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Bonne lecture bibiche💕

Lui- J'T'AVAIS DIT D'ARRÊTER AVEC LES AFFAIRES D'HOMMES.
Moi- J'peux pas te parler maintenant.
Premier coup de feu. J'perds pendant une fraction de seconde le contrôle de la voiture.
Nahil- C'était quoi ça ?!
Moi- J'dois raccrocher
Nahil- Hak rabi Nimah si tu raccroches quand tu rentres j'te rentre à l'hôpital.
Moi- Y'a des hommes qui me suivent Nahil.
Lui- Pourquoi tu restes calme ?! POURQUOI TU RESTES CALME PUTAIN !!

Je m'étonnais moi même à rester aussi calme, mais dans ce genre de problème si tu restes pas calme c'est fini pour toi tu perds pieds et tu t'fais fumer.

Moi- Si ils m'attrapent c'est fini.
Lui- Y'A PERSONNE QUI VA T'ATTRAPER PUTAIN. T'ES OÙ J'ARRIVE.
Moi- J'suis déjà en Espagne c'est trop tard.
Lui- NIMAH SUR DIEU TU VAS ME HEBEL. ACCÉLÈRE. ACCÉLÈRE T'ARRÊTES PAS, DESCENDS PAS EN DESSOUS DE 200.
Moi- D'accord.

J'avais l'impression que c'était la dernière discussion que j'allais avoir. Cette mission c'est des missions trop dangereuses, Emilio m'avait prévenu de faire attention.

Lui- DIS LE CORAN ! DIS LE JE VEUX T'ENTENDRE.
Moi- Ça va aller tqt pas
Lui- RÉCITE J'T'AI DIT.

J'ai récitée deux sourates que je connaissais. Il était très silencieux.
Et puis j'ai réfléchi à ce que Emilio m'a dit " N'oublie pas que je suis là, sur le côté passager à tes côtés. Si il y a quelque chose. ", je touche le siège en même temps de conduire quand je sens un truc dur, j'prends mon couteau Suisse et ouvre le siège. Je sors l'arme et la garde dans ma main.

J'bombardais sur la route. Je l'ai écoutée, j'ai pas baissé en dessous de 200 km/h, j'avais réussi à les semer.

Lui- Où est-ce qu'ils sont.
Moi- Je les vois plus, j'ai une arme t'inquiète.
Lui- Arrête toi pas.
Moi- Tu sais Nahil, au début j'te détestais. Je détestais cette façon que t'avais sur moi de vouloir me dire quoi faire. Personne me commande moi.
Lui- Pourquoi tu m'dis ça Nimah.
Moi- Laisse moi parler. J'pouvais pas te supporter. Et puis ta famille sont rentrés dans mon cœur, et toi t'as eu cette petite attention quand on était parti en course poursuite ( 2.10 ), t'as su me redonner confiance, me donner du courage. Et puis tout s'est enchaîné. On s'déteste et on s'kiffe, on sait plus où on en est. J'sais même pas pourquoi j'te dis ça maintenant. Et pourquoi tu m'as appelé. On fait ces trucs là qu'on contrôle pas, faire attention à l'autre. T'aurais pas dû me lâcher quand j'avais besoin de toi Nahil. T'as cassé quelque chose.

Il ne dit rien, j'entends seulement quelque chose se casser.

Nahil- J'sais pas aimer, tous ces trucs là je sais pas faire. C'est dur pour moi aussi de pas te parler. Tu sais pas à quel point j'ai envie d'être là, à côté de toi et de niquer ceux qui essayent de te faire du mal, t'as pas idée putain. J'serai toujours derrière ton cul, à te dire d'arrêter tes conneries parce que j'arriverai pas à arrêter.
Moi- Pourquoi Nahil putain. Si j'en ressors vivante, on vie notre putain d'histoire, on la kiffe et on verra.
Lui- Et tous les problèmes on en fait quoi ? Tu vas te mettre dans des merdes à cause de moi.
Moi- J'ai pas besoin de toi pour me mettre dans des bourbiers, regarde.
Lui- J'serai toujours là pour toi, mais pour ta sécurité, de loin.
Moi- De loin tu m'sers à rien.
Lui- Si j'te protège.
Moi- J'arrive à Barcelone, j'dois raccrocher.
Lui- Éteins pas ton téléphone.

Je raccroche et roule en réfléchissant à cette discussion. On était perdus. Tellement perdus. On veut la même chose, mais on se repousse pour les mêmes raisons.

« Le cauchemar de tes plus beaux rêves » -Nimah.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant