regard noir à tout ceux qui osaient la regarder. Elle en voulait au monde entier bien qu' elle a laissé l' auteure de sa colère à la maison. Elle aurait tant voulu l'assassiner sur le moment tant elle avait la rage contre sa mère. Sophia ne supportait pas qu'on lève la main sur elle, ça avait le don de la faire sortir de ses gonds. Aujourd'hui, sa mère avait dépassé les limites; en plus de la vendre comme une vulgaire marchandise, elle a osé la frapper. Il n'y avait aucune chance qu'elles redeviennent " mère et fille" un jour et de toute façon elles ne l'ont jamais vraiment été. Cette femme était tout simplement l'auteure de son existence. Rien de moins, rien de plus.
Elle prit le bus mais continua son chemin à pieds pour arriver à Central Parc. Quand elle fut arrivée, elle continua de marcher lentement, laissant les larmes couler le long de ses joues, faisant fi des regards inquisiteurs posés sur elle. Petite, elle aimait venir ici avec son père et aujourd'hui encore, bien que son géniteur n'était plus de ce monde, ça n'avait pas changé. Mais pour l'instant, elle était incapable d'apprécier la beauté de ce qui l'entourait, la verdure de ce magnifique park gigantesque la laissait de marbre. Elle continua de marcher jusqu'à trouver un petit banc seul pour s'asseoir. Heureusement, ceux qui se trouvaient à ses côtés n'avaient personne dessus car elle aurait dû mal à supporter leur regard. Bien qu'il y ait une certaine distance entre les bancs, elle trouvait que c'était encore mieux qu'il n'y ait personne assise près d'elle.
VOUS LISEZ
Amour ou Haine?( Correction En Cours...)
RomantikÀ cause d' une seule petite phrase et un ego surdimensionné blessé, Sophia vit sa vie chambouler complètement. En un seul jour, sa vie était toute planifiée. Sa génitrice l' avait laissée à la merci d' un homme qui n' avait qu' un seul et unique bu...