Amour ou Haine?( Correction En Cours...)

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Pourquoi maintenant ? Ne lui avait-il pas dit lui même qu'il ne la forcerait pas ? Alors pourquoi il agissait ainsi ? Était-ce cette maudite robe de malheur qui a ravivé ce désir sauvage en lui ? Pourtant, il ne devait pas être en manque car sa maîtresse le comblait parfaitement. C'était si parfait qu'ils lui ont fait l'honneur de " faire leur ébat " dans sa propre chambre, son propre lit. Jamais elle n'oublierait ce jour car c'était la première fois qu'on lui avait manqué autant de respect.

Elle voulait crier, appeler à l'aide afin qu'on lui sauve des griffes de ce sauvage mais qui allait l'entendre ? Cette maudite sorcière de Paula ? Non merci .

Alors, d'une voix presque tremblante, elle dit à son mari :

- Tu peux t'approprier de mon corps mais jamais de mon coeur.

- Je ne te crois pas. J'aurai les deux ma chérie.

Il commença à l'embrasser dans le cou, la caresser, mais celle-ci resta de marbre.

L'image de son mari avec cette vipère dans sa propre chambre lui revint encore en mémoire. La seule chose qu'elle avait envie en ce moment, c'était de vomir.

Chaque caresse la révulsait. À chaque toucher, elle se sentit sale.

Mais elle n'allait pas lui faciliter la tâche. Elle se statufia et le laissa faire ce qu'il voulait d'elle. Hector, voyant son absence de réaction face à ses caresses, la lâcha brusquement sans ménagement.

- Tu es un petit glaçon. Je ne veux pas d'une statue dans mon lit, dit-il en la toisant.

Il sortit de la chambre avec un air dépité.

Sophia était soulagée. Encore une fois, Dieu venait de lui apporter son aide.

Elle était à deux doigts de se faire prendre la seule chose qu'elle possédait encore.

Perdre sa virginité dans cette condition, ce serait affreux pour elle. Elle n'avait pas imaginé sa première fois ainsi.
En même temps, qui voudrait perdre sa virginité avec un homme qu'elle déteste et qu'en plus celui-ci la force. Pas elle en tout cas.

Ce qu'elle disait, pouvait paraître insensé car là il s'agissait de son mari, mais peu importait, jamais cet homme ne reposerait ses sales pattes sur elle. Elle ne prendrait plus ce risque. Elle n'aurait jamais dû mettre cette robe et même jouer à ce petit jeu avec lui.

Son regard descendit sur sa robe déchirée, et tout de suite, elle l'enleva et la jeta dans un coin de la pièce avec dégoût.

Elle alla dans la douche, ôta son maquillage puis se brossa les dents. Elle mit son pyjama puis se coucha.

Heureusement son mari n'était pas venu dormir dans la chambre ce soir car elle n'aurait pas fermé l'œil de toute la nuit craignant qu'il lui saute dessus à n'importe quel moment. Ce qui était peu probable vu qu'il lui avait clairement dit qu'elle était un petit glaçon et qu'il ne voulait pas d'une statue dans son lit.

Hé bien, elle comptait toujours se conduire en petit glaçon à chaque fois que l'idée de la prendre de force lui passerait par la tête.

Elle repassa toute la journée dans sa mémoire et se souvint que Katrine était de retour et qu'elles devaient avoir une discussion afin de mettre les choses au clair. Demain, elles auraient cette discussion .

Mais demain arriva et elle ne vit pas Katrine. Aucune nouvelle. Elle aurait pu aller chez elle, mais non, elle ne le ferait pas. C'était Katrine qui viendrait à elle, pas l'inverse. Elle allait juste se contenter de l'attendre avec toute la patience dont elle était capable.