Point de vue Izira
Qu'est ce que je fais ici ? Un bruit assourdissant se propage de mes oreilles jusqu'à ma boite crânienne et au passage me donnant un horrible mal de tête. Il y avait quelque chose de poser autour de ma mâchoire jusqu'à mon nez. Cette chose à l'odeur forte de plastique envoyait de l'air dans mes poumons. Je sentais également une tige de métal rigide comme une aiguille me transperçait la peau. Qu'est ce que c'était ? Une perfusion ? Pourquoi j'avais cela de planter dans mon avant-bras ? J'ouvrais péniblement les yeux, je voyais flou pour l'instant mais plus le temps passait et plus ma vue devint nette. Un plafond blanc. C'est ce que j'ai mis si longtemps à voir avec mes yeux fatigués. Je regardais autour de moi et vis un masque à oxygène sur mon visage, une perfusion à côté de mon lit et cette fameuse aiguille plantée dans ma peau au niveau de mon avant bras. Cela me dégoute de voir ce bout de métal enfoncé dans ma chair, je déteste déjà les piqûres alors une perfusion. Elle me gratte en plus cette aiguille. Je me redresse en position assise sur mon lit, doucement, très doucement. J'ai l'impression d'être au ralentie c'est horrible. Malgré cela je n'avais plus mal à la tête, c'est déjà ça. Où j'étais tout à l'heure ? J'étais dans l'infirmerie dans le bâtiment de notre camping, avec Jun... Jun ! Où est-ce qu'il est ? Je suis toute seule, il serait parti ? Qu'est ce qu'il s'est passé après ? Comment je me suis retrouvée dans un hôpital ?
??? : Oh ma chérie !
Izira : Maman ?
Qu'est ce qu'elle fait là ? Et mon père qui arrive derrière aussi. J'ai raté un épisode. Ils entrent tous les deux dans la pièce et viennent tous les se mettre de par et d'autre de mon lit.
Maman : Forcément au moment où on part tu te réveilles toi !
Izira : Je dois m'excuser pour cela ?
Maman : Bien sûr que non je te taquine, comment vas-tu ?
Izira : Mieux, beaucoup mieux.
Papa : Tu n'as pas de nausée, de vertiges ?
Izira : Non pas du tout, merci. Vous étiez où du coup quand je me réveillais ? C'est de votre faute du coup, moi je n'ai pas bougé.
Dis-je en rigolant ce qui les fis rire également.
Maman : C'est tellement bête on était allé raccompagner Jun, il vient de partir à l'instant.
Jun était là ?
Izira : Il était ici ?
Maman : Bien sûr c'est lui qui t'a accompagnée du camping jusqu'ici et il est resté un bon moment en plus de cela.
Pourquoi j'ai attendu si longtemps avant de me réveiller franchement. Je me sentais déçue d'avoir attendu qu'il parte de me réveiller, quel boulet !
Papa : Tiens, un revenant !
Et qui est-ce que je vois arriver dans ma chambre ? Non ce n'est pas Jun cela aurait été trop beau pour être vrai. Mon frère !
Izira : Oh cornichon !
Thomas : Qu'est ce que tu as foutu encore ? Et arrête de m'appeler comme ça, sale gosse.
Izira : J'ai rien fait moi, tu le sais je suis trop sage.
Thomas : C'est ça moque de moi.
Izira : Et toi qu'est ce que tu fais là ?
Thomas : Alors je sortais de cour tranquille et là les parents m'ont appelé pour me dire que tu avais encore fait une bêtise.
Izira : Pff, méchant.
Après cette passionnante discussion avec mon ainé un médecin est passé me voir, a fait quelques testes puis m'a enlevé cette perfusion et ce masque à oxygène. Enfin ! Le médecin a donc annoncé à mes parents que je pouvais sortir de cet maudit hôpital cet après midi. Tant mieux j'en avais marre de rester ici. Et puis j'ai quelqu'un à aller voir. J'ai donc rangé toute mes affaires, mes parents sont allés signer les papiers d'administration et tout ce qui s'en suit. Nous sommes tous les 3... ah non 4 il y a toujours le cornichon sortis du bâtiment médical et sommes rentrés chez nous en voiture. Une fois rentrés à la maison mais parents ont insisté pour que je me repose mais j'ai tout de suite mis mon véto. Je ne voulais pas me reposer, hors de question.
Izira : Je me reposerai une fois que je serai passer voir quelqu'un. J'y vais, je reviens et après je me repose promis.
Après un débat plus ou moins long avec mes géniteurs ils ont finalement cédé. J'ai donc pris rapidement mes chaussures, mon blouson, mon sac et je suis repartie aussi vite que je suis venue. Me voilà donc en route vers la maison de Jun. Je voulais absolument le voir et surtout le remercier de tout ce qu'il avait fait pour moi durant mon séjour à l'hôpital. Plus je me rapprochais de sa maison plus le battements de mon coeur s'accélérait. J'y étais presque. C'est bon je suis arrivée. J'étais devant la porte de la maison des Wen mais j'hésitais à toquer je ne savais pas pourquoi. Finalement j'ai pris mon courage à deux mains et mon poing à cogné sur la porte en bois. J'attendis quelques instants le coeur battant la chamade et je vis quelqu'un s'avancer et ouvrir. Mais à ma grande déception ce ne fut pas la personne que j'attendais qui ouvrit la porte mais sa mère.
Maman de Jun : Oh bonjour Izira. J'ai appris pour tes petits soucis de santé, tu vas mieux ?
Izira : Oui beaucoup mieux merci.
Maman de Jun : Pourquoi es-tu venue ici ?
Izira : Je venais voir Jun s'il vous plait.
Maman de Jun : Oh je suis désolée ma belle mais il n'est pas encore rentré après être sorti de l'hôpital. Il doit encore être dehors.
Izira : Ah d'accord, je vais rentrer chez moi alors. Merci quand même au revoir madame.
Maman de Jun : Pas de soucis, à la prochaine Izira.
Je repartis, le coeur lourd et déçu. J'avais tellement envie de le voir. Je repartais en direction de chez moi, les yeux rivés sur le sol, les mains dans les poches. J'étais vraiment déprimée. Mon regard restait encré sur le bitume apparemment je trouvais beaucoup de chose intéressantes au sol. Mais d'un seul coup quelque chose me sortais de ma contemplation. Je sentais un regard pesant sur ma personne alors aussitôt je relevais la tête.
Izira : Jun !
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Mon petit protégé Jun
FanfictionIzira une lycéenne de 17 ans est la plus belle et la plus populaire de son lycée. En plein milieu de l'année un nouveau garçon arrive dans sa classe. Jun, il est très timide et ne parle à personne et personne ne lui parle, il se fait même tabasser p...