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Je me réveille avec une douleur dans le dos. Les matelas ne sont vraiment pas confortable mais cela n'a rien d'étonnant. Je m'asseoie sur le bord du lit me préparent mentalement à la douleur que je ne peux stopper. Je pose d'abord ma jambe valide sur le sol et prend appuie sur celle-ci. Avant de poser doucement l'autre. Une douleur me prend dans toute la jambe. Je ne peux m'empêcher de faire une grimace. Tandis que je me déplace pour rejoindre le petit évier pour laver mon visage, j'essaie de ne pas trop prendre appuie dessus.

L'heure du repas est arrivé. Je fais parties des détenus qui n'ont pas le droit de sortir de cellules. Mais même si je sortais je ne ferais pas grand chose. Ce n'est pas facile de se déplacer avec un genou dans cet état.  Alors il le dépose à l'aide d'une fente. Je le récupère et je vais m'asseoir pour le manger. Il n'y a rien de bon dans ce qu'on nous sert mais ce n'est pas comme si nous avions le choix. Je finis mon repas en laissant une partie dans le plateau. J'ai beaucoup de mal à manger. De plus le collier est très serré et il gratte, ce qui ne m'aide vraiment pas. Quand un garde vient récupérer le plateau. Je suis en train d'essayer de passer ma main sous le collier alors il m'accuse de de vouloir l'enlever. Il rentre dans la cellule et me donne des coups. Je ne me sens pas et je n'ose plus bouger. Je l'entends grommeler en s'en allant.

Un moment après je trouve le courage de me relever pour me mettre sur le lit. Je ne fais rien d'autre jusqu'au repas du soir. Et malgré les gênes du collier, je n'approche plus mes mains de celui-ci.

Et ainsi, les jours qui suivent deviennent tous les mêmes. Je me lève, je fais une petite toilette sous le regard des certains gardes voyeurs. Ensuite, je reste assise sur le lit jusqu'au repas du midi. Et je m'allonge en attendant celui du soir. Ensuite, je vais me coucher.

Le jour de mon exécution est arrivé. Je vais manger mon dernier repas. J'avale tranquillement chaque aliment sans me soucier du fait que je vais mourir. On me demande si je souhaite voir un prêtre mais je refuse. Je n'ai jamais été croyante. L'heure est venue, ils viennent me chercher. Ils me mettent des menottes contraignant les mouvements de mes mains et des mes pieds,  comme à chaque sorti de cellule. Ils me dirigent vers la pièce où je vais mourir. Je constate qu'il y a une chaise électrique. Je pensais qu'il me ferait une injection létale. Je commence à me demander si ils vont réussir. Il faut qu'ils arrivent à faire surchauffer mon corps et mon cerveau. Je suis installée sur la chaise, je ne pense qu'à une chose : vont-ils réussir ?

Ils attachent mes pieds à ceux de la chaise, mes mains aux accoudoirs, et descendent l'espèce de casque qui envoient les impulsions électriques. Ils me demandent mes dernières paroles. Je ne dis rien et je me contente de secouer un peu la tête même si je suis assez contrainte. Je vois le bourreau enclencher la chaise à l'aide d'une vieille manette qu'on abaisse. Je sens toute l'électricité entrer dans mon corps. Je ne le supporte pas très longtemps et je commence à hurler. Je sens des picotements dans tout mon corps. Le temps me paraît long, très long. J'ai l'impression de brûler de l'intérieur. Puis soudain, je sens une énorme vague d'énergie s'échapper de mon corps, mon tronc s'est légèrement surélevé du siège, et là, tout s'arrête. Mon dos cogne contre le dossier. Je ne me sens pas bien, ma tête tourne. Je ne vois presque rien mais il me semble que le bourreau et les agents de sécurité sont tombés. Je ne suis plus attachée, les menottes ont dû casser durant la propulsion d'énergie. J'essaie de me lever mais j'ai beaucoup de mal à tenir debout. J'ose un peu de mes pouvoirs pour me maintenir dans cet position. Mais c'est extrêmement douloureux comme si tous les muscles se déchiraient.

Tandis que je fais de mon mieux pour avancer, je vois des ombres flous bouger derrière la vitre. Ils rentrent dans la pièce et essaient de l'attraper quand une deuxième vague d'énergie beaucoup plus faible s'échappe de mon corps. Mon corps avait réagit par instinct de survie. J'entends un bruit sourd au loin, en même temps je tombe à genoux. Je sens le poids de mon corps sur mes genoux s'abattant contre le sol froid. Il y a beaucoup de mouvements donc je fais de mon mieux pour me relever. Les personnes parlent mais je ne comprends pas ce qu'ils se disent. Deux autres personnes m'approcher, par réflexe je leur envoie des éclairs pour les éloigner. Au loin j'entends une personne prononcer mon nom, la voix vibrante. Je cherche d'où peut venir la voix. Il y a plusieurs personnes au sol mais une semble accroupi à côté d'une autre. Je me rapproche pour essayer de distinguer qui sont ces personnes. Je reconnais vite les deux hommes malgré ma vision floue. Il s'agit du soldat de l'hiver et de Captain America. Le soldat est triste et en colère me demandant pourquoi j'ai fait ça. Il rajouté également qu'il n'aurait jamais dû venir me chercher. Je m'agenouille à ses côtés en m'excusant. Puis je commence à réfléchir malgré ma douleur à la tête, j'entends un bruit aiguë mais je n'arrête pas ma réflexion. Je dois pouvoir le sauver. Je demande à l'ami du Captain de s'éloigner un peu. Il ne bouge pas alors je tente de le pousser bien que soit inutile, je n'ai pas la force. Il finit néanmoins par reculer un peu. Je pose mes mains sur la poitrine de Steve Rogers. Je me concentre pour utiliser au mieux mon pouvoir pour ne pas lui laisser de séquelle et j'envoie une impulsion électrique dans la cage thoracique de l'homme. Je ne sens pas son poul alors je recommence une seconde fois. Il est revenu. Il inspire un grand coup et halète ensuite. L'autre homme l'aide à se relever en lui demandant si il va bien. Je ne vois plus rien soudainement, les bruits que j'entends me semble lointain. Mon corps me paraît lourd, il penche et tombe. Le sol me semble encore plus froid au contact de mon visage. J'ai l'impression qu'autour de moi tout va plus vite comme lors d'une intense fatigue.

- Il faut qu'on la sorte de là, dit Rogers.

Je sens mon corps être soulevé. J'entends des bruits de pas, ils se rapprochent vite vers nous. Ils semblent que le deuxième homme se batte contre eux. J'entends des bruits de coup de poings rencontrant le corps d'une autre personne. Puis, plus rien, à part des bruits de pas résonnant. Nous nous deplaçons. Il y a plusieurs bruits de grille s'ouvrant et se fermant, ainsi que de porte. La dernière semble très lourde.

- Laissez-là ! Vous ne pouvez pas l'emmener.

- Stark, j'aurais dû m'en douter, il faut toujours que vous fassiez une apparition. Mais on ne va pas la laisser se faire exécuter.

- Vous ne pourrez pas la soigner et nous ne voulons pas la voir mourir.

- Alors il fallait réagir avant, elle a été bien plus courageuse que nous tous. Maintenant laissez nous partir.

- Comme vous voudrez.

Je me sens de plus en plus mal, et soudain plus aucun son ne me parvient. Je ne ressens plus rien.

Fin

STAR - MARVELOù les histoires vivent. Découvrez maintenant