Chapitre 40

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Point de vue Izira

Jun et moi avons passé la journée ensemble et j'ai beaucoup apprécié ce moment avec lui. Pendant la matinée nous avons fait le tour du centre ville et l'après midi nous sommes renté chez lui et avons regardé l'intégrale de Harry Potter que nous avions entamé la dernière fois. Cette journée était sans aucun doute une des meilleurs de ma vie. Vers la fin de soirée les parents de Jun lui ont envoyé un message pour leur dire qu'ils allaient rentré. L'heure était donc largement passée que je rentre chez moi. Jun a insisté plusieurs fois pour me raccompagner jusqu'à chez moi et j'ai insisté plusieurs fois pour lui dire que ce n'était pas la peine et qu'il fallait qu'il soit chez lui pour accueillir ses parents. Je ne voulais pas qu'ils aient l'impression que je trimballe Jun partout dans la ville. J'ai donc reprit toutes mes affaires, mis mes chaussures, mon manteau et Jun me raccompagna jusqu'à la porte d'entrée.

Izira : Bon je vais devoir y aller. J'ai beaucoup aimé cette journée, merci Jun.

Jun : Je t'en prie ma belle, moi aussi j'ai beaucoup aimé.

Je m'approchais vers la porte et posais la main sur la poignet mais je me ravisais au dernier moment. Je me retournais vers mon beau brun, l'attrapais par le col de sa chemise et plaquais mes lèvres contre les siennes. J'avais besoin de ce dernier contact avec lui avant de rentrer chez moi. J'ai réussi à devenir accro en seulement en seulement quelques jours, c'est fou la vie.

Izira : À lundi Jun.

Jun : À lundi Izi.

Je sortis de sa maison et tout suite le vent froid vint chatouiller mon visage. J'allais jusqu'à la grille et sortais de la propriété des Wen. Direction maison maintenant. Le soleil se couchait à l'horizon offrant une couleur rouge rosée au ciel. La vue était magnifique. Je pris une grand bouffée d'air en marchant dans les rues où quelques passants rentraient eux aussi chez eux après une longue journée. Mes écouteurs accompagnés de ma musique me plongeaient dans une ambiance nostalgique. Tout en me ressassant les souvenirs de cette journée mon cœur se remplit d'une douce chaleur et mes joues rougirent toutes seules. Je me sentais vraiment bien.

(Chanson en média)

Je chantonais cette chanson que j'aurai peut être un peu trop écoutée et restais plongée dedans pendant un bon moment. Elle était vraiment belle. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin j'arrivais dans ma rue et bientôt devant chez moi. Je commençais à avoir froid en plus. Je me dépêchais de rentrer à l'intérieur et soupira de réconfort quand je sentis la chaleur du chauffage infiltrer mes membres congelés. J'appelais mes parents pour les prévenir de mon retour mais personne ne me répondit. J'entrais dans la cuisine puis le salon mais aucune présence humaine à part la mienne. Soudain une... masse je pense me sauta dessus me faisant tomber sur le canapé. Un cachalot je pense. Je ne pus m'empêcher de crier tout en me laissant tomber lourdement sur le canapé. Tout de même mes réflexes se mirent enfin à fonctionner : mes deux pieds arrivèrent à passer sous cette masse et la poussa loin de moi. Le cachalot se retrouva pousser hors du canapé et s'écroula sur le sol avec toute sa grâce innée bien évidemment.

Izira : Thomas ?!

Ce n'était pas un cachalot finalement, quoi que mon frère et un cachalot c'est plus ou moins la même chose.

Izira : On peut savoir ce que tu fous à sauter sur les gens comme ça ?

Thomas : Tu me crois si je te dis que je suis tombé du plafond ?

Izira : Il se prend pour Batman maintenant le mec. Tu sais la schizophrénie ça se soigne.

Thomas : En faite non je ne suis pas vraiment tombé du plafond.

Izira : Je m'en doutais figure toi.

Thomas : Donc en faite j'étais en haut des escaliers et... après je ne sais je me suis retrouvée en bas de l'escalier et tu étais là.

Izira : Tu es vraiment un boulet dans ton genre toi.

Thomas : Possible.

Izira : Nan c'est pas possible c'est certain.

J'aimerai vraiment savoir comment il a fait pour se trouver en bas de l'escalier alors qu'il était en haut c'est tout de même un peu exploit monumental. J'en ai marre de mon frère, mais bon je suis sûre que toutes les soeurs disent cela de leur frere ou de leur soeur. Courage les gens.

Izira : Ils sont les parents ?

Thomas : Ils vont rentrer demain, voyage d'affaire.

Izira : Ok je vais dans  la chambre ta tête me saoule.

Thomas : D'accord, moi je retourne au plafond !

Izira : C'est ça et pète toi une jambe en même temps comme ça tu me laisseras tranquille.

Je me dirige vers les escaliers avec mon sac sur le dos quand j'entends depuis le salon :

Thomas : Je suis le batman !

Il est chelou ce garçon, est ce vraiment mon frère ? Est-il adopté ? Suis-je adoptée ? Telle est la question. Faudra quand même que je demande à mes parents quand ils seront rentrés. Une fois arrivée dans ma chambre je m'allonge dans mon lit complètement exténuée. Je me mets à bailler et décide d'aller prendre une douche pour me rafraîchir. Une fois dans la salle de bain je me regarde de haut en bas grâce à un miroir accroché sur la porte et me rends soudain compte que j'ai toujours les vêtements de Jun sur le dos. Je souris toute seule, puis attrape un bout du pull pour le ramener jusqu'à mes narines. Malheureusement le parfum de Jun n'était plus autant imprégné dans le tissu que ce matin car le mien s'y était ajouté. Mais bizarrement je trouvais le mélange de ces deux parfums absolument divin. J'ôte les vêtements et les mets dans la machine à laver afin de lui rendre ses affaires propres d'ici lundi et file sous la douche. L'eau chaude fait un bien fou sur mon corps qui n'est pas aussi engourdi que d'habitude à mon grand étonnement. Puis je me lave, me sèche et tout le bazar. Quand je reviens dans ma chambre avec mes cheveux restaient légèrement humide j'aperçus une notification sur la page d'accueil de mon téléphone. Un nouveau message, de Jun. Un grand sourire étira mon visage et je sautais sur mon écran. Il me demandait comment j'allais et qu'il était déçu de ne pas pouvoir dormir avec moi cette nuit. Il était trop chou ! Et c'est ainsi que nous sommes partis à nous envoyer des sms jusque très tard dans la nuit. Mon frère m'avait abandonné et c'était très bien comme cela. Nous avons parlé de tout et de rien surtout de rien mais j'appreciais. Et puis finalement je me suis endormie sur ce dernier message :

Jun :
🗨️ Bonne nuit mon coeur je t'aime ❤️

Mon petit protégé JunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant