Amour ou Haine?( Correction En Cours...)

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Trois mois s'étaient passés depuis leur dispute. Sophia faisait tout pour  éviter son mari et lui de son côté, ne faisait absolument rien pour se rapprocher d'elle non plus. Chacun restait dans son coin. Hector continuait de voir ses maîtresses, et Sophia quant à elle, attendait la naissance de son bébé, ce qui devait arriver bientôt, vu qu'elle avait atteint le neuvième mois. Elle ne savait pas trop quand son petit bout de chou allait pointer son nez, voilà pourquoi elle faisait tant attention durant ce mois. Elle ne voulait surtout pas rester seule à la maison de crainte qu'elle ne trouve personne pour l'emmener à l'hôpital si son bébé venait à apparaître.

- Madame, j'ai fini tout ce que j'ai à faire, je m'en vais. Vous n'avez besoin de rien? Lui demanda la servante comme à son habitude après avoir toqué à la porte de sa chambre .

- Non merci Émilie, répondit- elle

- Bien, aurevoir  madame.

Elle tourna les talons pour s'en aller, mais Sophia l'interpella:

- Émilie!

Elle se retourna vivement vers la maîtresse de maison et prit un air coupable comme si elle venait de la prendre en flagrant délit alors que Sophia n'avait prononcé encore une seule parole.

- Oui madame? Dit  elle de sa petite voix innocente

- Tu sais, quand on joue trop avec le feu ma belle, on finit par  se brûler. Une jeune fille belle comme toi a de l'avenir, il ne faut pas la gâcher avec une personne qui ne s'intéresse qu'à ce que tu  as entre les jambes, lui dit Sophia ne faisant aucune preuve de tact.

Elle ne comptait pas le lui dire de  cette façon mais bon c'était déjà fait.

- Pourquoi vous me dites ça madame? Lui questionna Émilie, les joues rougies par la honte.

Elle trouvait ça comique qu'elle l'appelle madame car après tout, elle n'avait que trois ans de plus qu'elle.

- Oh si tu le sais et c'est pour cela que tu es gênée.

- Non madame, je ne sais pas de quoi vous parlez, excusez- moi je vais me retirer si ça ne vous dérange pas, dit- elle prête à prendre ses jambes à son cou

- En tout cas, souviens toi de ce que je viens te dire.

Sans répondre, Émilie quitta la pièce rapidement. Sophia entendit ses pas précipités dans les escaliers et en rirait presque si elle n'était pas aussi triste.  Comment pouvait - on dormir en paix quand on couchait avec le mari de quelqu'un d' autre ? Elle se demandait si la conscience de ces femmes ne les reprochait pas.  C'était immonde de gâcher le bonheur de quelqu'un d'autre juste pour son bon plaisir. Si elle et son mari s'aimaient, elle ne serait jamais tombée amoureuse d' Alexander et même si cela était arrivé, elle n'aurait jamais sorti avec lui.

Hector ne la salua pas comme à son habitude quand  il entra dans la chambre après son travail. Il se dirigea dans la douche, ne jetant même pas un coup d'oeil à sa femme. Au moins il aurait pu avoir la décence de lui demander comment elle allait puisqu'il prétendait être heureux d'avoir un enfant. 

Une minute ne passa, Sophia entendit le téléphone de son mari sonner et elle se rendit compte qu'il l'avait déposé sur le lit mais à peine allait - elle regarder l'écran, car sa curiosité l'incitait à savoir qui l'appelait, son mari  fit irruption dans la pièce, tout nu, le corps encore sec, faisant comme si sa femme n'existait pas.

Il prit le téléphone et décrocha l'appel.  

- Oui oui, ne t'inquiète pas j'arrive dans moins de dix minutes,  répondit Hector  au téléphone