Chapitre 31

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Point de vue Izira

Jun : Frileuse.

Izira : Je sais.

J'étais restée de dos à lui, j'avouais être gênée de la situation. Forcément le sac de couchage n'était pas prévu pour deux personnes alors nous étions un peu collés. Je sentais son torse contre mon dos et son souffle chaud dans mon cou. Mais malgré le fait que je n'avais plus froid, je n'arrivais toujours pas à dormir. Impossible presque. Je me retournais discrètement dans la direction de Jun et lui dormait à poings fermés. Je l'enviais à ce moment précis, j'étais vraiment crevée mais je n'arrivais pas à dormir. Je me retourne pensant peut être que changer de position pourrait m'aider à trouver le sommeil mais rien. Je ferme les yeux et essaye de penser à rien, apparemment ça aide pour le sommeil je crois. Allez je pense à rien, pense à rien, pense à rien... Mais c'est stupide je pense à penser à rien ! Pfff j'ai pas fini. Soudain je sens du mouvement à côté de moi et une douce chaleur m'enveloppe. C'est plutôt agréable comme sensation. Finalement grâce à ce doux cocon je réussis enfin à m'endormir...

Le lendemain

Je me sentais tellement bien, je me lovais dans une douce chaleur qui se répandait dans tout mon corps. Un doux parfum arriva jusqu'à mes narines et emplissais mes poumons. L'inspirer était tellement agréable. J'ouvrais doucement les yeux et je vis que mon visage était enfoui dans le cou de quelqu'un. C'était Jun. Ses bras était autour de ma taille me serrant contre lui, je sentais quelque chose de doux et chaud contre on front. Je relevais doucement la tête et se fut les lèvres de Jun qui était posée contre mon front. Son visage endormi et ses yeux clos me faisaient tout simplement fondre. Soudain je le sentis bouger doucement, je le regardais pour percevoir si il s'était réveillé mais non il était toujours endormi. Il baissa la tête et ses lèvres atterrirent délicatement sur les miennes. Je pense que mon cerveau a dû disjoncter à ce moment là car je ne pus faire quoi que soit. Cela faisait un petit moment que je n'avais plus goûté ses lèvres et j'avoue que cette sensation m'avait manquée.

Et puis ce qui devait arriver arriva, Jun ouvrit doucement ses paupières et ses yeux s'écarquillèrent de surprise quand il vit que nos lèvres se touchaient. Je pensais qu'il allait s'écarter mais il n'en fit rien, au contraire. Il se rapprocha encore d'avantage et ses yeux se fermèrent de nouveau. Ses lèvres se mouvaient contre les miennes provoquant une douce chaleur dans tout mon corps. Je mis un temps avant de comprendre et de répondre à son baiser. Je fermais moi aussi mes yeux pour profiter de cet instant avec lui. Après plusieurs minutes, secondes ou heures je ne sais pas je me détachais de lui par manque de souffle. Mes joues prirent rapidement une teinte pourpre et contre toute attente celles de Jun aussi. Il était mignon quand il rougissait. Je ne savais vraiment pas quoi lui dire. Maintenant j'en étais persuadée, je l'aimais. J'étais amoureuse de Jun. Mais pour que ces quelques mots sortent de ma bouche ça c'était une autre histoire. Et est ce qu'il partageait mes sentiments ? Ce serait pour cela qu'il m'aurait embrasée ?

Sur le moment il ne fit rien à part me sourire tendrement. Mais ce n'étais pas un simple sourire non, il me souriait comme si j'étais la plus belle de chose jamais tombée sur terre. Sa main descendit jusqu'à ma joue qu'il caressait doucement. Sa main était chaude c'était agréable. À chaque fois que j'étais avec lui je passais un moment agréable de toute façon. Je le trouvais tellement beau à ce moment. Ces cheveux noirs en bataille, sa peau de porcelaine, ses yeux d'un noir profond qui avaient l'air encore endormi, ses pommettes qui étaient légèrement relevées avec son sourire et son sourire... J'étais vraiment amoureuse il n'y avait pas de doute. Il fallait que je lui dise c'était important et puis j'allais être déçue si je ne le faisais pas. Allez Izi lance toi !

Izira : Jun... Je-

Prof : Allez les enfants debout tout le monde !!

Pas loin de notre tente nous entendions la douce voix fluette de notre professeur de techno. Parfait comme réveil franchement c'est agréable. En plus il m'a coupée ce con !

Jun : Tu disais ?

Il avait l'air également frustré que notre prof nous ait coupé mais il m'incita tout de même à continuer les yeux grands ouverts très attentif à ce que j'allais dire. Mais tout mon courage s'envola d'un seul coup et aucun mot ne voulurent sortir de ma bouche. Merci monsieur.

Izira : Rien d'important ne t'inquiète pas.

Jun : Ah d'accord.

Et oui effectivement j'étais déçue de ne pas avoir pu lui dire j'étais profondément frustrée, le cadre était pourtant parfait mais il a fallut que notre prof se tape l'incruste. Yes. Ce qui me fit le plus mal au cœur c'est que Jun aussi avait l'air déçu, il s'attendait à quelque chose de ma part mais je n'ai malheureusement pas eu le cran de lui dire. Ses yeux tristes firent se compresser mon cœur dans ma poitrine c'était atroce comme sensation. Une prochaine fois, peut être.

Izira : On devrait y aller je pense sinon on va se faire gronder.

Jun : Tu as raison.

Jun ouvrit la fermeture éclair du sac de couchage et nous sortîmes tous les deux. Je pris mon manteau en plus de mon gilet et mes chaussures. Et oui la frileuse le retour. Le seul endroit où je n'avais pas froid c'était dans les bras de Jun mais là je ne vais pas lui demander de venir avec moi ça va faire bizarre. Nous ouvrons donc notre porte de tente blindée (Lol) et nous prenons d'un coup un grand bol d'air bien glacial. Tout juste le matin quoi, sadiques de profs. Nous nous dirigeons ensuite vers la table de petit déjeuner où les plus courageux étaient déjà attablés. Les autres bah ils dormaient quoi. Je me suis assise à côté de Émilie et Juliette et Jun se mit à côté de Mathéo et Léo.

Mathéo : Salut !

Izira : Salut comment ça était la nuit ?

Émilie : Horrible Juliette et moi on a eu peur toute la nuit, digne d'un film d'horreur.

Juliette : Il y avait pleins de bruits ça faisait flipper !

Léo : Pfff peureuses. Et vous ?

Mes joues prirent une teinte rouge quand je repensais à la nuit que j'avais passée. Je n'osais même plus parler ne sachant pas quoi dire. Alors Jun le fit à ma place voyant ma gène. Il sourit et dit :

Jun : Nous juste un peu froid.

Mathéo : C'est vrai qu'il a fait froid cette nuit.

Mes joues rougirent encore plus comprenant parfaitement le sous entendus de Jun. Heureusement les autres n'ont pas compris...

Mon petit protégé JunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant