Chapitre 13

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Point de vue Izira

Izira : Ah attends j'ai peut être d'autres livres pour toi.

Je me lève de mon lit et vais farfouiller dans ma bibliothèque à la recherche de nouveaux livres qui pourraient plaire à Jun.
Pendant ce temps il se baladait dans ma chambre et regardait autour de lui. Il s'arrêta devant mon bureau et prit en mains un petit paquet de feuilles.

Jun : Tu l'as déjà commencé ?

Izira : De quoi ?

Il me tends le tas de copies et je regarde de quoi il s'agissait.

Izira : Ah oui la rédaction en français !

Jun : Oui c'est ça. Mais ce n'était pas pour la semaine prochaine ?

Izira : Si mais j'ai voulu m'avancer dans mes devoirs. Bon je ne l'ai pas encore terminée mais j'ai déjà planté mon décors et je sais ce que je vais raconter. Donc après ce n'est que de l'écriture.

Jun : Moi je ne l'ai pas encore commencé, mais le problème ce que je n'ai pas du tout d'inspiration.

Izira : Bah tu sais le syndrome de la page blanche ça m'arrive aussi. J'ai toujours du mal à commencer mais quand je suis lancée je n'arrive plus à m'arrêter.

Jun : Oui sauf que pour moi c'est vraiment un syndrome permanent. Et rien, pas d'inspiration, je ne sais vraiment pas quoi écrire.

Izira : Bah je ne sais pas, moi des fois ça m'arrive de raconter mon histoire personnelle. Mais je ne mets pas mon vrai prénom et je change certains passage. Tu pourrais peut être essayer, l'histoire d'un garçon qui quitte son pays d'origine pour aller habiter en France ou ailleurs.

Jun : Pourquoi pas, je pourrais essayer. Merci pour l'idée !

Izira : De rien.

Soudain on entendis la voix de ma mère qui nous appelait depuis la cuisine.

Maman : Les enfants venez manger !

Puis mon grand frère lui répondre depuis sa chambre.

Thomas : On est pas des enfants !

Je me tourne vers Jun et lui dis.

Izira : Famille très discrète. Ne t'inquiètes pas en public on est pas comme ça, on est quand même plus... civilisés.

Ma remarque le fit rire et on descendis tous les deux jusqu'à la cuisine où le repas de ma mère nous attendait. Je m'assis à côté de Jun, en face de mon grand frère. En face de Jun il y avait ma mère et mon père était en bout de table. Ma mère nous servit tous et nous commençons à manger dans le calme.

Jun : Votre repas est très bon madame.

Maman : Merci Jun c'est très gentil de ta part. À force mes enfants en sont tellement habitués qu'ils ne me font même plus ce genre de compliments.

Thomas : Mais ce n'est pas parce qu'on ne dit rien que ce n'est pas bon !

Maman : Peut être que oui mais une petite remarque gentille de temps en temps ça ne fait pas de mal et ce serait très sympathique.

Thomas : Mais-

Izira : Nan Thomas tais-toi tu t'enfonces plus qu'autre chose.

Thomas : Ouais bah toi en attendant tu fais pas grand chose pour sauver notre peaux !

Je donne un coup de pied dans le tibias de mon frère par dessous la table et il ne peut pas s'empêcher de pousser un léger cri de douleur.

Thomas : Mais aïe ! Papa Izira m'a donné un coup de pied !

Izira : Nan c'est pas vrai.

Thomas : Oh la menteuse !

Papa : Bon les gosses là ils ont fini leur cirque ?

Thomas et Izira : Nan pas encore !

Papa : Pfff j'en ai marre de ces deux là.

Thomas : Mais c'est elle qui m'a donné un coup de pied !

Papa : Par dessous la table ?

Thomas : Oui !

Papa : Ah bah je suis désolé mais je n'ai rien vu.

J'adore mon père.

Thomas : Mais c'est pas juste !

Izira : Oui je suis d'accord ce n'est pas juste, je n'ai jamais voulu être ta soeur.

Thomas et moi continuons de nous chamailler (gentillement) sous l'œil désespéré de nos parents et celui amusé de Jun.

À la fin du repas Jun nous aide à débarrasser la table et est venu le moment pour lui de rentrer chez ses parents. Nous étions tous dans l'entrée Jun enfile son manteau et ses chaussures et dit au revoir à mes parents.

Jun : Merci beaucoup pour l'accueil et le repas monsieur et madame c'était très gentil de votre part.

Maman : Mais de rien c'était avec plaisir. Tu reviens quand tu veux.

Jun : Merci c'est gentil. Au revoir Thomas.

Thomas : Au revoir Jun et est-ce que tu pourrais me rendre un petit service s'il te plaît ?

Jun : Oui bien sûr.

Thomas : Est ce que tu pourrais embêter ma petite sœur en cours quand moi je ne suis pas là ?

Izira : Mais Thomas !

Jun : Heu je sais pas trop...

Thomas : Bon c'est pas grave. Petite sœur à la maison je te ferai chier deux fois plus du coup.

Izira : T'es méchant.

Thomas : Je sais, je sais.

Izira : Je vais te raccompagner jusqu'au grillage Jun.

Jun : D'accord merci au revoir et merci pour tout.

Papa, Maman et Thomas : Au revoir.

Jun et moi sortons tous les deux de la maison et je l'accompagne jusqu'au grillage en métal devant ma maison. Je crois que c'était juste pour rester un peu plus longtemps avec lui. Arrivés au bout de l'allée Jun se tourne dans ma direction.

Jun : Merci pour tout Izira.

Izira : Bah de rien tu sais je n'ai pas fait ça pour les remerciements.

Jun : Je pense que je peux t'en faire quand même quelque uns. C'était vraiment gentil de ta part.

Izira : Arrêtes de me remercier je fais ça de mon plein gré et ça ne me dérange pas.

Jun : Izira je peux te poser une question ?

Izira : Vas-y je t'en pris.

Jun : C'est vrai que vous avez une habitude en France de vous faire des bisous pour vous dire ''bonjour'' et ''au revoir'' ?

Ça question me fit rire et je lui répondis.

Izira : Oui si on veut on dit qu'on se fait la bise. Tiens regarde.

Je fis donc la bise à Jun et une sorte d'illumination traversa tout son visage on aurait dit qu'il avait trouvé le Graal.

Jun : Comme ça ?

Il s'avança vers moi mais au lieu de me faire la bise il me fit littéralement un bisou sur chacunes de mes joues. Je trouvais soudain qu'elles avaient vraiment chaud. Puis Jun s'écarta.

Jun : Merci beaucoup Izira, à demain au lycée !

Izira : À demain.

Puis il s'en alla. J'avais vraiment chaud et mon cœur battait très vite. Je rentrais donc chez moi et montais dans ma chambre sous le regard remplis de sous-entendu de mes parents. Une fois là haut je me mis en pyjama et partis me coucher...

Mon petit protégé JunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant