Amour ou Haine?( Correction En Cours...)

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Karine quitta la maison en jetant un dernier regard à Hector, qui n' échappa pas à Sophia. En plus de ce baiser, quelque chose s' est passé entre ces deux là et elle ignorait ce que c'était. Paula quitta le salon, allant vaquer à ses occupations, maintenant ils n'étaient que tout les deux.

- Je ne te reconnaissais pas cette attitude et ce langage vulgaire, lui lança son mari

- Après ce que tu viens de faire, tu oses encore me parler, non mais tu n'as pas honte?répliqua Sophia

- Pourquoi je le devrais? C' est elle qui m'a sautée dessus, tu sais bien que je ne peux pas résister à une jolie femme, lui dit- il d'un air moqueur

Ce qui fit monter la rage en Sophia. Elle aurait bien voulu le gifler, mais elle ne voulait en aucun cas  qu' il s' en prenne à elle en retour.

- Tu sais, j'aurais bien voulu t'insulter mais je ne veux pas gaspiller ma salive avec toi, car tu ne le mérites pas. Tu es juste un vaurien égoïste qui se croit être au dessus de tout le monde, lui reprocha sa femme

Au lieu de se vexer, il éclata de rire et regarda cette dernière avec moquerie:

- J' aimerais bien faire un échange de salive avec toi. Je comprends très bien que tu sois jalouse parce que je l'ai embrassée et pas toi, mais t'inquiète je vais satisfaire ton désir, lui dit- il d' un ton mi arrogant mi moqueur

Il ne lui laissa pas le temps de répliquer, et la prit par la taille, la plaqua contre son torse, puis  captiva ses lèvres. Elle se débattit, mais il continua à la forcer à entrouvrir ses lèvres.
Au final, Sophia finit par lui mordre la langue, puis il la lâcha brusquement

- Petite p...

Il n' acheva pas sa phrase, puis lui dit mi hargneux, mi moqueur

- T'es une vraie petite sauvage, tu ne fais que m'exciter encore plus.

Cette fois, il lui prit sauvagement les mains, les croisa dans son dos, puis il captiva ses lèvres encore une fois.  Elle lui donna accès à sa langue et ne se débattit plus. Cet homme était un vrai sauvage, il allait avoir ce qu'il voulait de gré ou de force.

Il continua de l'embrasser et quand il la lâcha, Sophia lui cracha au visage avec mépris, puis s' essuya la bouche du revers de la main, comme si ce geste pouvait effacer le baiser de son mari.

Il prit un mouchoir dans sa poche, puis s'essuya le visage avec rage. Il se cambra bien droit et ancra ses yeux rempli de colère dans ceux de sa femme, et au bout d' un temps qui parut interminable à Sophia, le coup partit. Il la gifla.
Elle reçut cette gifle comme un geste bien calculé, il avait mis assez de force pour la faire mal.
Honteuse de se faire frapper encore une fois par son mari, Sophia se tint la joue, où il y avait les marque des doigts de son mari et se contint de pleurer.

- Ne refais plus jamais ça, lui dit - il en la menaçant du doigt.

Elle réussit tant bien que mal à le regarder dans les yeux, puis lui jeta avec hargne:

- Tu peux me frapper autant que tu veux mais jamais je ne te respecterai. Tu me donnes envie de vomir.

Il serra les poingts, se retenant de la frapper encore une fois. Et ça ne fit qu' augmenter le désir de sa femme de le défier mais elle n'oublia pas son objectif pour aujourd'hui pour autant. Mettre Paula à la porte. Peu importe que le moment était mal choisi, elle allait le faire maintenant. Son mari tourna ses talons pour s'en aller mais elle l'arrêta d' une voix froide.

- J'ai à te parler.

Il se tourna lentement vers elle, fronça les sourcils, et l' interrogea d'une voix glaciale: