Amour ou Haine?( Correction En Cours...)

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Clairement là, cet homme dépassait les bornes. Mais d'où il lui parlait comme ça ? Non mais dominer les gens c'était sa passion ou quoi?

Enfin, la " vieille brique"  comme l'aimait bien l'appeler  Sophia, apporta le dessert.

Et ce fut un vrai bonheur pour la jeune fille de savourer ce succulent dessert bien qu'elle fit semblant de ne pas aimer devant son mari.

Elle était encore en colère contre lui et ce serait toujours le cas d'ailleurs.

Mais combien de temps allait-ils continuer à vivre ainsi ? Se disputer tout le temps comme ça et se détester ? Est ce qu'on pouvait appeler ça une vie au moins?

La réponse était non. Mais que Dieu lui pardonne, la seule solution qu'elle envisageait pour être tranquille une bonne fois pour toute, c'était que son mari meurre.

Ce n'était pas méchant. Après tout, personne ne se souviendrait de cet homme tyrannique complètement imbu de sa personne non? Sa mort ferait le bonheur de plus d'un surtout la sienne.

Mon Dieu, comment osait-elle avoir de telles pensées. La réponse était simple: cet homme avait une mauvaise influence sur elle tout simplement.

Aussi gentille qu'elle était, jamais elle n'aurait eu de telles pensées en tant normal. Non?

Elle décida enfin à regarder son mari et vit qu'il était sur son portable.Visiblement, il avait une conversation vraiment intéressante puisqu'il ne remarqua même pas que son regard était fixé sur lui.

Sophia se demandait à qui il parlait. Non pas que cela l'intéressait mais elle craignait tout simplement que ça soit une femme. Si elle était jalouse? Non ! Par contre, elle était contre l'infidélité.

-Bonne nuit.

Hector se leva de table et alla s'enfermer dans son bureau.

Après tout, c'était lui le chef, il faisait ce qui lui plaisait. Sa femme devait sûrement trouver irrespectueux qu'il se lève comme ça sans explication et lui dise bonne nuit en la laissant seule alors que quelques minutes plutôt il lui interdisait de quitter la table. Mais là, c'était sa dernière préoccupation.

Là maintenant, il avait mieux à faire que de se soucier de ce qu'elle pensait .

Il était juste entrain de tchatter avec une jolie brune qu'il avait rencontré à l'une de ces soirées ennuyeuses qu'il détestait tant. Ils avaient couché ensemble dès le premier soir et étonnamment, il ne s'était pas encore lassée d'elle.

Cette femme était aussi belle que froide. Aussi indépendante que ambitieuse. Et c'était une vraie femme, dans tout les sens du terme.

Elle correspondait parfaitement à ses critères. Surtout qu'elle était brune, et il avait vraiment un faible pour les petites brunes.

Il savait parfaitement qu'elle ne ressentait rien pour lui. On pourrait comparer le coeur de cette belle Angela à un marbre. Tout ce qui l'interessait, c'était son corps et son argent. Rien de plus, rien de moins.

Et ce n'était pas pour lui déplaire car il se lassait rapidement des filles trop attachantes et qui croyaient qu'il pouvait tomber amoureux d'elles.

La belle blague! Le grand Hector Bustamente, tomber amoureux?

Jamais!

Ces écervelées étaient juste intéressées par son argent. Il ne l'ignorait pas et sa femme n'avait pas manqué de le lui rappeler le premier jour de leur rencontre.

Il continua à envoyer des messages pas très catholique à la brune quand il arriva dans son bureau.

Il avait senti le regard de sa femme sur lui tout à l'heure quand il répondait aux messages de la brune, mais il l'avait ignoré. Et voilà pourquoi il avait préféré s'enfermer dans son bureau pour causer avec la jolie brunette.

Est ce que son épouse soupçonnait qu'il parlait avec une autre femme? Peut-être bien que oui. Mais il n'en avait que faire de cette idiote. Il ne s' était marié avec elle que pour satisfaire son ego alors il ne lui devait rien.

Il la considérait juste comme une petite  chose insignifiante qu'il prendrait plaisir à piétiner jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien d'elle.

Mais pourquoi cette petite sotte ne se pliait pas à lui? Pourquoi elle le défiait tant ? Peut-être qu'elle ne savait pas encore à qui elle avait à faire ou bien elle aimait bien se confronter au danger. Jamais trop jeune pour mourir.

Bon, il allait se concentrer sur sa jolie brune. Plus question de penser à cette petite chose .

Sophia était encore plus furieuse. Il avait osé la laisser là toute seule en lui souhaitant une simple bonne nuit.
Pas même une petite excuse. Mais en même temps à quoi  elle s'attendait.

Paula vint débarrasser la table en affichant un sourire moqueur. À son tour, Sophia lui sourit hypocritement et lui dit méchamment :

- Merci pour le repas. Si tu continues ainsi à cuisiner aussi bien pour le roi et la reine, je te jure que tu garderas ton poste. Mais la prochaine fois, fais mieux car je n'ai pas été très satisfaite, dit-elle en affichant une petite grimace.

Paula pinça les lèvres et Sophia se leva de table en affichant son air hautain.

" Je ne suis pas méchante et effrontée, c'est eux qui me rendent comme ça" murmura la jeune fille pour elle même en son fort intérieur.

Quand elle arriva dans la chambre, elle se débarassa rapidement de sa robe, se brossa les dents et se démaquilla puis elle se jeta sur le lit et tomba rapidement dans les bras de morphée sans se douter un seul instant que entre temps, son mari était parti de la maison pour aller retrouver la brune qui l'attendait impatiemment dans son appartement prête à lui offrir ce que sa femme refusait de lui céder pour l'instant.

Le lendemain, Sophia se réveilla de bonne humeur. La raison? Elle avait tout simplement rêvé d'Alexander et se décida d'aller le voir.

Dans l'après-midi, elle se prépara pour se rendre chez  celui- ci mais et elle avait bien pris le soin de le  mettre au courant de sa petite visite car elle avait horreur de se pointer comme ça à l'improviste chez les gens.

- Paula je sors, prévint- elleelle  la servante.

- Où allez - vous? l' interrogea cette dernière.

- Ça ne vous regarde pas, répondit sèchement Sophia.

- Si ça me regarde. Monsieur ne sait pas que vous allez sortir donc vous ne pouvez pas...

- Écoutez- moi bien, je n'ai pas besoin de la permission de ce démon que vous vénérez tant pour sortir compris? Je suis sa femme, pas son esclave et je fais ce que je veux et maintenant faites-moi le plaisir d'aller faire votre besogne et cessez de vous occuper de ce qui ne vous regarde pas.

Décidément, cette femme avait vraiment du culot. Non mais franchement pour qui la prenait-elle?

Sous le regard offensé et à la fois mépisant de Paula, elle sortit de la maison et croisa l'homme qui la suivait devant la barrière.

Elle ne manqua pas de le toiser. Bien que cet homme ne faisait que son travail, ça ne l'empêchait pas de le détester.

Bon maintenant, elle allait quitter l'enfer de Satan pour se rendre tout droit au paradis de son petit ange gentil et bourré d'humour.

"  Ta princesse est en route mon ange "