Amour ou Haine?( Correction En Cours...)

6✔

- Petite garce. Maintenant tu vas m' écouter.

Sophia le regardait horrifiée tout en  massant son bras qui lui faisait toujours aussi mal. Les yeux de son potentiel futur mari  lui lançaient des éclairs. On dirait même qu' il voulait la frapper.

- Je ne vous permets pas de me parler ainsi. Je ne suis pas une garce.

- Si tu en es une et bien plus que ça même et je te parle comme je veux.

- Non mais comment osez vous? Vous n' avez donc aucun respect pour moi? lui dit Sophia en le foudroyant du regard.

- Du respect? Moi je donne mon respect à ceux qui le mérite et une petite garce comme toi ne le mérite clairement pas, répondit - il sèchement.

- Arrêtez de me traiter de garce. Et je ne vois pas pourquoi je ne mériterais pas votre respect. Vous êtes...

- Écoute moi bien sale garce, je ne vais pas te laisser me faire cocu avec un étudiant.

En lui disant cela, il lui avait pris le bras et le serrait très fort.

- Non mais vous êtes complètement malade. Nous ne sommes pas ensemble et je ne suis pas votre femme. J' ai le droit de faire ce que je veux.

Son visage se crispa et il  serrait son bras de plus en plus fort.

- Tu vas bientôt l' être je te rappelle. Et je ne tolèrerai aucune tromperie de ta part.

Sophia ne voyait pas pourquoi il la menaçait. Parce que oui, c' était une menace. Il n' hésiterait pas  à se venger si elle osait le tromper; elle en était sûre. Mais Alexander n' était qu' un ami et jamais elle ne le tromperait avec lui parce que la jeune fille était une femme de principe. Bien que son mariage n'allait pas être basé sur l' amour, ce n' était pas pour autant qu' elle allait tromper son futur mari et elle attendait la même chose de sa part.

Mais pour l' instant, ils n' étaient pas encore mariés. Alors en quoi qu' elle soit proche d' Alexander lui posait t- il  problème. D' ailleurs de son côté, il devait sûrement mettre une fille, voir plus dans son lit chaque jour.

Elle n' allait pas lui dire que Alexander était juste un ami. Celui qui la faisait oublier ses problèmes, celui grâce à qui elle réussissait à oublier qu' elle allait bientôt vivre un enfer avec le diable qui se tenait juste là devant elle. Oui, elle aurait pu lui balancer ça en pleine face mais elle n' avait aucune explication à lui donner. Il n' avait qu' à penser ce qu' il voulait.

Il faisait encore pression sur son bras mais elle n' y fit pas attention malgré la douleur.

Car une seule question l' intéressait et elle se décida à la poser:

- Comment savez vous que j'étais au parc?

Il la relâcha brusquement suite à cette question. Il la fixait mais ne lui répondit pas pour autant.

- Répondez- moi, lui ordonna Sophia.

Et là, elle eut comme un déclic et ouvrit grand les yeux.

- Attendez, vous m' avez suivie? Au pire, vous m' avez fait suivre?

La jeune blonde était en colère plus qu' autre chose. Ses yeux lançaient des éclairs et elle était prête à lui sauter dessus.

- Biensûr que oui que je te fais suivre. Tu croyais quoi? Que j' allais te laisser t' enfuir ou encore me tromper?

Là, la jeune fille resta bouche bée. Décidément cet homme avait vraiment un sacré problème. Il était complètement taré.

Comment osait - il la faire suivre sous prétexte qu' elle pourrait s' enfuir ou le tromper. Ils n' étaient même pas encore mariés.

Elle leva sa main pour lui donner une bonne gifle mais il eut le temps d' arrêter son geste par réflexe.

Des larmes coulèrent sur ses joues.

- Je n' ai pas du tout l' intention de m'enfuir. Et si j' en avais l' intention, je l' aurais déjà fait. Vous n' avez pas le droit de me faire suivre. Je...

Elle ne put continuer sa phrase. Elle avait la rage contre lui. Les larmes s' exprimaient pour elle. Non, ce n' était pas des larmes de tristesse mais de colère, de rage.
Et l' homme devant elle le voyait très bien.

- On n' est jamais trop prudent et de toute façon, je te trouverais. Jee continuerai à te faire  suivre jusqu' à  qu' on se marie. Je vais m' assurer que tu marches sur la ligne droite.

- Je vous déteste de toute mes forces. Je maudis le jour où je vous ai rencontré et j' espère que vous pourirez en enfer. Oh je vous déteste, je vous déteste, je vous dé- testeee, hurla t- elle en lui frappant le torse.

Il lui prit les poignets sans douceur.

- Calme toi petite écervelée. Tu te donnes en spectacle.

En effet, des gens s' étaient arrêtés pour les regarder mais Sophia n' en n'avait cure. Elle voulait tout simplement tuer cet homme qui lui tenait les poignets à cet instant. Non ce serait trop simple, le torturer ce serait mieux. Si seulement elle pouvait le tuer avec des mots elle le ferait. Et il serait déjà mort depuis longtemps.

-Viens avec moi dans la voiture, je vais t' emmener chez toi.

- Non merci, refusa t - elle sèchement.

- Je crois que tu ne m' as pas bien compris. Ce n' était pas une question mais un ordre.

- Vous êtes qui pour me donner des ordres?

- Ton futur mari.

- Allez en enfer. Je ne monterai pas dans votre voiture. Plutôt mourir.

Il la regarda d' un air agacé et la prit en sac de patate sur son épaule. Elle lui hurlait de la lâcher mais il fit la sourde oreille.

- Maintenant tu vas t' asseoir comme une gentille fille, lui dit - il en la maintenant fermement sur le siège arrière quand ils furent arrivés dans la voiture. Démarre, dit - il à  l' intention de son chauffeur.

Sophia se contenta de lui jeter un regard mauvais. Elle aurait tout le temps de lui jeter son flot d' insultes quand ils seraient mariés si jamais c' était le cas.

Quand ils arrivèrent enfin devant la maison, Sophia descendit et claqua la portière.

- Même pas un petit merci? lui dit l' homme qui était assis à côté d' elle une minute plus tôt.

Elle se retourna et lui  fit un doigt d' honneur.

- Ohw ! Faudrait aussi que je refasse ton éducation chérie.

Elle n' eut pas le temps de répondre car la voiture avait déjà démarré.

Elle souhaitait de tout son coeur qu' il fasse un accident.

La jeune fille rentra et claqua la porte d' entrée.

- Oh Sophia, je t' attendais pour que tu...commença sa mère

- Va te faire voir. Fiche moi la paix.

Elle monta quatre à quatre les escaliers et se jeta sur son lit. Elle laissa les larmes déverser sur ses joues tout en maudissant de tout les noms, l' homme qui était la raison de sa colère.