Alexander embrassa Sophia avec fugue. Oh bon Dieu ! Elle l'aimait. Oui, elle l'aimait de tout son coeur et plus rien ne pouvait les séparer. Il la déposa délicatement sur le lit et après entreprit de lui enlever sa robe qui était d'une grande inutilité sur le moment. Sophia le regarda avec passion et désir. Oui, elle le désirait de toutes ses forces et attendait patiemment qu'il la fasse sienne. Il la déshabilla complètement et pour la première fois, elle se retrouvait nue devant un homme. Alexander la dévora du regard. C'était comme si il voyait la plus belle créature de ce monde. Ses yeux étaient remplis d'amour, de passion et de désir.
- Tu es belle mon amour.
Ce compliment qui témoignait tout le désir que son amant ressentait pour elle lui réchauffa le coeur. Sans la quitter des yeux, il se déshabilla à son tour. Sophia aurait très bien pu le faire, mais elle était encore timide. Déjà que son regard sur elle la faisait rougir alors le déshabiller... Quand elle le vit enfin nu, tout comme elle, la blonde resta bouche bée. Cet homme était la perfection même. Son regard descendit sur son membre et elle rougit comme une gamine puis détourna rapidement le regard, ce qui fit sourire son amant.
Il la rejoignit rapidement sur le lit, désireux de faire de cette femme sienne. Sophia ferma les yeux sous ses nombreuses caresses. Il était doux, tendre et lui murmurait des choses à l'oreille qui la faisait rougir mais agréable à attendre. Il la mettait en confiance. Enfin, leurs corps s'épousèrent et ils n'y firent qu'un. Elle venait d'avoir sa première fois avec l'homme qu'elle aimait.
- Je t' aime mon amour, lui murmura t-il à l'oreille.
Elle allait ouvrir la bouche pour répondre, mais la porte de la chambre s'ouvrit à la volée et son mari apparut furieux, une arme à la main. Il la pointa sur eux :
- Dites adieu à ce monde sales traitres.
Sophia se réveilla en sursaut. Mon Dieu, quel cauchemar ! Elle jeta un coup d'œil à côté d'elle, et vit son mari endormi. Le soleil filtrait déjà par la fenêtre. Dire qu'elle rêvait qu'elle couchait avec Alexander et que celui-ci lui disait qu'elle l'aimait, ce crétin d' Hector était venu tout gâcher. Il aurait pu attendre qu'elle avoue son amour à Alexander aussi avant qu'il fasse son apparition non. C'était étonnant comment cet homme avait le don de lui rendre la vie impossible même dans ses rêves. N'empêchait qu'à la vue de cette arme braquée sur eux, elle a eu vraiment peur et son rythme cardiaque en témoignait là maintenant. Le visage de son mari était pire que celui d'un monstre tellement il était furieux. Elle le préférait mieux en réalité que dans son rêve.
Elle l'observa à la dérobée et le trouva mignon sur le moment. Il avait l'air plus serein, plus calme, plus reposé et ce petit pli qui lui donnait l'air sévère avait complètement disparu. Sa femme ne put s'empêcher de le trouver beau quand il était endormi, le clapet fermé. Mais il le serait encore plus s'il ne respirait plus. Comme ça, sa beauté serait éternelle.
Une mèche de cheveux lui barrait un peu le visage. Elle allait l'enlever pour mieux l'observer mais celui-ci remua son corps.
Elle ne savait pas pourquoi, mais elle songea rapidement à sa petite radio qu'il avait cassé la veille. Alors, comme petite vengeance, elle se leva du lit et se dirigea vers les fenêtres. Elle ouvrit les rideaux laissant le soleil filtrer à l'intérieur de la chambre.Son mari battit des cils et se passa une main paresseuse sur les yeux et dit à l'intention de sa femme quand il la vit à côté de la fenêtre un sourire aux lèvres :
- Putain, range les rideaux. Je dors.
Et il se replongea immédiatement dans son sommeil mais n'arriva pas à dormir à cause du soleil qui filtrait à l'intérieur de la chambre. Il se mit un oreiller sur la tête en poussant un grognement puis se leva d'un bond.
VOUS LISEZ
Amour ou Haine?( Correction En Cours...)
RomansaÀ cause d' une seule petite phrase et un ego surdimensionné blessé, Sophia vit sa vie chambouler complètement. En un seul jour, sa vie était toute planifiée. Sa génitrice l' avait laissée à la merci d' un homme qui n' avait qu' un seul et unique bu...