Point de vue Jun
7h42 Lycée Michelis
Aller c'est reparti pour une nouvelle journée, courage. Je marche beaucoup trop lentement dans les couloirs du lycée dans l'intention de me diriger vers mon casier tout simplement parce que j'ai le temps. Je suis arrivé très en avance au lycée ce matin, grand mal m'a pris et maintenant j'erre comme une âme en peine dans les couloirs déserts d'élèves. Comme c'est étonnant, j'aurai dû vraiment faire comme eux quel con. Ah non j'entends des pas venir dans ma direction. Qui sont les intellos qui sont présents à une heure si matinale ? Merde. Ce sont ni des intellos ni des personnes que je désirais croiser. Décidément quel con. Je fais immédiatement demi-tour en soupirant bruyamment et décide de les ignorer. Mais eux n'avaient certainement pas l'intention de m'ignorer.
Con 1 : Bah alors le noiche tu vas pas nous dire bonjour aujourd'hui t'es fâché ?
Je me stoppe dans ma marche, étant toujours dos à eux mon visage se crispa sans le vouloir et mes poings se serrèrent. Cet abruti pour être bien certain que je l'ai dans mon visu et que je sache pertinemment de qui il s'agissait vint vers moi. Il se posta bien droit en face de ma personne mais malheureusement pour lui mais droit je le dépassais d'une bonne tête, sa tête de ras me donnait presque des hauts de cœur. Je ne sais pas ce qui m'avait donné plus d'assurance depuis la dernière fois mais mon regard devint noir et je lui lança d'une voix dure et froide :
Jun : Dégage.
Voix flippante c'est tout ce que je voulais. Je continuais à avancer lui donnant un coup d'épaule au passage. L'autre ras et ses toutous ne répliquèrent pas et étonnement ils me laissèrent partir. Même si j'avais eu l'autorité nécessaire sur ces trois petits cons je voulais absolument sortir de ce couloir. Sauf que au bout de ce dernier un autre abruti m'attendait.
??? : Pas si vite petit Jun.
Jun : Qu'est ce que tu veux toi ?
Kéo : Te montrer quelque chose qui te concerne.
Jun : Sauf que si tu as cela ça ne m'intéresse pas.
J'allais repartir mais il continua.
Kéo : Tu ne t'ai pas demandé où était ta chère et tendre hier soir après les cours par hasard ?
Oui. Mais si cela le concernait je ne voulais définitivement pas savoir. Bien sûr je n'allais pas lui répondre cela ça lui ferait trop plaisir.
Jun : Non et alors en quoi ça te concerne ?
Kéo : Et bien il se trouve qu'elle était avec moi.
J'entendis les trois autres derrière rirent comme des hyènes. Un vrai zoo ce lycée en faite.
Jun : Même si ça me fait mal de l'avouer je sais que Izira tient à toi et qu'elle était triste que vous vous soyez disputés. Donc c'est évident qu'elle ait voulu se réconcilier avec son meilleur AMI.
Oui j'ai fait exprès d'accentuer sur le mot "ami". C'est triste pour lui, bienvenu dans la friendzone mon gars. Forcément ma remarque ne lui a pas du tout plu puisque je le vis serrer ses poings et sa mâchoire en me lançant un regard noir.
Kéo : C'est ça fais le malin, tu vas le regretter crois-moi !
Jun : Oh mais je te crois ne t'inquiète pas.
Un sourire amusé apparu sur mes lèvres au même instant que je lui lâché ces mots, cela avait l'air de le mettre encore plus en rogne. Énerves toi tout seul j'ai autre chose à faire que de canaliser un gamin friendzoner. Je me remis en marche pour partir, au moment où je passe à côté de cet abrutis je pris bien soin de le dépasser avec un coup dans l'épaule avec la mienne. C'était fait volontairement ça fait plaisir.
Kéo : Je resterais ici à ta place j'en ai pas fini avec toi.
Je ne répondis rien et continuais à avancer, j'en pouvais plus de la bande de hyène qui riait derrière.
Kéo : Cela n'a pas l'air de t'intéresser mais hier je n'ai pas fait que de me réconcilier avec ta meuf. J'ai fait plus...
Sans le voir je pouvais deviner qu'un sourire en coin étirait ses lèvres quand il avait dit cela. Mon cœur s'était resserré d'un coup sans vraiment que je comprenne, je ne savais même pas ce qu'il s'était passé. Sûrement quelque chose de ridicule mais qu'il se sent obligé de me raconter pour me faire réagir. Décidément quel abruti. Malgré que je pensais cela je voulais à tout pris savoir c'en était presque une torture. Qu'avait-il fait ? Avec ma Izira surtout. Je n'ai sur le coup tout simplement pas répondu mais j'entendis ces pas venir vers moi signe qu'il s'approchait.
Kéo : Tu n'as pas l'air de me croire ?
J'ai une confiance aveugle en ma petite amie, je pourrai lui donner ma vie si il le fallait mais il a inséré dans mon esprit le doute. Et quand on a mis le doute malgré n'importe qu'elle preuve il reste.
Jun : Qu'est ce qui me pousserai à te croire en même temps ?
Kéo : Je ne sais pas ça peut être.
Il tendit vers moi son téléphone et dès que je vis ce qu'affiché l'écran mon sang ne fit qu'un tour. Une photo. C'était une photo. On pouvait voir une jeune fille que je reconnaissais exactement comme étant Izira et cet enfoiré juste en face d'elle. En les voyant comme cela on avait tout de même l'impression qu'ils s'embrassaient. Non ce n'est pas possible, je ne pouvais pas le croire. Elle n'aurait pas été capable de faire cela, ma Izira... Un de ces cons c'était approchait de nous et me dit d'une voix sifflante comme celle d'un serpent.
Con : Faut que tu penses à surveiller ta meuf le bridé.
C'était je crois la phrase de trop, mon poing est parti tout seul. Je lui ai administré une droite parfaitement bien placée dans la mâchoire je crois même avoir entendu un craquement d'os. Il s'écroula par terre dans une chute des plus gracieuses se faisant tout juste rattraper par les autres cons derrière et le roi des enfoirés dixit Kéo.
Jun : Avec la mâchoire cassée tu l'ouvriras moins surtout pour dire des conneries.
Et cette je m'en allais les poings serrés ainsi que mes dents à les en faire grincer. Je marchais vite dans la rue, bousculant certains passants sur le chemin, j'étais en colère même furieux. Mais je ne savais pas contre qui m'en prendre. A qui tout cela était vraiment la faute ? Cela ne pouvait pas être Izira, je ne pouvais pas le croire je ne voulais pas le croire surtout. Je traversais une ruelle sombre et déserte dans le but de rentrer chez moi. J'étais en rogne, j'avais besoin d'évacuer. Et si ce con avait tout manigancé ? C'est ne pas impossible. Ou alors est ce que ma chère et tendre n'était-elle pas comme je le pensais ? Jouait-elle un double jeux auprès de moi et lui ? M'étais-je trompé sur elle ? Et surtout la confiance que je lui avais accordé ? Tout cela me retournais le cerveau et je ne savais plus du tout quoi penser. Mon poing me servit pour la deuxième fois de la journée en rencontrant avec force le mur de béton sur ma droite pour passer ma colère. Mais bien sûr cet objet n'était pas aussi mou et gras que la joue de l'autre chien. Mes jointures s'étaient mises à saigner abondamment à la suite de ce coup. Ma main ma faisait mal et ma plaie me brûlait mais sur le coup ce n'était pas cette partie de mon corps qui me faisait le plus mal. Plutôt l'organe qui se trouvait en dessous de ma cage thoracique...
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Mon petit protégé Jun
FanfictionIzira une lycéenne de 17 ans est la plus belle et la plus populaire de son lycée. En plein milieu de l'année un nouveau garçon arrive dans sa classe. Jun, il est très timide et ne parle à personne et personne ne lui parle, il se fait même tabasser p...