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La jeune femme envoya un message à Alexander. Elle n'eut pas à attendre, car celui-ci la répondit tout de suite. Il lui donna rendez-vous chez lui le lendemain.

Sophia avait la ferme intention de ne pas se laisser suivre par cet abruti de chauffeur que ce crétin d'Hector, comme elle le qualifiait si bien, avait employé.

Hé bien, s'il voulait jouer, ils allaient jouer sauf que ce serait  elle la coach. Elle n'allait pas laisser ce crétin s'immiscer dans sa vie comme ça. Et pour qui il se prenait pour la faire suivre  même? Si ça devait continuer lorsqu'ils seraient mariés si jamais ce serait  le cas, la jeune fille savait qu'elle ne le supporterait pas. Elle aimait vivre libre, indépendante sans que personne ne contrôle ses faits et gestes alors ce n'était pas cet homme arrogant qui allait y changer quelque chose. Elle n'allait pas se laisser faire.

Le lendemain, la jeune fille se leva de très tôt. Elle hésitait encore ne sachant pas si elle devait dire la vérité à Alexander ou pas mais finalement, elle fit son choix. Elle allait le lui dire. Peut-être bien qu'avec eux deux, ils pourraient monter un plan diabolique pour empêcher ce foutu mariage. " Oui c'est ça rêve ma fille" se dit-elle intérieurement.

Sophia prit rapidement sa douche. Elle se munit d'un Jean un peu trop grand pour elle, accompagné d'un tee-short  et pour finir enfila des baskets. Elle n'avait pas envie de faire des efforts aujourd'hui. De toute façon, elles étaient ruinées donc elle n'avait plus personne à impressionner. Sa génitrice ne devait pas s'en faire pour ses 《 amis 》.

Sa mère allait enrager quand elle la verrait habiller comme ça mais elle s'en fichait.

Il était dix neuf heures quand la jeune fille descendit l' escalier. Elle prit le petit déjeuner que sa mère a préparé vite fait. Hé oui, ça pouvait paraître invraisemblable mais oui, sa génitrice savait cuisiner. Depuis que les employés étaient partis, c'était elle qui faisait la cuisine. La jeune fille elle même ne saurait expliquer ce phénomène.

De plus sa mère cuisinait très bien. C'était un vrai cordon bleu. D'ailleurs, peut-être que c'était d'elle qu'elle avait hérité ses talents culinaires. Sophia aimait vraiment cuisiner et était presque aussi douée que sa mère. Elle avait appris grâce à l'une des cuisinières de la maison, Maria. C'était une femme très gentille et elle la considérait comme une seconde mère. Mais dommage qu'elle était obligée de partir parce que sa génitrice n'avait plus les moyens de la payer.

- Tu vas sortir? lui questionna sa mère sans cacher sa désapprobation pour sa tenue mais sans pour autant faire de remarque.

Elle se contenta juste de la toiser.

- Oui, répondit la jeune fille.

- Mais tu sais que nous devons aller acheter ta robe.

- Oui je sais. Nous irons dès que je serai de retour ou alors je t'enverrai un message et on se rencontrera là bas.

La jeune fille voyait clairement que cette idée ne plaisait pas à sa mère mais pourtant celle-ci ne fit aucune objection. Elle se contenta d'hocher la tête. Bien !

Sophia sortit de la maison et vit la voiture. Elle commença à marcher doucement et fit semblant de ne pas l'avoir vue. Elle savait que l'idiot qui se trouvait dans la voiture la suivait mais elle ne se retourna pas.

Après elle commença à courir, et s'engagea vers une petite ruelle. Elle réussit à trouver un petit coin et elle s'y cacha.

Amour ou Haine?( Correction En Cours...)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant