Amour ou Haine?( Correction En Cours...)

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- J' ai horriblement faim. Vous avez préparé quelque chose?demanda la jeune fille à la dame d' un ton presque hautain.

-Oui, vous pouvez aller vous asseoir dans la salle à manger. Je vais vous servir, répondit celle-ci sèchement

- J' espère que vous cuisinez aussi bien que vous méprisez les gens.

- Je ne méprise pas les gens mademoiselle. C' est vous que je méprise. Et tout le monde adore ma cuisine.

Le respect qu' on devait à la femme du patron était passé où même? Cette femme ne devait sûrement pas être qu' une simple employée dans cette maison sinon elle ne se risquerait pas à lui parler ainsi.

- Pourquoi vous me méprisez? Seriez vous amoureuse de mon mari par hasard et que vous êtes fâchée parce qu' il a choisi la modernité plutôt que l' antiquité. Vous savez, vous êtes complètement démodée. Il n' allait pas ...

Sophia ne termina pas sa phrase et se torda de rire devant l' expression de la femme. Non mais, ce n' était qu' une blague. Pas la peine qu' elle affiche cet air outré.

- Vous êtes une petite insolente. Hector n' aurait jamais dû se marier avec vous et je ne sais même pas ce qu' il vous trouve.

- Ne vous inquiétez pas mémé. Ne vous étouffez surtout pas dans votre jalousie d' accord? Parce que je ne vais pas vous prendre votre petit Hector. Bon assez parler maintenant. Je vous attends dans la Salle à manger avec mon déjeuner merci.

Sur ce, elle sortit de la pièce, sans  lui laisser le temps de répliquer. Était-elle insolente? Peut-être bien que oui. Mais on ne pouvait quand même pas lui reprocher son comportement. Cette femme prenait trop la confiance quand même. Depuis quand on parlait ainsi avec la femme du patron. Si elle  ne se faisait pas respecter elle même, qui allait le faire à sa place? Personne.

Sophia ne pouvait pas le nier, mais cette mégère était un vrai cordon bleue. Elle ne la dépassait pas non plus. Personne ne savait mieux cuisiner qu' elle. À part sa mère. Fille bien élevée qu' elle était, Sophia avait remercié tout de même la vieille dame, mais celle-ci  l' avait ignorée et n' avait pas répondu.

" Eh bah, tant pis pour toi mémé "

Maintenant que Sophia avait le ventre rempli, elle ne savait plus quoi faire. Aller papoter un peu avec la pierre qui était dans la cuisine? Oh c' était une excellente idée si elle tenait à ce que son mari retrouve son corps inerte quand il reviendrait. Elle n' exagérait pas. Cette femme était vraiment capable de la tuer. Donc mauvaise idée.

Elle sortit alors de la maison et se dirigea dans le jardin, là ou a eu lieu la réception.

Cet endroit était vraiment beau et apaisant. De plus, il y avait une telle fraîcheur. La vue était vraiment splendide. Les fleurs étaient vraiment magnifiques.

Elle s' allongea sur le gazon et observa le ciel. Qu' allait-elle faire maintenant? Elle était officiellement la femme d' Hector.
Cette question la taraudait depuis le moment que celui-ci lui avait passé la bague au doigt.

Sa vie était vraiment géniale. Mariée à un homme qu' elle détestait, être en conflit avec sa mère, la perte de son père, sa supposée meilleure amie qui n' en avait rien à faire d' elle et maintenant elle était venue habiter dans une maison où personne ne l' aimait.

Vraiment, on devait l' envier. Elle avait beaucoup trop de chance. Quoique ironie à part, certaines filles devaient vraiment l' envier. Elles devaient sûrement croire qu' elle allait vivre une vie parfaite avec le don Juan.