Chapitre 47

338 17 0
                                    

Point de vue ???

Je marchais dans les couloirs à la recherche de mon casier. Où est-ce qu'il est ? Décidément je le perd tout le temps. Ah voilà ! Je sors mes clés de ma sacoche et l'œuvre afin de récupérer les copies corrigées des premières que j'avais juste après la récréation. Ceci fait j'allais retourner dans la salle des professeurs quand j'entendis plusieurs cris provenir de plus loin dans les couloirs. Qu'est ce qu'il se passe ? Je fis immédiatement demi-tour pour aller voir ce qu'il se tramait. Je suivais les voix et pus percevoir comme une violente dispute entre ces différentes personnes. Ainsi que des bruits sourds semblables à des coups. Les mots utilisaient étaient plus que violents et au delà de ça tout ne semblait pas tourner rond, il y avait un problème.

J'avais atterri dans les couloirs des salles de SVT non loin des casiers des élèves. Cela m'aurait plus qu'étonnais que ce soit des professeurs qui se disputent ainsi. Encore des élèves probablement. Au couloir d'à côté là où les bruits et ces voix étaient le plus proche la scène qui se déroula sous mes yeux me glaçait le sang. Je reconnaissais des élèves de classe différente mais que j'avais tous les deux en cours. Je les connaissais donc bien. Trois élèves de classe de terminal deux étaient entrain de littéralement de tabasser un élève de terminale une. Le principal concerné semblait être à moitié évanouie tandis que les trois autres continuaient leur carnage. Du sang coulait de sa bouche et plus abondamment encore de sa tempe ainsi qu'un beau cocard sur l'œil droit et un poignet qui prenait un angle tout sauf naturel.

Plus loin j'aperçus deux autres élèves de terminale une, un garçon et une fille. Je les connaissais bien aussi ces deux là. Izira était en pleure alors que Kéo semblait plutôt s'amuser du spectacle qui s'offrait à sa vue. Ce dernier devait être de mèche vu la façon dont son sourire presque carnassier étirait son visage d'une façon inquiétante au vue de la situation. Tout les informations que je venais de voir c'étaient rassemblées dans mon cerveau en à peine une seconde et le temps pour moi d'inspirer. La seconde suivante tout ce beau monde me virent et pour certains, particulièrement les trois élèves de la terminale deux stoppèrent leurs actions. Je voyais que leurs respirations s'étaient arrêtées tandis que j'expirais bruyammnent pour bien leur faire comprendre mon état d'esprit actuel. Certains d'entre eux allaient avoir des ennuis ils le savaient et moi pareillement.

Mes poings se sont serrés d'eux même. Je n'allais pas les tabasser je ne pouvais pas de toute façon mais si il y avait bien quelque chose qui me repugnais au plus haut point c'était bien ceci. La violence gratuite, contre quelqu'un de plus faible. En plus à un contre trois c'est vrai que c'était équitable et loyale. Ma voix s'éleva dans le couloir plus grave que je ne l'aurai souhaité mais aussi froide que je l'avais voulu.

Monsieur Duval : Édouard, Pierre et Cyriaque vous allez immédiatement dans le bureau du principal je vais l'appeler pour lui raconter ce que vous avez fait tout de suite. Ne vous attendez pas à ce que l'on soit indulgent avec vous.

Les trois baissèrent la tête en un même mouvement puis passèrent devant moi mort de honte, la peur lisible très clairement sur leurs visages. Je relevais la tête sur les trois dernières personnes présentes en face de moi et me rendis compte d'une bêtise que je venais de commettre. J'en avais presque oublié un dis donc avec les trois têtes à claque devant.

Monsieur Duval : Et bien sûr Kéo tu vas me faire le plaisir de les suivre car je ne suis pas sûr que tu sois totalement innocent dans cet histoire.

Le dernier larbin n'eut pas la même réaction que les autres car son regard fit rapidement le tour de l'endroit dans lequel il se trouvait avant de soupirer bruyamment de colère, cela était audible. Lui ne baissa pas la tête quand il arriva à ma hauteur mais ses yeux d'un bleu qui me semblait encore plus glacial que ce que j'avais l'habitude de voir chez lui restèrent encrés dans les miens. J'ai alors soutenu son regard ne voulant absolument pas perdre la face devant lui. Finalement l'élève céda avant le professeur et il disparut à l'angle du couloir de physique chimie à la suite de ces trois prédécesseurs jusque dans le couloir de SVT, direction du bureau de leur directeur.

Ils ont signés leurs arrêt de mort ces trois là, je m'en porte garrant.

Mes yeux se tournèrent enfin vers les deux élèves restant. Les victimes je présume au vu de leur état. La jeune fille était agenouillée aux côtés de son camarade, qui je présume ne devait pas être que son camarade de classe. Ses larmes de crocodiles dévalaient encore ses joues devenues rosées à force de les essuyer d'un revers de manche. Le jeune homme qui avait la tête posée sur ses genoux était dans un état plutôt mauvais et dans les pommes, complètement. Je me précipitais de l'autre côté de Jun et décrochais directement mon téléphone. Avec j'appelais une ambulance puis ma collègue de travail infirmière afin de lui demander de venir ici afin de lui effectuer les premiers soins.

Mon élève en face de moi continuais de pleurer de peur et d'inquiétude. Cela me fit mal de la voir dans cet état, la pauvre. Son compagnon me faisait de la peine aussi même peut être plus qu'elle. J'entendis des pas rapides arriver dans les couloirs comme si la personne courait. C'était Martine, l'infirmière qui arrivait avec une trousse de soin. Mon sang se glaça au moment où elle avait dit "Encore toi ?" en voyant le blessé. Ce n'était donc pas la première fois, pauvre gosse. Je demandais à Izira de se reculer afin de laisser le champ libre à notre secouriste. J'allais avec elle dans le hall d'entrée où je pris le micro relié aux enceintes situées dans la cour afin d'appeler les deux amies de Izira pour qu'elles viennent la chercher. Juliette et Émilie arrivèrent assez rapidement et elle l'accompagnèrent dans la cour où elle leur expliqua ce qu'il s'était produi plus tôt dans les couloirs.

Quand à moi j'avais encore pas mal de personnes à appeler : entre le directeur pour lui expliquer ce que quatre élèves faisaient dans son bureau, leurs parents afin de les convoquer et les parents du blessé. Le dernier appel allait être plus dur à passer...

Mon petit protégé JunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant