Chapitre 43

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Point de vue Izira

Comment je vais bien pouvoir réussir à m'expliquer avec Kéo maintenant ? Je suis foutue. Les cours étaient terminé depuis un bon quart d'heure et j'étais sortie seule pour errer dans les couloirs à la recherche de je ne sais quoi. Je repris tout ce dont j'avais besoin de mon casier et m'apprête à sortir du lycée. Mais en passant devant un couloir j'entends une conversation qui me surprend :

??? : Cette fois vous vous le faîtes, le ratez surtout pas.

Je n'y fais pas plus attention mais je perçois des pas à la suite qui se dirigeaient dans ma direction. Mais la personne qui sortit de ce couloir et tomba nez à nez avec moi me surprit encore plus.

Izira : Kéo ?

Je pris une expression très étonnée et son visage devint soudain très rouge en me voyant. Presque comme si il était gêné.

Kéo : Qu'est ce que tu fais là ?

Izira : Et toi dont ?

Kéo : J'allais partir si c'est pour me parler aussi froidement.

Cette fois c'est moi qui ai fait une bêtise. Son visage reprit cet air glacial, il tourna les talons et allait s'en aller avant que je ne le retienne.

Izira : Kéo s'il te plaît, tu peux attendre j'ai quelque chose à te dire.

Kéo : Si c'est pour me parler de ton amoureux ce n'est même pas ma peine.

Izira : Je ne veux pas qu'on se dispute pour ça, c'est ridicule.

Kéo : Non ce n'est pas ridicule, c'est plutôt tout à fait justifié.

Izira : Comment ? Tu vas me refaire une crise de jalousie ?

Kéo : Quand je pense que cet abruti à réussir à te faire craquer en quelques mois, quel con.

Izira : Si tu pouvais éviter de parler de lui comme ça je préférerais. C'est loin d'être un con si tu veux savoir.

Kéo : Si un vrai con ton mec.

Izira : J'en ai un juste devant moi de con !

Cette fois ci ce fut à mon tour de tourner les talons et tenter de partir, mais moi aussi je fus stoppée. Une main rattrapa mon avant bras et me tira vers lui. Ses deux bras encerclèrent ma taille et me retinrent contre lui. Je pensais que cette étreinte allait me faire du bien mais ce fut tout l'inverse. Je sentais comme une boule pas agréable du tout grandir dans mon ventre. Je ne me sentais plus bien avec lui, c'était quoi ça ? Comme si j'y étais forcée je répondis tout de même à son étreinte en passant mes bras autour de ses hanches.

Kéo : Je suis désolée Izira vraiment.

Je soupirais sur son épaule à grand bruit pour qu'il l'entende, il m'énervait cet enfant.

Kéo : Je n'aime définitivement pas me disputer avec toi.

Moi non plus mais ce n'est pas vraiment une raison pour faire de Jun sa tête de turc.

Izira : Je peux comprendre que tu n'aimes pas Jun, on ne peut pas aimer tout le monde mais ce n'est pas une raison pour le traiter de con devant moi.

Kéo : Je ne le ferai plus c'est promis.
Je me détachais doucement, car je commençais à me sentir étrangement à l'étroit et lui souris.

Izira : Merci Kéo.

Kéo : Je t'en prie ma belle.

Il approcha son visage du mien et soudain je me sentis paniquer mais il déposa simplement ses lèvres sur le haut de mon front. Je me sentais rassurée qu'il ne les ai pas posées ailleurs. Il fallait que je trouve un moyen de m'enfuir je trouvais que la situation commençait à devenir gênante pour moi.

Mon petit protégé JunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant