Chapitre 33

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Point de vue Juliette

Ce saleté de serpent il a mordu Izira à la cheville et elle s'est évanouie ! C'est de ma faute aussi si je n'avais pas eu peur elle irait très bien, je m'en veux. Je l'avais rattrapée juste avant que sa tête ne tombe violemment sur le sol, je ne voulais pas qu'elle se blesse au crâne en plus de ça. J'avais déposé sa tête sur mes genoux et j'étais entrain de pleurer depuis cinq minutes. Pourquoi tant de faiblesse Juliette ? Parce que nous étions toutes seules dans une forêt totalement inconnue et que Izira c'était faîte mordre par un serpent. En plus si il était venimeux ? Elle peut mourir ?! Non, non, non ! En plus comment on va faire pour rentrer je n'ai aucun sens de l'orientation, je ne vais que nous perdre encore plus. C'est à ce moment là que je me suis mise à crier à pleins poumons pour espérer attirer quelqu'un. Il doit bien y avoir un groupe qui va passer à un moment ou un autre quand même ?

Cela faisait plusieurs longues minutes que je m'esquintais la voix à hurler comme une folle et toujours rien. Je commençais vraiment à paniquer. Et enfin comme un ange tombait du ciel, une lumière dans ce trou noir, une voix me répondit. Je me mis à hurler comme encore plus fort. Je vis au loin deux silhouettes courirent dans notre direction. Je plissais les yeux pour voir qui étaient nos sauveurs et vis Léo et Jun arriver en courant dans notre direction. Nos héros !

Léo : Qu'est ce qu'il s'est passé ?!

Quand il prononça cette simple petite phrase je me suis mise à pleurer de plus belle. J'étais vraiment inquiète pour Izira. Jun se pencha vers la blessée. Un air terrorisé passa sur son visage.

Jun : Qu'est ce qu'elle a ?!

Juliette : Elle s'est faîte mordre par un serpent.

Ma voix était déformée à cause des larmes. Mais j'avais tout de même réussi à faire une phrase correcte. Léo essaya de me réconforter pendant que Jun s'occupait d'Izira. J'étais prise de soubresauts et Léo me prit dans ses bras et me caressa les cheveux.

Léo : On va s'occuper d'elle ne t'inquiète pas.

Point de vue Jun

J'étais agenouillé à côté de Izira qui s'était évanouie suite à la morsure d'un serpent. Je l'avais mise en position assise et avait posé son dos contre mon torse. Je posais ma main contre son front pour vérifier qu'elle n'avait pas de fièvre, elle n'en avait pas, au contraire elle était gelée. D'en d'autre circonstance je me serais moqué d'elle en lui disant qu'elle était très frileuse mais à ce moment je n'avais pas l'esprit à rire. Léo était entrain de réconforter Juliette qui a dû avoir très peur, je la comprends la pauvre. Mais là ma priorité est de ramener Izira à notre camps pour la soigner et qu'elle se repose.

Jun : Il faut la ramener aux professeurs.

Léo : Oui tu as raison.

Puis il se tourna vers Juliette.

Léo : On va y aller pour soigner Izira.

Elle hocha doucement la tête et essuya ses larmes avant de se détacher des bras de Léo.

Je passais mon bras droit sous les genoux de Izira et mon bras gauche dans son dos afin de la prendre dans mes bras et la ramener au camp. Nous nous mîmes en route, Léo avait la carte et nous nous dépêchions sur le chemin pour la soigner au plus vite. Une sorte de boule de stress me tiraillait l'estomac à chaque fois que mes yeux se posaient sur la blessée dans mes bras. Ça me rendait malade de la voir dans cet état. Le trajet qui m'a semblé durer une éternité était enfin terminer et les professeurs nous voyant arriver avec une élève portée par un autre accoururent vers nous.

Prof : Qu'est ce qu'il s'est passé ?!

Juliette : Elle s'est faîte mordre à la cheville par un serpent.

Juliette avait du mal à retenir ses larmes, cela se sentait dans sa voix qu'elle était inquiété. Nous l'étions tous.

Prof : Jun amène là dans l'infirmerie on va la soigner.

Je fis ce que le prof me demanda et le suivis jusqu'à l'infirmerie. Arrivés là notre professeur de français pris la place de celui de technologie.

Prof : Pose la sur le lit s'il te plaît Jun.

Jun : Oui madame.

Elle sortit une trousse avec un nécessaire anti-venin. Je lui montrais l'endroit précis où elle s'était faite mordre et elle commença à soigner la blessée. J'étais très inquiet et elle le voyait.

Prof : Ne t'inquiète pas, il n'y a pas de serpent vénéneux ici. Ceux qui habitent cette forêt on un venin qui fait ''dormir''. Elle va peut être dormir un certain moment.

J'hochais simplement de la tête en signe de réponse et observais ces moindres faits et gestes sur Izira. Elle prit une sorte de seringue qu'elle inséra dans la plaie de la blessée et inspira le venin restant. Puis elle désinfecta la blessure et lui mit un bandage autour de sa cheville.

Prof : Voilà on va la laisser se reposer un petit peu et attendre qu'elle se réveille. Tu devrais rejoindre tes amis, ça te détendrais et tu pourras leur donner des nouvelles.

Jun : Oui merci.

Je sortis de l'infirmerie non sans un dernier regard vers l'endormie. À peine étais-je sortis du bâtiment que Juliette et Léo me sortèrent littéralement dessus, attendant des nouvelles de Izira.

Juliette & Léo : Alors alors ?

Jun : Alors ce n'est pas un serpent vénéneux, apparemment il n'y en a pas dans cette région. Mais le serpent qui a mordu Izira aurait un venin qui ferait dormir, c'est pourquoi elle s'est évanouie.

Juliette : Et elle va se réveiller ?

Jun : Oui d'après la prof de français il n'y a pas de risque qu'elle ne se réveille pas.

Léo : C'est plutôt une bonne nouvelle.

Juliette : Oui mais je continus à dire que c'est de ma faute si elle s'est faîte piquer.

Léo : Mais non arrête de dire des bêtises.

Nous sommes donc restés ici pour le reste de l'après midi, les professeurs nous ont dispensés de la course d'orientation. Petit à petit les autres groupes arrivèrent en nous demandant si nous étions arrivés les premiers. Léo se vantait que oui alors que c'était bien évidemment totalement faux. Nos groupes d'amis revinrent également de la balade et nous leur avons raconter cette mésaventure. Mais pendant tout ce temps où ils parlaient tous ensemble je n'avais pas l'impression de les entendre. Depuis que j'étais ressortis de cette infirmière c'était comme si j'étais moi aussi plus conscient de ce qu'il se passé et que tout cela était très loin de moi. Je m'inquiétais vraiment pour elle...

Mon petit protégé JunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant