Chapitre 41

357 20 0
                                    

Point de vue Izira

Je crois que c'est la première fois de ma vie que je dépêche d'aller en cour, truc de fou. Mais bon je me dépêche ce n'est pas pour les cours, deux jours que je n'avais pas vu Jun et il me manque. Désespérant. Arrivais dans la cour Jun n'était pas encore arrivait, mais heu. Bon je vais aller au casier en attendant. Je rentre dans le bâtiment et sillonne les couloirs, à la recherche d'un ami peut être. J'ouvre la porte de mon casier et remplie mon sac, échange mes livres contre des cahiers ou inversement. Je fermais mon sac et la porte de mon casier quand je sentis soudain deux bras enlacer ma taille par derrière. Je me figeais d'un coup puis me détendis quand je reconnus le parfum de la personne derrière moi.

Jun : Bonjour mon coeur.

Izira : Jun...

Je sentis ses douces lèvres embrassaient le creux de mon cou me provoquant des frissons dans tout mon corps. Je me retournais dans sa direction et passais mes bras autour de sa nuque afin de le serrer contre moi.

Jun : Tu as réussis à manquer en quelques jours ma puce.

Izira : Toi aussi mon cœur.

Il s'éloigna soudain de moi en ayant toujours ses bras autour de ma taille et ouvrit de grands yeux.

Jun : Comment tu m'as appelé ?

Izira : Mon cœur ?

Un magnifique sourire illumina son visage.

Jun : J'adore ce surnom.

Sa main droite passa de ma hanche à ma joue et ses lèvres vinrent délicatement se poser sur les miennes. Il m'avait manqué. Nous étions dans notre bulle tous les deux, dans notre monde quand j'entendis deux voix hurler avec des cris suraigus. Nous sommes éloignés en même temps sur le coup de la surprise et je vis Juliette et Émilie au bout eu couloir, nous regardant.

Juliette : J'en étais sûre que ça allait finir comme ça !!

Mes joues rougirent toutes seules et je me cachais dans le torse de Jun.

Izira : Elles sont gênantes.

Jun : Tu as honte ?

Izira : Non mais elles ne sont pas vraiment discrètes.

Jun : C'est sûr.

Il rit tandis que les filles s'approchèrent de nous. Jun et moi s'éloignons un peu l'un de l'autre.

Émilie : Alors c'est depuis quand ?

Jun : Samedi.

Juliette : C'est tout récent alors. Donc Izira tu as une légère excuse pour ne pas nous l'avoir dit.

Izira : Je vous avais oublié, désolée.

Juliette : Pff tu devrais avoir honte.

Émilie : Laisse la, elle était avec son amoureux donc elle n'a pas pensé à nous appeler ce n'est pas grave.

Driiiiiing

Izira : Bon bah moi j'y vais je veux pas être en retard, à tout.

Comment s'échapper d'une conversation gênante ! Sauf que j'avais oublié un détail.

Juliette : Izira on est dans la même classe !

Ah oui c'est vrai. Tant pis je trace jusqu'à ma salle de classe. Je m'assis à ma place et sortis mes affaires rapidement tout en attendant le prof. Quelques instants plus tard les filles arrivèrent (bien évidemment vu que nous étions dans la même classe) suivit de Jun sur leurs talons. Il s'assit à côté de moi et le prof arriva.

Prof  : Bonjour tout le monde !

Élèves : Bonjour monsieur.

Prof : Bon nous allons continuer le cours sortez vos exercices à faire pour aujourd'hui je passe pour vérifier.

Je sors mon cahier de maths de mon sac et l'ouvre en grand sur mon bureau. Le professeur passe dans les rangs pour faire sa vérification puis retourne à son bureau. Nous faisons la correction et j'essayais de rester concentrée sur ce qu'il racontait mais impossible, la fatigue et la flemme je pense. J'avais mon coude appuyait sur ma table et avait posé ma tête sans le creux de ma paume. Non ma tête ne peut pas tenir toute seule et nous avons bien sûr tous cette position en cours. Même les profs des fois j'en ai déjà grillé comme ça. Mon autre main quant à elle était posée sur mes genoux. Attendant que notre très cher professeur arrête de nous raconter son voyage en Angleterre avec sa femme et sa fille pour se rendre utile et gratter quelque chose sur mon cahier. Pour l'instant vide de la séance d'aujourd'hui d'ailleurs, sa va être sympa pour nous si on a pas fini le programme à temps. Bien sûr ce sont les élèves qui vont se faire gronder dans ces cas là sinon ce n'est pas drôle.

Soudain quelque chose me fait sortir de mes pensées assommantes, une sensation, une chaleur. Je baisse la tête et vis que la main de Jun avait rencontré la mienne sous notre bureau. Je souriais en essayant d'être discrète et continuais de suivre le cours. Bizarrement j'étais plus concentrée avec cette ''aide''. Nous avons continué d'écrire et de faire nos exercices main dans la main pendant tout le cour. Bien évidemment cela ne nous a pas dérange c'était même plutôt agréable. En plus personne ne nous a vu je crois que nous étions même discrets.

Ellipse du cours

Driiiiiing

Le cour est passé beaucoup plus rapidement que d'habitude je me demande pourquoi. J'ai dû lâcher la main de mon amoureux pour ranger mes affaires et espérer sortir de la classe discrètement. Une fois sortis tous les deux nous attendons Émilie et Juliette pour nous rendre à la cafétéria. Nous reparlons de notre cour assommant et du voyage de notre prof. Oui on s'est foutu de sa tronche pensant au moins un quart d'heure. En même temps qu'est ce que ça fout dans un cour de maths ? Faut pas chercher à comprendre je pense. Le gars à quand même si peu d'ami pour parler de ça avec ses élèves ? Je suis sûre que même sa femme peut plus le supporter. On est méchant. Mais c'est mérité.

Mathéo : Salut vous quatre.

Émilie : Comment ça va ?

Léo : Ça va et vous ?

Juliette : Ça va, vous savez pas de quoi il nous a parlé le prof de maths ?

Mathéo : De son voyage en Angleterre avec sa fille et sa femme ?

Izira : Comment t'as deviné ?

Thomas : Ils nous a fait le même discours hier pendant trois heure, horrible. J'ai fortement pensé au suicide à cet instant.

Jun : Il a vraiment pas d'ami enfaite.

Juliette : Si triste.

Mon petit protégé JunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant